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Critique Ciné : Behaving Badly, rock sans roll

Publié le 30 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Behaving Badly // De Tim Garrick. Avec Nat Wolff, Selena Gomez et Mary Louise Parker.


Je pense sincèrement que Selena Gomez devrait s’arrêter de faire du cinéma et simplement poursuivre la musique. Il y a parfois des trucs que l’on sait mieux faire que d’autre et je crois que Selena Gomez s’y connait bien en musique qu’en scripts. Car les films qu’elle peut faire au cinéma sont tout de même sacrément mauvais. On avait déjà pu voir à quel point elle fait des choix assez ridicules avec Getaway mais elle avait aussi été judicieuse en disant oui au très bon Spring Breakers. Pour le coup, Behaving Badly c’est un peu les bas fond du cinéma en Direct to DVD. Une comédie mal écrite et sans saveur qui peine à s’achever. Le problème c’est que de base l’histoire manque cruellement de punch et l’on s’ennuie terriblement. Un spectateur a besoin d’être séduit et malheureusement ce n’est pas vraiment le cas. Tim Garrick (Jailbait) dont je n’avais pas encore vu de film me prouve ici qu’il ne sait pas vraiment ce que c’est qu’un bon scénario avec une bonne histoire. Cela manque cruellement de profondeur et les personnages, tous présentés les uns après les autres comme une brochette manquent cruellement de sympathie. On ne s’attache donc jamais à eu et le spectateur s’ennui terriblement.
L'histoire d'un jeune homme et d'une jeune fille pris dans un tourbillon rock'n'roll.
Vous allez me dire qu’il ne fallait de toute façon rien attendre de Behaving Badly. Mais justement, je n’ai rien attendre de ce film. Bien au contraire, j’y allais un peu les mains dans les poches en me disant que cela ne pouvait pas être la pire comédie de l’année et finalement, le résultat est sidérant. Dans un premier temps les personnages sont très creux et ne semblent pas avoir quelque chose à nous raconter. Ce qui est bête car le but d’un film c’est aussi de nous raconter une histoire. Du coup, Behaving Badly ressemble beaucoup plus à la brochette de stars de seconde zone que l’on a voulu mettre à l’écran entre Elisabeth Shue (Les Experts), Marie Louise Parker qui se ridiculise au cinéma ces derniers temps la pauvre (Weeds) après R.I.P.D. ou encore Dylan McDermott (Hostages) toujours là pour incarner des personnages vides dans des films vides et inintéressants. Si seulement l’histoire parvenait à aller au bout des choses et donc à nous attacher aux personnages cela aurait pu être appréciable comme film, mais il n’en est rien. En effet, on passe son temps à bailler d’ennui à se demander quand est-ce que le calvaire pourrait bien s’achever. Selena Gomez au milieu de tout ça ?
Je la plains. Elle n’est pas très bonne actrice mais disons que ce n’est pas le problème principal du film. Ici son personnage n’a aucun matière et du coup, il faut qu’elle tente de nous divertir à sa façon et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est vraiment laborieux. Je sais bien que je devrais éviter de faire confiance à des films avec des anciennes starlettes Disney (j’avais déjà pu en faire l’expérience avec Mademoiselle Détective avec Miley Cyrus) mais bon, je me fais avoir. Finalement, on retrouve donc avec Behaving Badly tout ce que le cinéma américain devrait abandonner. Un mélange de téléfilm de seconde zone provenant d’une chaîne câblée douteuse et d’une comédie comme on pourrait en voir des dizaines chaque année. L’angle original qu’il y avait dans Behaving Badly ne fonctionne malheureusement pas et c’est tout ce qu’il y a de plus problématique à mon humble avis, surtout que globalement il y a de mauvaises idées. Je n’ai qu’une seule envie maintenant c’est oublier que j’ai pu voir un truc pareil. J’ai de la patience pour certains trucs mais là c’est vraiment au dessus de mes forces.
Note : 0/10. En bref, désolant.

Date de sortie : Directement en DVD


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