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Brian Azzarello et J.G. Jones – Before Watchmen, Le Comédien (Tome 7)

Par Yvantilleuil

Brian Azzarello et J.G. Jones - Before Watchmen, Le Comédien (Tome 7)Plus de vingt-cinq ans après la sortie du chef-d’œuvre d’Alan Moore, Dave Gibbons et John Higgins, DC Comics a lancé plusieurs mini-séries qui reviennent sur le passé des différents personnages de « Watchmen ». Ces récits regroupés sous le label « Before Watchmen » furent confiés à des auteurs de renom, tels que Joe Michael Straczynski, Darwyn Cooke, Joe et Andy Kubert, Brian Azzarello, Adam Hughes, Amanda Conner et J. G. Jones.

Après une première intégrale (Minutemen) signée Darwyn Cooke qui proposait de découvrir les premiers pas des Minutemen, un deuxième recueil (Compagnon) qui revenait sur l’histoire de trois personnages croisés dans "Watchmen" (William Benjamin Brady, alias Dollar Bill, Moloch et le corsaire Gordon McLachlan), une troisième intégrale qui s’attaquait au personnage le plus emblématique de Watchmen (Rorschach), un quatrième tome (Spectre Soyeux) qui s’intéressait à la jeunesse de la fille de Sally Jupiter , un cinquième volet qui plaçait Adrian Veidt, alias Ozymandias, sur le devant de la scène et un sixième album consacré au Hibou (deuxième du nom), cet avant-dernière intégrale s’intéresse au personnage par qui tout a commencé : Le Comédien !

Si la mort du personnage initia l’enquête de Rorschach et marquait le début de la saga « Watchmen », ce récit revient sur le passé de ce patriote qui avait si bien servi son pays avant de devenir incontrôlable. Après s’être attaqué au personnage de Rorschach, Brian Azzarello récidive donc au sein de cette collection « Before Watchmen », mais le scénariste de l’excellent « 100 bullets » passe totalement à côté du personnage d’Eddie Blake.

En tissant des liens d’amitié entre le héros et la famille Kennedy, l’auteur offre tout d’abord un ancrage historique à son récit. De la mort de Marilyn Monroe à l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, qui fait office d’élément déclencheur dans le changement d’attitude du Comédien, cette connivence avec la famille Kennedy a cependant beaucoup de mal à convaincre. De plus, malgré tout son talent, Azzarello semble incapable de saisir l’essence même du personnage, se contentant de lui faire commettre des actes violents sans véritable fond. Des émeutes raciales à L.A., en passant par le Vietnam, ces événements se succèdent sans véritable intérêt et sans véritable fil rouge, si ce n’est la violence. Bref, le scénario est décousu, inintéressant et finalement assez vide et le personnage n’a pas suffisamment d’épaisseur pour séduire. Et pour couronner le tout, le dessin de J.G. Jones n’est pas top non plus.

Un tome à éviter !


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