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Publié le 26 juillet 2014 par Petistspavs

Je regardais ce soir, en téléphonant, quelques photos. Les premières photos de D. C'est fou la liberté que nous avions, dès cette première séance. Elle se livrait réellement à moi, alors que je me donnais à elle, ce qui produit des images que je ne peux reproduire ici, sauf exceptions, mais qui relèvent d'une intimité et d'une confiance immédiates. Elle m'est apparue belle, dans sa tenue sexy et avec son accent très particulier. Qui rrroule les R et qui se niche dans les hauteurs de l'aigü, ce qui pourrait être insupportable, mais qui véhicule un charme infini. D. est une femme d'un charme infini.

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Elle est londonienne aujourd'hui, peut-être sera-t'elle d'un pays plus chaud dans quelques mois, va savoir.

Un jour, elle est arrivée ici et son charme était comme une carte de visite, quelque chose d'intime. Parfois, on se donnait rendez-vous à l'extérieur, et mon regard de myope la repérait parce qu'entre toutes les femmes charmantes qui déhambulent vers la Bastille, elle était la plus visible. Manteau rose, chapeau rose, elle tournait le dos mais sa sophistication criait, avec son accent "Hey Michel, je suis là".

Récemment, nous allions faire des photos dans une chambre d'hôtel et quoi dire, sinon qu'à la réception, c'est toujours problématique. Fausse ingénue, elle me demande dans l'ascenceur : "Ils pensent que nous allons faire l'amour ?". Ben évidemment, qu'aurions-nous à faire dans une chambre d'hôtel, toi si belle et sexy, moi si vieux et peut-être envieux, que faire l'amour ? Sauf que nous avions rendez-vous pour faire des photos et, sinon la séquence shibari que tu souhaitais, je ne t'ai pas touchée. Qui peut comprendre ? Une chambre d'hôtel, que nous avons d'ailleurs chamboulée pour en faire un studio, une très jolie fille, nue oui ; des cordes, un lit, une douche et le respect dû à chacun, chacune et à toi. Je ne suis pas certain que tout le monde ait en main les éléments pour comprendre.
Mais on peut se faire plaisir en respectant l'autre.

Plus tard, on faisait la cuisine, quel bonheur. La cuisine, c'était surtout toi, quant au bon bonheur j'espère qu'il était partagé.


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