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Critiques Séries : The Killing. Saison 4. Episode 1. Blood in the Water.

Publié le 02 août 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Killing (US) // Saison 4. Episode 1. Blood in the Water.


L’histoire de The Killing pourrait faire une très bonne saga estivale. En effet, AMC avait annulée la série à l’issue de la saison 2 avait de revenir sur sa décision et finalement de décider d’en faire une troisième. On se demande même si à l’issue de la première saison ils n’avaient pas baissé les bras à cause des audiences en demi-teinte (mais étant donné que le public avait été froissé qu’il n’y ait pas de conclusion à l’histoire, ils étaient obligé de renouveler). Puis AMC a annulé la série de nouveau l’an dernier, sauvagement je dirais même. Surtout quand on voit le cliffangher de fin de la saison 3. Mais heureusement que le preux chevalier Netflix était dans les parages pour donner une chance aux fans d’avoir une vraie dernière saison de six épisodes cette fois faisant suite directement à la fin de la saison précédente. Enfin, directement de quelques heures. En effet, à l’issue de la saison 3, Sarah Linden avait pris la décision de tuer purement et simplement le serial killer et accessoirement petit ami James Skinner plutôt que de l’arrêter. C’était tout de même surprenant, surtout qu’au fond Linden reniait une partie de ses principes. Et Stephen Holder, son partenaire l’a alors aidé à tout couvrir. Je me souviens encore de la scène finale. Elle était brutale, comme s’il manquait une partie de l’épisode.
Je me souviens être devenu fou à la recherche de ce qui aurait pu être des minutes manquantes dans l’épisode mais il n’en est rien. Bien au contraire, c’était un cliffangher, une façon de nous dire que The Killing n’avait pas terminé sa route encore. Et le moins que l’on puisse dire de ce point de vue là c’est que le tout est réussi. L’introduction de cet épisode est brutale comme on pouvait l’attendre. Linden a du mal à se faire au fait qu’elle vient de tuer quelqu’un et qu’en plus de ça, elle vient de cacher le corps de cet homme qui fût aussi son amant. Holder tente de son côté de faire bonne figure et d’être l’homme de la situation. C’est pourquoi il tente tout au long de l’épisode de rassurer Linden. C’est une très belle histoire qu’il y a entre ces deux personnages mine de rien. Mais comme cette aventure n’est pas seule, ils sont maintenant mis sur une tout autre affaire, celle d’une famille brutalement assassinée dont le seul rescapé est le fils, un cadet dans une école militaire de la région, perdue au fond de la forêt : Kyle Stansberry (incarné par Tyler Ross). Nous plonger dans une école militaire aurait pu faire un peu NCIS sur les bords mais il n’en est rien. Bien au contraire, toute cette histoire fonctionne comme sur des roulettes.

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Pourquoi, tout simplement car la scène de crime est déjà assez choquante et permet de donner au téléspectateur un vrai coup de fouet. Mais aussi car l’on ne peut pas penser que le personnage de Kyle est le responsable de ce quadruple homicide. Ce n’est tout simplement pas possible. Et puis ce serait beaucoup trop facile. Alors c’est pourquoi la tâche ne va pas être facile, surtout quand on sait à quel point la directrice de cette école, incarné par Joan Allen, n’est pas très commode. Mais justement, le fait qu’elle ne soit pas très commode rend le tout assez curieux. On a envie de savoir ce qu’elle cache et ce que l’école cache réellement. La petite discussion entre Holder et un élève en dit presque long mais ce n’est pas seulement ça. C’est quelque chose d’assez différent et de bien plus impressionnant à mon goût. En tout cas, j’ai parfois l’impression de découvrir à nouveau The Killing dans ce premier épisode. Comme si la série s’était complètement réinventée. C’est quelque chose que j’aime beaucoup et que j’ai envie de voir dans la suite de la saison 4. Je vais y aller un peu plus doucement qu’avec toutes les séries de Netflix pour le coup. En effet, je pense vous parler des épisodes un à un, comme je pouvais le faire habituellement pour la série lorsqu’elle était encore diffusée sur cette satanée chaînée appelée AMC (tueuse de talents… ).
Note : 9/10. En bref, froid, cinglant, l’ambiance est là, les personnages plus à fleur de peau que jamais. Très réussi.


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