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24 – Live another day, critique

Publié le 24 juillet 2014 par Fredp @FredMyscreens

24 – Live another day, critique

Jack is back ! voilà ce que l’on clamait à l’annonce de cette mini-série événement de 24h en 12 épisodes. Et effectivement, Bauer est bien de retour avec sa recette éprouvée jusqu’à l’os, pour le plus grand plaisir de ses fans et le plus grand désarroi de ses détracteurs.

24 – Live another day, critique

4 ans se sont écoulés depuis les événements de New-York qui ont mis Jack Bauer en fuite pour échapper aux russes. Mais alors que le président américain est en visite à Londres pour promouvoir la réussite de l’utilisation des drones, Jack refait surface. Au même moment, une ancienne menace terroriste cherche également vengeance et va détourner les drones. La crise internationale n’est pas loin … et de quel bord est Jack ? Du bon côté évidemment  ! Et ceux qui ne vont pas lui faire confiance ne vont, comme d’habitude, pas faire long feu. Il faut toujours écouter Jack, tout le monde le sait, sinon c’est séance de torture en vue.

Dès les premiers épisodes au rythme du tic tac de l’horloge qui nous avait bien manqué, on retrouve clairement l’esprit de 24, comme si les 4 ans qui s’étaient écoulés n’avaient jamais eu lieu. Jack Bauer revient donc en pleine forme avec tout de suite quelques scènes de tortures, ses fameux « dam’it» , « on n’a pas le temps»  et « on n’a pas le choix» , ses personnages qui cachent forcément quelque chose et ses traîtres qui vont bientôt se dévoiler … tout comme la menace terroriste des premiers épisodes sera évidemment l’arbre qui cache la forêt avec des implication politiques plus importantes qu’on ne pouvait le penser.

24 – Live another day, critique

La recette n’a pas changé d’un poil à ceci près que tout est ramassé sur 12 épisodes au lieu de 24. Il n’y a donc pas de temps mort et très peu d’intrigues secondaires qui nous feraient perdre du temps. Ici, Jack (Kiefer Sutherland, égal à lui-même) va à l’essentiel en transgressant toujours la hiérarchie et les règles pour aller libérer Chloé et débusquer les terroristes comme il en a l’habitude. Pour les fans, peu de surprises, juste un peu d’adrénaline sur un terrain balisé que l’on parcoure à toute vitesse sans laisser de place aux bons sentiments.

24 – Live another day, critique

Ainsi, les retrouvailles entre Jack et Chloe (qui adopte maintenant le look gothique de hacker en fuite) se feront à la vitesse de la lumière pour repartir dans une relation de travail que l’on connait et que l’on apprécie. De la même manière, sa rencontre avec le président Heller qu’il avait connu sénateur ne vont pas avoir le temps de nous émouvoir et l’intrigue liée à son ancien amour Audrey, fille du président, n’est pas le centre de l’intrigue et les conséquences du derniers épisodes seront assez précipités pour ne pas se poser trop de question et ne pas s’appesantir sur les destins des personnages. Du côté des nouveaux personnages, pas le temps de mettre de relation en place non plus et ceux-ci correspondent donc bien aux archétypes de la série depuis les débuts à l’instar de la nouvelle venue Yvonne Strahovski échappée de Chuck et Dexter qui reprend un peu le même personnage qu’était feue Renée Walker.

24 – Live another day, critique

Evidemment, on pourra reprocher à la série de ne pas avoir vraiment changé et de rester dans le même état d’esprit post-11 septembre qu’à ses débuts, sans d’adapter au monde d’aujourd’hui … mais ça aurait été nier ce qu’est 24 depuis ses débuts et se mettre les fans à dos. Alors oui c’est un trip un peu régressif à regarder toujours un peu au second degré tellement les ficelles sont toujours aussi énormes, mais ça fait bien l’affaire.

24 – Live another day, critique

Si ce petit retour de 24 n’est donc pas le grand événement qui était attendu au niveau des audiences, c’était tout de même satisfaisant. Complètement fidèle à ce que l’on attend toujours de l’implacable Jack Bauer et des clichés de la séries ce Live another day était finalement une journée habituelle pour notre héros et donc confortable pour les fans, sans surprise, mais toujours dans le rythme.


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