Les recontres de la semaine

Lundi 16 Juin

Auditorium du Grand Palais :

18h30 : Cycle Sport : Le cyclisme, toute une histoire ?

De vraies légendes humaines, ces « forçats de la route » incarnent plus que n’importe quel sportif le dépassement de soi … Entre nos souvenirs d’enfance et la beauté des paysages explorés, l’amour pour le vélo est multiple. Du simple loisir au sport de haut niveau, pourquoi la « petite reine » inspire-t-elle tant les écrivains, les poètes et les journalistes ? La télévision et la radio ont-elles remplacé les récits épiques des premiers écrivains de la Grande Boucle ? Comment le cyclisme arrive-t-il encore à combiner tradition et modernité ? Avec la commercialisation croissante et les sombres affaires de dopage, le cyclisme souffre-t-il aujourd’hui d’un désintérêt du public ? Avec Philippe Bordas, écrivain ; Paul Fournel, écrivain ; Philippe Brunel, journaliste et écrivain, et Fabien Conord auteur aux Puf de l’ouvrage Le Tour de France à l'heure nationale. -

Fondation Ricard:

19h : Performance Estefania Penafiel Loaiza, Céline Ahond

Cycle de performances proposé par Christian Alandete, commissaire d'exposition.

Quels récits véhiculent les images ? Comment se construit le langage ? Pour cette dernière séance de la troisième saison de Partitions (Performances), Estefanía Peñafiel Loaiza et Céline Ahond, proposent d’aborder le rapport de l’image au langage à travers deux propositions mettant en jeu la formation des images et leurs potentialités dans la construction d’un récit. Empruntant autant à la sémiologie qu’à la linguistique, elles proposent deux formes de narrations mettant en jeu les modalités propres aux médiums employés : la photographie pour l’une, la vidéo pour l’autre.

Mardi 17 Juin

Institut national d'histoire de l'art:

14h : Deux façons d'écrire l'histoire. Le legs Caillebotte de Pierre Vaisse

par Véronique Schiltz, de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Claude Mignot, professeur émérite de l'université de Paris-Sorbonne, Philippe Sénéchal, directeur du département des Études et de la Recherche de l'INHA, et l'auteur.

L'affaire du legs Caillebotte, en 1894, a fait couler beaucoup d'encre mais elle est le plus souvent retracée de façon simpliste, aujourd'hui encore, par des auteurs qui y voient l'occasion de dénoncer l'impéritie et le passéisme des hauts fonctionnaires de la Troisième République.
Partant de l'étude précise des documents originaux, Pierre Vaisse rétablit ici la vérité et l'on apprend que l’État n'a pas eu, dans cette affaire, le comportement scandaleux qu'on lui prête généralement.

6 rue des Petits-Champs ou 2, rue Vivienne
75002 Paris

Mercredi 18 Juin

Quai Branly :

9h30-18h : Colloque Arts et savoirs des Indiens des Plaines

Colloque organisé par le département de la recherche et de l’Enseignement au musée du quai Branly

En parallèle à l'exposition sur les Indiens des Plaines organisée au musée du quai Branly du 9 avril au 20 juillet 2014, le département de la Recherche et de l'Enseignement organise un colloque international de deux jours sur les arts et la transmission des savoirs des Indiens des Plaines.

Le Colloque Arts et savoirs des Indiens des Plaines apportera un éclairage anthropologique sur le rôle des images dans la transmission des savoirs, sur le lien entre les traditions discursives et iconographiques (pictographie, ornements corporels, peintures et gravures rupestres) et sur l'interprétation de ces traditions par les artistes contemporains.

Gratuit

Auditorium du Grand Palais :

18h30 : Des photos et des mots : Edmund White raconte Robert Mapplethorpe
Entretien d’Edmund White avec Jérôme Neutres, commissaire de l’exposition.

« J’ai interviewé Truman Capote pendant que Robert Mapplethorpe nous photographiait… »
Romancier, biographe et critique littéraire américain, Edmund White est un acteur et témoin incontournable de la scène artistique newyorkaise ainsi qu’un chroniqueur engagé des combats de la cause gay. Ce francophile averti (auteur de biographies de Proust et Genet) a bien connu l’homme comme le photographe Robert Mapplethorpe.

Gratuit

Musée d'art et d'histoire du judaïsme:

19 h 30: Romain Gary ou l'amour impossible
À l’occasion du centenaire de sa naissance (8 mai 1914), dans le cadre du Festival des cultures juives
Lecture par Laurent Natrella, sociétaire de la Comédie-Française
Présentation par Paul Audi, philosophe, auteur de deux ouvrages consacrés à Gary : Je me suis toujours été un autre et La Fin de l’impossible (chez Christian Bourgois), et codirecteur du « Cahier de L’Herne » Romain Gary

Fondation Cartier :

21h :

MARCELLINE DELBECQ, OUBLIER, VOIR
Lecture avec projection
En puisant dans ses souvenirs inoubliables et oubliés de spectatrice, Marcelline Delbecq a composé un récit en images qui interroge l’expérience de tout spectateur, lecteur, auditeur. Ni fiction ni véritable documentaire, Oublier, voir délie une histoire subjective du regard dans son lien étroit avec la mémoire.

GEORGES APERGHIS, REQUIEM FURTIF
Concert
Avec Françoise Rivalland et Anne Mercier.

Compositeur prolixe, Georges Aperghis construit avec une invention jamais tarie une œuvre très personnelle.
Son catalogue compte plus d’une centaine de pièces – œuvres solistes, orchestrales, vocales ou chambristes – toujours inspirées du texte et de sa dramaturgie. Son Requiem furtif joué par Françoise Rivalland et Anne Mercier – interprètes lors de sa création – s’écoute «comme un corps-à-corps entre le violon “vivant” et les claves “mortes”, comme une étude sur “l’activité et le vide”» (Peter Szendy).

TIM ETCHELLS, A BROADCAST / LOOPING PIECES*
Performance

Dans sa performance improvisée A Broadcast / Looping Pieces, l’artiste et écrivain Tim Etchells nous donne accès à l’intimité de son processus de création en ouvrant ses carnets de notes. La sélection aléatoire de ses archives – accumulation chaotique de fragments de textes, conversations entendues ou articles de journaux – perturbe le langage, créant ainsi des dialogues, des juxtapositions et des collisions ambiguës.

Jeudi 19 Juin

La Maison rouge:

19h : inédits #1: une programmation proposée par Aurélie Djian
« devant le mur », performance inédite en VF, technicolor et relief
de Yves Chaudouët, Anaïs Müller et Antoine Romana

gratuit avec le billet d’entrée (9 euros / 6 euros tarif réduit)

Vendredi 20 Juin

Forum des images :

19h-20h30 : Conférence À quoi joue le personnage rohmérien ?

Conférence par Charlotte Garson, critique de cinéma

Quand il se jure de parvenir à toucher le genou de Claire ou calque sa vie amoureuse sur les termes du pari de Pascal, à quoi joue le personnage rohmérien ? Des codes qui régissent les Jeux de société à l’espiègle jeu de la séduction de Conte d’automne, un parcours à travers l’œuvre d’Éric Rohmer, tendue entre contrainte et hasard, entre le cadre d’un dialogue écrit et l’impromptu d’un geste.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Samedi 21 Juin

BNF:

17h30-18h30: Rencontre autour de la poésie brésilienne

Dans le cadre de ses Rendez-vous du samedi et de la fête de la Musique, la Bibliothèque nationale de France, en partenariat avec l'ambassade du Brésil et les éditions Chandeigne, propose un voyage dans la poésie (footballistique) du Brésil guidé par Eva Almassy (écrivain et membre de l’émission Des Papous dans la tête / France Culture), Max de Carvalho (poète et traducteur) et Santiago Amigorena (écrivain et réalisateur), tous trois grands amateurs de la poésie du football.

Lectures et discussion seront accompagnées par les Bachianas brasileiras de Villa-Lobos interprétées par l'octuor de violoncelles de la classe de Frédéric Lubiatto du Conservatoire Nadia et Lili Boulanger de Paris (9e).

Les poèmes lus en portugais et en français sont issus des deux ouvrages suivants :
La poésie du football brésilien ou épinicie pour le pays des palmeraies, trad. par Max de Carvalho, dessins de Inna Andreadis.
La Poésie du Brésil. Anthologie bilingue du XVIe au XXe siècle, ed. établie par Max de Carvalho en collaboration avec Magali de Carvalho et Françoise Beaucamp.

La manifestation se tiendra dans le foyer du Grand Auditorium (Hall Est).
Les deux ouvrages indiqués seront disponibles en fin de séance pour une dédicace.