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Las Vegas 21 – Black Jack Fever (Critique en avant-première)

Par Bebealien

Mais c’est la révolution sur ce blog ! Deux jours de suite, et deux critiques en avant-première ! A ce rythme là je ne vais pas tarder à vous chroniquer Indiana Jones 5 ou Star Wars 7… Aujourd’hui on fait du petit film sympathique, de la série B inoffensive qui propose de poser son cerveau à côté de soi et de regarder bêtement un film en passant un moment cool.

Las Vegas 21 – L’amour du jeu

Ben est un jeune étudiant qui vient d’être accepté au M.I.T. Malheureusement, vu le prix des études, il est contraint d’accepter un boulot en parallèle. Etudiant brillant en maths, il se fait repérer par un petit groupe qui lui propose une activité beaucoup plus lucrative… En se basant sur des prédictions statistiques et une méthodologie de comptage de cartes, ils vont rafler de grosses sommes dans les casinos de Vegas le week-end. Mais la partie se complique quand un consultant expert dans le domaine décide de les coincer…

Une affiche simple et efficace, même si peu originale

Las Vegas 21 est l’archétype du film pour adolescent, avec un casting jeune, son héros gentil comme tout qui va se découvrir une passion et flirter avec le côté obscur, ses méchants qui froncent les sourcils mais ne sont pas trop violents… bref totalement inoffensif. Ce n’est pas le premier film à s’intéresser au monde du jeu, et des cartes en particulier. On se souviendra par exemple de « Les Joueurs » de John Dahl avec Edward Norton, Matt Damon, John Malkovich et Famke Janssen.

Ben (Jim Sturgess) étudiant doué et passionné par le jeu

Le principe de ce type de films est simple. Des joueurs un peu plus malins que la moyenne vont mettre une combine en place pour essayer de faire sauter la banque. Sauf qu’ils vont tomber sur plus malin qu’eux et surtout plus rusé. Le schéma est à peu près inaltérable, et Las Vegas 21 ne fait pas exception à la règle. Seule petite exception, le poker est ici remplacé par le Black Jack, beaucoup plus facile à truquer si en effet on est capable de compter les cartes sans se faire repérer.

Kate Bosworth, quota sexy du film

On suit donc la bande d’adolescents, encadrés par Kevin Spacey d’un côté en prof de mathématiques manipulateur et roublard, et de l’autre par Laurence Fishburne en consultant expert en jeu. Coté casting de djeunz branchouilles, le quasi inconnu Jim Sturgess incarne Ben et Kate Bosworth (L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, Rules of Attraction, Superman Returns) incarne le quota sexy féminin du film. Le casting ne fait donc pas de vague, Spacey comme Fishburne jouant avec décontraction et sans trop se fouler leurs rôles respectifs.

Kevin Spacey, mentor et prof manipulateur…

Aussi paresseux qui puisse être le script, le film se regarde néanmoins sans déplaisir. Un peu dans cette mouvance de films cools, très légers, aux titres et aux castings interchangeables et que l’on oublie dès qu’on les a consommés. Il faut savoir néanmoins que le film s’inspire d’un bouquin racontant l’histoire vraie de six étudiants du M.I.T. ayant écumés les tables de jeu de Vegas. Kevin Spacey avait acquis les droits du bouquin et voulait l’adapter depuis quelques années. C’est maintenant chose faite, mais on aurait apprécié un peu plus de prise de risque dans le script qui reste trop gentillet.

Reste que ce petit film qui sort le 4 juin reste agréable pour passer un moment sans prise de tête. Mais vaut-il pour autant les 10€ du prix de la place de ciné… pas si sur. A vous de voir.


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