La British Heart Foundation soutient le développement de cette nouvelle génération de stimulateurs cardiaques intelligents. Leur « plus » synchroniser la fréquence cardiaque du patient avec son modèle de respiration. Un dispositif attendu, décrit dans le Journal of Neuroscience Methods, qui pourrait avoir un impact important sur la qualité de vie des patients insuffisants cardiaques.
Les stimulateurs cardiaques implantés dans le corps permettent au cœur de battre régulièrement, mais dans certains cas « trop régulièrement », car un cœur normal bat à un rythme légèrement variable, en coordination avec la respiration. Il s’agit du rythme cardio-respiratoire : Naturellement dans le corps, notre rythme cardiaque se modifie légèrement que nous respirons et expirons. Respecter cette cohérence cardiaque est bénéfique à la santé et au bien-être. Cependant, chez les personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque, cette cohérence est perdue, et augmente le risque d’événements cardiaques.
Ce stimulateur cardiaque, à base de composite de silicone (Voir vignette), qui vise à reproduire la synchronisation naturelle de la fréquence cardiaque avec la respiration est équipé d’un générateur qui reçoit les signaux nerveux de la membrane des poumons qu’il transmet au nerf vague, qui contrôle la fréquence cardiaque.
Testé sur le rat par des chercheurs des universités de Bath et Bristol et de l’Université de São Paulo, ce dispositif, relié à la fois au nerf phrénique qui alimente le diaphragme, et au nerf vague qui régule le fonctionnement de différents divers organes, dont la fréquence cardiaque, montre ici sa capacité à modifier le rythme cardiaque de l’animal, au cours du cycle respiratoire.
Les chercheurs valident cette capacité par électrocardiogramme (ECG) et en injectant un composé chimique (cyanure de sodium) qui stimule la fréquence respiratoire. Dans ce cas, la fréquence cardiaque reste bien synchronisée à la fréquence respiratoire.
Une preuve de concept : Les chercheurs font ainsi la preuve de concept que ce dispositif peut améliorer la synchronisation entre la fréquence cardiaque et de la respiration et suggèrent que la technique permettrait de restaurer cette cohérence cardiaque chez les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires telles que l’insuffisance cardiaque. Si la technique est décrite comme prometteuse, elle doit encore être testée chez l’Homme et ses effets évalués sur les résultats de santé.
Source:Journal of Neuroscience Methods DOI: 10.1016/j.jneumeth.2012.09.024 Modulation of respiratory sinus arrhythmia in rats with central pattern generator hardware (Vignette University of Bath)
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