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Sjock 2014, dag 2, Gierle, le 12 juillet 2014

Publié le 12 juillet 2014 par Concerts-Review

 Sjock, Your rock 'n roll highlight of the year! dit la  pub... elle ne ment pas.

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Ces 11, 12 et 13 juillet, un des plus vieux festivals du pays en était à son édition 39.

Poeyelheide,  un champ perdu ( pas une bonne idée de venir en passant par Lier, Massenhoven, Zandhoven, Zoerzel)  à Gierle, in de Antwerpse Kempen, devient ,début juillet, le rendez-vous annuel des bikers, rockabilly/punkabilly/psychobilly/garage fans du royaume et des royaumes avoisinants, une forte colonie de Heineken drinkers, tout en se rinçant les oreilles, vient boire de la vraie bière à quelques cinq cents mètres de la E34.

Deux scènes, une buiten, dans le crachin, et un chapiteau, le Titty Twister, des buvettes, de la mal bouffe, de jolies filles, des buissons pour aller pisser, un service d'ordre invisible, et pour ce samedi pas moins de 16 groupes prévus à l'affiche.

Va falloir faire un tri, car le timing est serré, aucune pause entre chaque groupe, le marathon débute à 13h20', les téméraires déjà présents la veille ronflent toujours sous leur toile.

Tu te pointes alors que Boogie Beasts termine son set bien gras on the Main Stage, t'avais pointé The Horny Horses sur la petite scène.

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The Horny Horses.

Six jeunes gens de Wetteren,  with no standards when it comes to women, jouant un rockabilly dépravé, graisseux à souhait et hautement recommandable.

L'énergie dégouline de tous leurs pores.

 Rien Gees: washboard and vocals, Piet Vercauteren: guitar,  Bart Huysmans: double bas,  Maarten Eenens: piano,  Brahim Meirlaen: drums et  Luc Florin: sax ,débutent leur aubade par 'A whole lotta manhood', le feu était pas encore vert que l'aiguille du compte-tours oscillait entre 6 et 7.

Des agités, ces gamins.

Ray Charles, 'What'd I say', Bart, rien à voir avec l'autre, enfourche sa jument, c'est parti pour un 'Rambling man' secouant.

Rien a étudié le jeu de scène du King, sa gestuelle pelvienne n'a pas échappé à Rita, une Hollandaise bien achalandée, 'Fat Woman Blues' est pour toi,  qu'il dit.

Un classique, ' Shake, Rattle and Roll'.

Sont beaux, gominés comme James Dean, sauf le cousin de Kojak au sax, et confessent ' I don't want no woman'. 

Dédié à 89% des présents,  'Bad hangover'  suivi par 'Ride on Josephine' pour lequel Meneer Gees a sorti le washboard.

Du steambilly fumant, 'Turn me on', avant la dernière 'Boppin the blues' de Carl Perkins virant medley 'Hit the road, Jack' et 'Tequila'.

A l'écurie, les fougueux étalons!

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Tu oublies The Generators et leur old skool punkabilly et tu attends 56 Killers et leur  hard-edge rockabilly hailing from the South-East of the U K.

 Line-up: 

Jim "Lightnin" Jeffries - Lead Vox/Lead guitar
Lee "The Hype" Barnett -Lead Vox/Hype and Rhythm
Mark "The Evil" Richards -Drums/Backing vox
Pete "Big arm" Hillary - Double bass
Connor "The boy wonder" Hillary - Rhythm Guitar 

First time in Belgium, des reviews élogieuses chez les Rosbifs.

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Ils ouvrent avec le houleux  'Raging sea'.

Lee Barnett, son melon et son costard noir, attire les regards, mais ce sont les riffs incendiaires de Jim Jeffries qui assassinent.

Quoi, Lucette?

C'est le tatouage ornant le cou de boeuf du bassiste qui frappe ton imagination, tu veux que je te dise, on préfère le petit renard sur l'épaule de Mimi.

On continue, les enfants...' Dirty tricks campaign' et  '56 Killer' , deux tueries.

Je tombe la jaquette et refile mon galurin à John Steed, voici 'Sugar coated love' et 'Deluxe mama' those two are for you, ladies!

De sulfureuses effluves Bo Diddley émanent de la scène, les tueurs poursuivent leur sale besogne avec 'Evil Heart', 

Tu dis, Johnny?

'Train kept a rollin'' ouais, on l'a entendu.

 Même veine country pour ' Heading on out West' pour accélérer avec 'You're my baby' et finir carrément au galop avec 'The Joke's on you' et un 'Shake your hips' aussi purulent que la version proposée par  Lightnin' Guy.

Super groupe, une belle découverte.

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Cosmic Psychos, on passe, toujours sur la Titty Twister Stage, The Montesas. 

Aus Deutschland,  in their homeland, the raw and puristic beat of the MONTESAS is called "Star-Club-style" beat, le style de ces  fabuleux Teutons te renvoie vers les glorieuses sixties avec un rôle prédominant pour le petit orgue désuet.

Du Rockabilly?

Si on veut, mâtiné de British beat, de garage et de  pop, un peu ce que les Beatles ( sans l'orgue) faisaient en début de carrière.

Encore un set des plus attrayants malgré un point négatif, où étaient les Fräuleins?

Marcel Bontempi, ne dis rien,  - Vocals, guitar,  Terry Inferno - Drums,  Michele Fabuloso - Organ, Piano et Judy, c'est un barbu coiffé d'un  rouge chapeau turc, Belafonte - vocals, Bass Guitar, entament le gig avec le standard ' 16 tons' sur lequel ils collent' Hey, hey, hey'.

Deux titres et ils ont mis Sjock dans la poche.

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La fête se poursuit, 'Still as the night' et 'Gone gone gone' des Everly Brothers.

 Eux: let me hear you say, yeah...nous, YEAH... à répéter!

En prussien, 'Küsse süßer als Wein' plus kitsch que la version de Nana Mouskouri.

Quoi, Myriam?

C'est du Yiddish.

Connais pas ce vin!

'Wow, wow, baby', 'Let's shake' et la romance argentine 'Have a ball'  se succèdent avant un terrible 'Shotgun'.

Du surf pur jus, o k?

Ja!

 ' Old mad  witch ' et pour les Peaux - Rouges,  'Wigwam Willie' de 1959.

Il est l'heure de prendre congé, this is a tune coming from the land of the robots.. une cover spirituelle de 'The Model' de Kraftwerk.

 Deutschland über alles!

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Ton premier groupe sur la main stage: Daddy Long Legs.

Une sale bête?

Un trio du Missouri pratiquant un blues rock/ garage enthousiaste et enthousiasmant.

D'aucuns citent Dr. Feelgood, Screaming Lord Sutch ou  Screaming Jay Hawkins...

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Deux albums, 'Evil on you' et le récent 'Blood from the stone'.

Une formule originale, pas de basse, un chanteur harmoniciste ayant de real long legs , he doesn't want to tell you his real name, Brian Hurd, un guitariste incisif, Murat Akturk, et un drummer travaillant sans cymbales et sans sticks, il tabasse avec des maracas ou des brosses, Josh Styles.

Première baffe, 'Long John's jump' et son harmonica frénétique, suivi par le bien-nommé 'I feel so electric'.

A tes côtés, Myriam  siffle comme un pandore ayant avisé un automobiliste brûlant le feu rouge tout en vidant une cannette de Cora Pils alors que dans son GSM pas encore tout à fait payé,  il raconte ses exploits à son copain Grégoire.

'Trouble' ouais, des ennuis, il en aura et pas à la sauce boogie.

Plus cool, presque dans la lignée des Stones jouant 'Wild Horses', 'Blood from a stone'.

Une perle!

Plus haché, 'Castin' my spell' qui précède un second boogie, le swampy 'Evil eye'.

On aime le gars qui compare Murat à Johnny Thunders et  on adore le gospel voodoo ' 10000 miles'.

Intro le Bol d'Or,  Norton en folie, ' Motorcycle Madness', du blues crasseux pour amoureux de la bécane.

Un petit tour sur les enceintes près des pèlerins, voici ' Chains-a-rattlin'.

Murat à la resonator pour le secoué 'Shackin up'.

Tu dis, Myriam.

Lester Butler que t'as fait jouer au Boogietown en 1998, t'as une mémoire d'éléphant

'Big road blues' et le hitchcockien 'Death train blues' achèvent ce set cinq étoiles.

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Pas de   Voodoo Swing, mais bien The Lords of Altamont.

La Grande Cath. avait dit: rendez-vous face au podium, elle était là, tu t'étais désaltéré comme un brave fils jusque alors, ça allait changer, d'autant plus que Kris Pantani était dans les parages, flanqué d'une rouquine pas bidon venant en droite ligne de Besançon, on passe à la cadence combat!

2011, c'est loin, les Lords avaient dévasté le DNA.

Juillet 2014, Sjock va y passer!

Changement de line -up depuis fin 2013:  Jake ‘The Preacher’ Cavaliere and Harry ‘Full Tilt’ Drumdini are happy to announce that Dani ‘Sin’ Sindaco and Zim have joined the band as respectively new guitarist and bassist.

Aucun changement dans l'approche scénique et dans le fond musical:  "The Los Angeles based Lords of Altamont evoke the feeling of psychedelic influenced, 60’s, biker mayhem with rock grinding guitars" écrit un certain Ted McCann, pas un canard!

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'The Split', Jake malmène déjà son petit Farfisa rouge, tandis que  Full Tilt a entamé son travail de forçat, les nouveaux venus ont de la gueule, le bassiste doit avoir un passé heavy metal, il connaît toutes les poses, tandis que Sin, à la tronche Phil Lynott, semble être une recrue de premier choix.

Un peu de gymnastique, je grimpe sur mon piano, ' Hold Fast' puis 'Please get back in the car' et ses hey hey hey.. rageurs.

Sjock, I was going to get a haircut, I couldn't find a barber..

Fuck You, hurle un voisin imbibé.

Je descends, petit, je t'encule et ta petite amie, aussi.

Les premières escarmouches ont débuté, le champion du monde du crachat se colle aux côtés de Catherine qui ne succombe pas à ses charmes juvéniles.

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Les Lords ont entamé 'Velvet' sur les chapeaux de roue.

Non, pas de danseuse nue aujourd'hui, une volontaire?

Non, pas toi, Johan..voici 'Going nowhere'.

Un trio de turbulents a escaladé les Nadar, grimpé sur les enceintes pour une exhibition dansante pas reconnue par l'académie Le Chausson d'Or.

Zotte Marco, audacieux, vient tapoter le Farfisa, Jake se marre.

La descente aux enfers  se prolongent, le pilonnage devient intense, on dédie 'Actions' à Poison Ivy.

Vicieux ce titre.

'$4.95', le psychedelic garage '3/5 of a mile in ten seconds', 'Live fast' dans le désordre, ça châtaigne sévère.

Des fous furieux dans l'assistance se sont mis dans l'idée d'aller piquer l'orgue du frontman, à trois ils le descendent dans la fosse pour le molester sans retenue.

Jake s'en bat les glands, il lui faut un peigne, give me a comb, Martha.

Tiens, tu peux le garder, je l'ai reçu avec un six pack de Maes.

On approche du terme, 'Cyclone', la bière vole, des tarés se tabassent sans retenue, apocalypse now.

Le band  se tire, on les repousse sur scène pour deux bis démoniaques tandis que les hauts-parleurs émettent d'inquiétants craquements.

Ouf, on a survécu!

Impasse pour Marc and the Wild Ones, une oreille distraite et un passage au stand boustifaille pendant Slim Cessna's Auto Club, déjà vu deux fois, retour dans la tente pour Restless!

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Le nombre de zombies circulant sur le site devient alarmant!

 Restless är ett engelskt rockabilly band från Ipswich som har funnits sedan tidigt 1980-tal. Restless består av: Mark Harman (sång och gitarr), Paul Harman (ståbas) och Rob Tyler (trummor).

Nul n'est prophète en son pays, le neo-rockabilly band est honteusement sous-estimé, ce qui ne l'a pas empêcher d'obtenir un cult status amplement mérité.

Tintin Mark Harman est du style frontman charismatique, son frangin et  Rob, le drummer, I'm an Arsenal fan, assurent comme des bêtes.

Ces mecs  ont pondu une kyrielle de rondelles de différents formats et ont toujours la foi.

Mark se souvient avoir joué dans nos contrées, ce devait être en 1981,  mais avec un autre combo.

Which one?

On sait qu'avec son frangin il a fait partie des Space Cadets, pour le reste faudra consulter les archives!

Une douzaine de rockabilly tracks dans la lignée des Stray Cats mais avec cette touche British qui te fait penser à des groupes comme les Nightporters plutôt catalogués blues/rhtyhm and blues.

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On n'a pas aperçu de setlist, on sait qu'ils nous ont envoyé le nerveux ' Ghost town' et d'autres perles du même acabit, dont quelques titres issus de leur album de 1982 'Why don't you just rock', le classique de Johnny Burnette 'All by myself' et  une description de la petite amie de Mark, ' My baby is a hot rod', à première vue elle ne doit pas avoir le look de la reine Fabiola...

A signaler, un comique, encore un, est venu se rouler sur scène et a dansé en solitaire pendant les 3/4 du set.

C'était John Travolta?

Qui?

Ah oui, Restless a aussi interprété '16 tons' et leur version de 'Baby please don't go' arrachait pas mal.

Gros succès, amplement mérité et un bis!

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Au pas de course pour admirer The Sonics.

En un mot,  le gang de vétérans de Tacoma a laissé une meilleure impression que lors du Roots and Roses.

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Rien à dire, les retraités s'amusent, le public encore plus!

Comme à Lessines, Freddie Dennis assure la plus grande partie des vocaux, c'est donc lui qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ( 'Cinderella').

Hey little girl, what's the matter with you...' Shot down' et ses petits riffs de guitare irrésistibles, son roulement de tambour, ses ouah  mélodieux et ce son garage  pourri... on adore!

La setlist est imprimée dans leur cerveau, voici 'He's waitin', 'Dirty Robber',  'Have love, will travel' . Tu peux reprendre le compte-rendu du premier mai, même scénario,  'Sugaree', 'You've Got Your Head On Backwards', 'Be a woman', 'I got your number' ( 666), encore un Penniman mouvementé, ' Keep a kocking' te permettant de constater que Rob Lind est vraiment un as du sax.

La pulpeuse 'Bad Betty'  , puis ' Boss Hoss' et 'Hey Mama look at little sister', elle déconne, la petite.

Les gros calibres, 'Money', 'Louie Louie' et enfin  'Psycho'.

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Le menu sera le même demain, l'addition dépendra de  ce que tu choisis comme pinard!

Grosse bousculade  à tes côtés, Harrod's vient d'ouvrir pour les soldes!

Direction le chapiteau pendant les bis: 'I don't need no doctor' , 'Strychnine' ( jolie association) et natürlich 'The Witch'.

Une jeune fan:  that was a HELL of a concert...

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 Nico Duportal and his Rhythm Dudes

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From Paris, France!

Du swing, du jump blues, du rockabilly, du rhythm and blues, de l'authentique qui sent bon l'Amérique mais joué par des froggies.

Line-up annoncé:  Nico Duportal : Guitar et Vocals, Thibaut Chopin : Double bass,  Pascal Mucci : Drums,  Olivier Red Cantrelle : keys et les cuivres, Arnaud Desprez : Tenor sax + Alex Bertein : Baritone Sax.

Trois albums, le dernier 'Real Rockin Papa'.

Un premier swing rondement mené ' Lost in the game', on est heureux d'avaler un autre type d'aliment après le garage, le vintage, ou neo, rockabilly, et le blues rock.

'Going back to ya' aux allures 'Lucille' te permet d'admirer la virtuosité du petit guitariste, bien soutenu par ses dudes.

'Please don't go' de Floyd Dixon, 1953, délicieusement rétro précède 'Polish Woman' a new song.

Tu connais la dernière?

Accouche..

'Skippy is a Sissy'.

Me semblait bien l'avoir vu au Plattesteen!

Specially for you, folks, a beer drinking song, ' Hey Bartender', un petit solo de piano, un, et remets nous une tournée!

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We have a guest, people, Miss Lily Moe.

Et cette grande blonde ne carbure pas à la limonade, ' I'm a wine drinker'. 

Un  duo vocal sentimental  avec Nico puis 'My Man', la platinée a fait pas mal d'effets sur ton voisin Roel Halveman, 1 mètre 49 chaussé de ses santiags.

Bye, bye, lady, elle se ressert un verre de Chardonay.

Nico et les siens enchaînent sur 'When I'm gone' suivi d'un r'n'b estampillé New Orleans, 'The Crawl'.

Gaffe aux sauriens en te trempant dans les swamps.

Deux dernières tirades, l'ultime entamée en boogie, terminent ce set juteux et hautement apprécié.

Un triple bis récompense l'excellent boulot des Frenchies: sans certitude, 'Real rocking papa', ' Nite and day' et 'Let's rock'.

Un message: "Ladies and Gents, just got a great news ...
We're on the bill of Peer BRBF , on July.18th".

Fin du marathon en ce qui te concerne, tu manques King Salami et surtout les Paladins.

Direction la capitale, demain Brosella! 


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