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DÉPRESSION: Les mères les plus engagées sont les plus à risque – Depression and Anxiety

Publié le 20 juin 2014 par Santelog @santelog

Certaines mères de famille, n’iront pas forcément chercher de l’aide, même si les symptômes de dépression sont là. En cause, un sens trop exacerbé des responsabilités, un niveau élevé de confiance en soi et la croyance que ces périodes «  de fatigue  » sont normales chez une mère. Ces "super-mamans" qui excluent l’hypothèse d’une dépression sont probablement les plus à risque de dépression, concluent ces chercheurs américains. Leur étude, présentée dans la revue Depression and Anxiety fait le lien entre être perçue et s’efforcer d’être une maman parfaite et le risque de dépression maternelle.

DÉPRESSION: Les mères les plus engagées sont les plus à risque  – Depression and Anxiety
Les chercheurs de l’Université du Michigan et de Floride ont interrogé par questionnaire 273 femmes enceintes, âgées de plus de 18 ans, afin d’évaluer la rigidité de leurs croyances maternelle (Rigidity of maternal beliefs scale : RMDS). Les femmes ayant un score élevé de RMDS avaient des idées bien précises sur la maternité et la parentalité. Enfin, les symptômes dépressifs et un score de compétences parentales (Echelle parenting sense of competence scale -PSOC) ont été évalués.

Les chercheurs constatent que les femmes à score élevé de RMDS donc qui démontrent une croyance bien arrêtée sur leur rôle de mère et leurs responsabilités, sont celles qui ont le risque le plus élevé de dépression postnatale.

Ils identifient également 4 types de croyances chez les mères interrogées :

·   Celle correspondant aux attentes de la société vis-à-vis de la mère (responsabilités de la maternité, comprendre et résoudre seule les difficultés parentales),

·   celle de la prise d’identité de Mère,

·   celle de la mère confiante (et comment ce niveau de confiance se compare à celui des autres mères)

·   celle de la «  bonne  » vs «  mauvaise  » mère (et comment les autres me perçoivent en tant que mère).

L’adaptation à la parentalité mérite un soutien : Alors que la plupart des parents pensent qu’ils vont s’adapter naturellement à la parentalité, cette adaptation peut être difficile et prendre des mois. La conclusion est simple, il est important pour les nouveaux parents et en particulier pour ceux qui sont les plus déterminés sur leurs responsabilités et leur parentalité, de ne pas hésiter à prendre des mesures personnelles d’autoprotection et de chercher un soutien, soit auprès de proches, soit auprès de professionnels qualifiés. Les auteurs suggèrenten particulier, la prise de repos dès que possible, la pratique régulière de l’exercice, une prise alimentaire régulière, la poursuite d’un objectif à la fois !, et une bonne communication avec l’entourage. Avoir un bébé peut apporter beaucoup de joie, concluent les auteurs, mais également beaucoup de stress, avec à la clé le risque de dépression.

Source:Depression and Anxiety May 29 2014Are women’s parenting-specific beliefs associated with depressive symptoms in the perinatal period? Development of the rigidity of maternal beliefs scale

DÉPRESSION: Les mères les plus engagées sont les plus à risque  – Depression and Anxiety
Pour en savoir plus surla Parentalité, la Dépression post-partum

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