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Critiques Séries : Utopia. Saison 2. Episode 4.

Publié le 01 août 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Utopia // Saison 2. Episode 4. Four.


Il y a un moment terrible dans cet épisode de Utopia et je pense que c’est bien évidemment les adieux d’Arby à sa femme et à sa fille. Cette scène est cruelle dans le sens où il leurs demande de ne plus jamais utiliser de compte bancaire, de ne plus jamais le contacter, etc. On sent chez Arby qu’il y a une certaine tristesse et ce même si au fond il tente de montrer que tout va bien car tout va mal finalement. Il n’y a pas de place pour Arby dans le monde qu’il a tenté de construire pour sa famille et ce n’était tout simplement pas fait pour lui, il devait rester Arby le vilain, celui qui est capable de tuer n’importe qui sans ressentir la moindre émotion. Son « Where is Jessica Hyde» au début de l’épisode implique qu’il pourrait bien simplement tenter de garder sa soeur en sécurité, loin du Network. Avec le retour de leur père sur le devant de la scène (c’était la grande révélation de l’épisode), je pense qu’il y a largement de quoi faire, cet épisode cherchant surtout à préparer la suite de la saison plutôt qu’autre chose. Cet épisode nous révèle également que le Network a la famille de Dugdale retenue en captivité et que tout ce qu’il a fait jusque là c’est simplement pour les garder en vie. Au fond, le Network force les gens à faire ce qu’ils font. C’est peut-être ce qu’il y a de plus horrible là dedans. Surtout quand on voit qu’ils sont vraiment prêt à tout avec la violence nécessaire.
La mise en abîme de la violence reste fascinante mais cet épisode n’est pas ce que Utopia a fait de plus dense dans le domaine, bien au contraire. La famille de Ian est elle aussi au centre de l’histoire, que cela soit sa famille biologique ou encore celle qu’il a construit avec Becky et Grant. Par ailleurs, avec le meurtre d’ouverture de l’épisode, je suppose qu’il n’est pas bête de dire qu’au fond personne n’est vraiment sain et sauf dans cette série, surtout quand on a une famille. Le Network est capable de l’assassiner sans vergogne, à la fois pour protéger ses intérêts mais aussi, et j’en ai bien l’impression, par pur plaisir. Est-ce que Dugdale pensait vraiment que le Network était terminé ? C’est une question qu’il est difficile de solutionner. En effet, Milner lui parle comme s’il était toujours dans le secret mais croyait-il réellement que Janus n’était plus dans cette histoire de vaccin ? Telle est la question. En tout cas, Utopia parvient à engager de nouvelles conversations, tout en faisant débarquer un personnage que l’on n’avait pas vraiment cru revoir de si tôt, je parle bien évidemment du père de Arby et Jessica. Cette dernière est prête. Je me demande ce qu’elle nous prépare pour les deux derniers épisodes de la saison mais ce qui est fascinant avec ce personnage c’est qu’elle est imprévisible.

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Et c’est ça que j’aime avec Utopia. Ce que l’on découvre par ailleurs dans cet épisode c’est que Carvel est un survivant de l’Holocauste. Est-ce réellement important ? Pas forcément mais cela permet aussi de faire un parallèle assez intelligente avec ce qui se passe ailleurs dans Utopia. Wilson Wilson de son côté me fait toujours autant rire. Disons que c’est un personnage que l’on pourrait vraiment mettre dans les aspects les plus drôles de Utopia. Mais est-ce suffisant ? Non. Du coup, Wilson Wilson apparaît presque devenir le nouveau Mr. Rabbit alors que le personnage est en train de devenir tout ce que l’on peut ne pas aimer chez certains personnages de cette série. Il pourrait en tout cas devenir un personnage beaucoup plus important par la suite, notamment vis-à-vis d’une Milner complètement perdue. Finalement, cet épisode utilise encore une fois une photographie magnifique, comme on pouvait l’attendre de la part de la série. Je ne sais pas ce qu’il faut attendre de la suite de la saison mais en tout cas il y a énormément de belles choses à droite et à gauche, tout en laissant Utopia comme elle a toujours été, à la fois psychédélique et violente.
Note : 7/10. En bref, une transition réussie.


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