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Critiques Séries : Backpackers. Saison 1. Pilot.

Publié le 15 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Backpackers // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Comédie de CW Seed, le service de streaming de The CW, Backpackers est donc une nouvelle tentative de la chaîne de faire des comédies sans vraiment y mettre tout son coeur non plus. Si elle lançait également la très médiocre Seed dans le lot, c’est sur Backpackers que mes yeux se sont arrêtés. Afin de pouvoir diffuser la série sur son écran, la chaîne a produit des épisodes supplémentaires et puis l’on sent qu’il y a des efforts qui sont fait avec la production (en effet, ce sont des « backpackers » après tout, ils vont donc se retrouver aux quatre coins de l’Europe avec un départ de … Paris. Cliché mais je ne suis pas sûr que l’on ne pouvait attendre autre chose de la part de cette série. En seulement 20 minutes on n’a pas grand chose à voir d’autre si ce n’est que la série suit Ryan (incarné par Noah Reid) et Brandon (incarné par Dillon Casey - Remedy, Nikita -). Le duo fonctionne plutôt bien mais l’intrigue de base est assez balancée en pleine figure du téléspectateur, sans qu’il n’y ait une quelconque recherche là dedans. Surtout que le désavantage de cette série est de ressembler à une suite de petites vignettes. Certaines sont amusantes et d’autres beaucoup moins (je pense par exemple à la scène d’ouverture avec en fond la Tour Eiffel, en plus d’être une scène clichée, cela n’avait pas grand intérêt et ce n’était même pas drôle).
Deux amis, Brandon et Ryan, voyagent à travers l'Europe, à la recherche de la fiancée de ce dernier...

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Créée par Daniel Dales et Jarrett Sherman, deux petits nouveaux scénaristes à Hollywood, on sent que CW tente de donner sa chance à des petits nouveaux. Et c’est une idée louable dans le sens où de toute façon Backpackers n’est pas exceptionnelle mais elle n’a pas l’air d’être une tarde non plus. En effet, ce premier épisode a beau être dégoulinant de défauts, je pense que je vais rester jusqu’au bout des dix épisodes de la première saison. Après tout, c’est une comédie qui est là pour tenter de nous faire un peu voyager en Europe. Car c’est beau l’Europe et qu’il y a tout un tas d’histoires à nous raconter sur fond de carte postale d’une capitale à droite et à gauche. L’écriture n’est pas très fine non plus, laissant alors ses personnages discuter de tout et de rien, de leur quête pour la fiancée de Ryan, et de tout ce qui s’en suit. Cela aurait par moment pu être un peu moins fluide dans le sens où la rencontre avec ces hippies se fait rapidement, comme si ce genre de personnes se baladaient de partout sur les routes de France. Il faut arrêter de nous prendre pour des idiots par moment. Mais d’un côté, je n’ai pas trop envie d’en vouloir à Backpackers car c’est une comédie inoffensive que l’on aura probablement oublié une fois l’été terminé.
C’est le genre de trucs que l’on regarde presque par défaut. En tout cas cela va être mon cas, car ces deux gars un peu crétins sur les bords on l’air aussi assez sympathiques dans la vie. On n’a pas envie de les abandonner dans leur côté légèrement classique et pompeuse. Ce serait bête tout de même. En attendant rien du tout de cette comédie, je remarque que l’on ne peut qu’être surpris. Je n’ai pas vu la version qu’était Backpackers quand elle était une websérie, mais je suppose que la chaîne n’a pas changé grand chose et c’est dommage. On a donc une comédie étrange par moment, vide par d’autres, mais qui ne donne pas grand chose à attendre de cette série. Je trouve par ailleurs dommage que Backpackers n’ait pas décidé de donner sa chance à une autre comédie de CW Seed et je parle bien évidemment de Husbands, la série de Jane Espenson. Il y avait de quoi mettre en avant la communauté LGBT et leurs relations, peut-être en capitalisant sur le fait que Looking a fait un peu de bruit dans la presse au début de l’année. Mais pour en revenir à Backpackers, il faut aimer au moins l’un des acteurs de la série pour avoir envie de rester. J’en ai bien peur.
Note : 4.5/10. En bref, une comédie médiocre comme tout.


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