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Devil Times Five/Cinq Fois la Mort

Publié le 04 août 2014 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 1974
durée: 1h30

l'histoire: Cinq enfants et adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes à la suite d'un accident de la route. En provenance d'un institut psychiatrique, ils devaient être transférés lorsque le chauffeur by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> perdit le contrôle du bus. Après une série de tonneaux, le véhicule finit sa course dans les bois environnants recouverts d'une épaisse couche de neige. Le chauffeur est visiblement mort à la suite du choc, mais les gamins s'en tirent parfaitement indemnes. Ils s'extirpent du car, l'un d'entre eux dépouillant le chauffeur de sa montre. Car, en plus d'être mentalement perturbés, nos cinq lascars sont aussi d'authentiques délinquants, mineurs en ce qui concerne leur âge, majeurs si l'on se réfère à leurs actes. Ils prennent plaisir à tuer, et pour eux c'est un jeu comme un autre.

la critique d'Alice In Oliver:

Les enfants tueurs et psychopathes est un thème souvent exploré par le cinéma horrifique. A ce sujet, le noble Septième Art peut s'appuyer sur de solides références, entre autres, Le Village des Damnés de Wolf Rilla en 1960 et Les Révoltés de l'An 2000 De Narciso Ibanez Serrador en 1977.
Les enfants meurtriers est un thème pour le moins délicat et tabou, mais qui connaîtra son heure de gloire dans les années 1970. Preuve en est avec Devil Times Five, réalisé par Sean MacGregor et David Sheldon en 1974. En France, le film est aussi connu sous le nom de Cinq Fois la Mort.

La tonalité de Devil Times Five est assez particulière. En effet, visiblement, Sean MacGregor et David Sheldon hésitent entre le film d'horreur très sérieux et le gore, parfois un peu potache malgré lui dans la veine des longs-métrages Grindhouse. 
Le propos de Devil Times Five est donc assez ambigu, d'autant plus qu'il semble être plus ou moins une copie des Tueurs de l'Apocalypse, réalisé par Ed Hunt, puisqu'il reprend peu ou prou le même scénario. Pour l'anecdote, le tournage du film fut assez houleux. A la base, seul Sean MacGregor devait être aux commandes du film.

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Au bout de quelques semaines de tournage, le cinéaste est viré pour de nombreux désaccords avec la production. Qu'à cela ne tienne, Sean MacGregor est donc remplacé par David Sheldon qui n'est même pas crédité au générique. Celui-ci tourne de nouvelles séquences pour un film jugé trop court et inabouti. Visiblement, Devil Times Five part avec un sérieux handicap.
Reste à savoir si le film est bel ou bien la catastrophe annoncée. En l'occurrence, Devil Times Five est au mieux une grande déception, au pire un petit navet, qui souffre de la comparaison avec ses nombreux concurrents.

Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Cinq enfants et adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes à la suite d'un accident de la route. En provenance d'un institut psychiatrique, ils devaient être transférés lorsque le chauffeur by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> perdit le contrôle du bus.
Après une série de tonneaux, le véhicule finit sa course dans les bois environnants recouverts d'une épaisse couche de neige. Le chauffeur est visiblement mort à la suite du choc, mais les gamins s'en tirent parfaitement indemnes. Ils s'extirpent du car, l'un d'entre eux dépouillant le chauffeur de sa montre.

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Car, en plus d'être mentalement perturbés, nos cinq lascars sont aussi d'authentiques délinquants, mineurs en ce qui concerne leur âge, majeurs si l'on se réfère à leurs actes. Ils prennent plaisir à tuer, et pour eux c'est un jeu comme un autre.
Au niveau de la distribution, pas grand chose à signaler si ce n'est peut-être la présence du jeune Leif Garrett, encore un bambin à l'époque, mais qui connaîtra une petite carrière au cinéma avant de sombrer définitivement dans l'oubli à la fin des années 1970. La violence est ici abordée sous le signe de la perversion psychopathique.

Clairement, nos petits bambins en culottes courtes ne font pas dans la dentelle. Pourtant, à aucun moment, le film ne fournit une explication sur l'origine de la pathologie de ces jeunes gosses meurtriers. Ce qui est assez dommage. Ensuite, la mise en scène est loin d'être irréprochable.
Certaines séquences de crimes sont beaucoup trop longues et sont parfois tournées au ralenti. Ce qui atténue l'effet escompté, à savoir choquer le public. De ce fait, Devil Times Five apparaît comme un film totalement désuet aujourd'hui. Dans le même genre et en beaucoup plus réussi, on lui préférera largement le superbe Les Révoltés de l'An 2000, que j'ai déjà cité.
En l'état, Devil Times Five n'est pas forcément une sombre bouse. C'est juste un film sans grand intérêt avec toutefois un certain potentiel, hélas très peu exploité.

note: 06/20
note naveteuse: 11.5/20


Devil Times Five par crazedigitalmovies


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