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Critiques Séries : X-Files. Saison 2. Episodes 11 et 12.

Publié le 06 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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X-Files // Saison 2. Episodes 11 et 12. Excelsis Dei / Aubrey.


Hier je vous parlais du fait que ces deux épisodes de X-Files sont des épisodes mineurs. J’avais bien raison de me souvenir de ces deux épisodes car ce sont effectivement des épisodes mineurs. Il n’y a pas les enjeux qu’il y a peu y avoir dans certains épisodes précédents et en plus de ça, cela manque réellement de souvenirs. Sauf peut-être Terry O’Quinn dans le rôle du lieutenant Brian Tillman dans « Aubrey ». Et encore, pour vous dire à quel point ces deux épisodes m’avaient marqué, j’avais oublié que cet acteur jouait dans cet épisode. Peu importe, commençons donc par « Excelsis Dei », écrit par Paul Brown à qui l’on doit déjà « Ascension » (2.06). Je dois avouer que je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cet épisode soit aussi médiocre. Disons que c’est très bien joué, la mise en scène est nickel mais il ne se passe rien de mémorable. Je ne dis pas que tous les épisodes de X-Files doivent être axés sur la mythologie de la série mais à certains moments ils pourraient faire des efforts sur l’intrigue générale de l’épisode. C’était donc tout ce que l’on n’a pas envie de remarquer dans cette série. On se retrouve donc dans une maison de retraite avec des évènements aussi fascinants qu’étranges. Si le lieu était propice à ce genre d’intrigue, je dois avouer que je n’ai pas vraiment vu où Paul Brown voulait en venir.
Disons que X-Files ne parvient malheureusement pas à nous faire oublier que par moment il y a une sorte de mécanique à suivre qui donne donc des épisodes bien moins bons. Celui-ci gagne cependant des points dans la seconde partie alors que les choses commencent à s’accélérer et que le téléspectateur a plus ou moins deviné ce qui se passe réellement. Partir d’une agression sexuelle n’était pas une mauvaise idée non plus mais c’est une vraie pente glissante, surtout quand les responsables sont apparemment des esprits. Vous imaginez que dans une série comme X-Files, ce genre d’intrigue est presque un peu trop. La manière dont la résolution tente d’être amenée est quelque chose qui aurait peut-être pu être un peu plus efficace. Car au fond, l’épisode ne cherche pas vraiment à s’intéresser à ce cas d’agression sexuelle mais à aller encore plus loin. En laissant ce sujet de côté, la série fait presque un très mauvais choix. Surtout que cela donne l’impression que Paul Brown n’assume pas pleinement son idée. Il n’y a donc pas grand chose à retenir de cet épisode et la grande révélation est donc cette histoire de médicaments basés aux champignons créés par Gung, un malaysien un peu cinglé sur les bords. Mais on ne va pas lui en vouloir.

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Du coup, « Excelsis Dei » était médiocre comme tout mais bon, on aurait pu aussi se rattraper avec « Aubrey ». Ce dernier débutait de façon très intelligente et méticuleuse. J’ai même eu l’impression que j’avais eu tord. Que l’épisode était en fait un bon épisode. Sans compter que quand j’ai vu débarquer Terry O’Quinn je me suis dit tout de suite que cet épisode ne pouvait pas être mauvais. Effectivement, il n’est pas mauvais mais encore une fois cela manque cruellement d’intérêt. On a l’impression que cette histoire est faite pour que l’on ait envie de l’oublier une fois l’épisode vu. Ce qui est bête étant donné que je préfère largement voir des épisodes plus palpitants et tout ce qui introduisait celui-ci m’a énormément plu. La base ne cherchait pas vraiment à inventer l’eau chaude mais au contraire, à nous donner l’impression que tout cela pouvait être tout aussi intéressant. Mais la mise en scène de Rob Bowman ne fait pas oublier les problèmes de scénarios de Sara B. Charno (qui signera plus tard un autre épisode de la série). Les lacunes sont belles et bien présentes dans le scénario et cela fait mal. Car même si j’ai passé un agréable moment, je n’ai pas vraiment trouvé d’intérêt chez le personnage d’O’Quinn alors que quand il est apparu, je m’attendais à un truc exceptionnel.
Si son talent est là, son personnage est assez filiforme à mon goût ce qui entache un peu le plaisir. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il n’y a pas quelques moments captivants, notamment cette scène dans les escaliers dans la seconde partie de l’épisode. C’était une scène pertinente et efficace comme tout. Ensuite nous avons Scully et Mulder qui sont encore une fois très impliqués dans leur enquête ce qui va donner aussi son charme à l’épisode mais dans un sens, je n’ai envie de retenir que les dix dernières minutes de cet épisode de X-Files. Ce n’est pas ce que la série a fait de mieux mais cette fin était plutôt satisfaisante, notamment car elle permet de mettre fin à un épisode qui ne savait pas trop où aller et qui semblait donc aller dans tous les sens sans chercher réellement une explication. La résolution était donc un soulagement plus qu’autre chose. Finalement, X-Files tente ici quelque chose d’assez conceptuel par moment mais ce n’est pas abouti et l’écriture de Sara B. Charno n’est pas suffisamment efficace à mon goût pout réellement agrippé le téléspectateur. Mais ce n’est pas le seul épisode de X-FilesTerry O’Quinn va apparaitre puisque je me souviens d’un autre épisode dans lequel il apparait, bien plus tard dans la série (la saison 9 si mes souvenirs sont bons).
Note : 4/10 et 5.5/10. En bref, deux épisodes mineurs.


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