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“Ca a l’air bien”

Publié le 07 août 2014 par Cecile Berthelon @walinette

(à dire avec la voix de Pierre Richard, QUI me trouve le titre du film ? hum ? réponse en fin de billet)

Donc il y a quelques semaines, j’ai été prise d’une pulsion verte. La faute au bouquin “zéro déchet”. A peine le premier chapitre terminé, je me suis retrouvée 20 bornes plus loin (et oui, en pleine campagne, va trouver un magasin bio près de chez toi) à La vie Saine ou assimilé.
Alors Ok, les légumes, nouilles en vrac, tout ça : je veux bien. C’est facile.
Après je suis passée au rayon beauté. Je m’étais dit : sur quoi je peux faire rapidement et pour commencer un effort ? Voyons.

cotons

J’ai acheté 3 trucs, dont ce que vous voyez ci-dessus. Je passe le prix, hein, la démarche écologique vaut bien ça.

=> Donc déjà : le “coton” à démaquiller lavable*. Autrement dit le bidule réutilisable qui va allègrement remplacer ton Demak’up. Ce sont des carrés de coton éponge, doublés et cousus ensembles. Ils sont vendus avec un filet pour les passer en machine, tranquille, genre à 60° avec tes draps ou tes serviettes. C’est prometteur.
Certes.
SAUF QUE.
- Déjà, comme ça absorbe pas mal, tu mets plus de produit (de l’eau micellaire dans mon cas, m’est avis que ça doit mieux passer avec un lait), le coton classique absorbe aussi, ok, mais là l’éponge, ça rend rien.
- Ensuite et bien ça PELUCHE, et les 2 faces glissent l’une sur l’autre. Du coup tu n’as pas franchement l’impression que ça nettoie bien (sans compter que sur ma peau sensible ça irrite plus aussi)
- Et pour finir, et bien le fond de teint ou le mascara, il est connu que c’est coriace comme tache. Donc à moins de vider ton eau écarlate dessus (on a connu plus écolo), et bien ils restent tachés.
====> PAS CONVAINCUE.

Si vraiment on veut faire écolo et continuer à se maquiller, ma suggestion : de l’huile d’olive et un coton classique (tant pis) pour enlever le mascara et pour le reste on utilise la crème à tout faire Embryolisse : on humidifie le visage, une noisette de crème dans la paume, on masse et on rince avec une éponge naturelle. C’est ce que je faisais à un moment, il faudrait que je m’y remette.

=> Ensuite, j’avais acheté des serviettes hygiéniques (ouiiii, je sais, la moon cup, tout ça… on verra plus tard) SUEDOISES, recyclées, compostables, tout ça, vous voyez le genre. Le genre dont le fond reste scotché au slip quand tu l’enlèves (bonjour le résultat) et qu’il faut changer 2 fois plus souvent.

=> Enfin, j’ai pris un shampoing, bi-phasé que tu dois secouer avant et en conditionnement verre. Pas de souci. Sauf que c’était sensé être nourrissant, cheveux secs et abîmés et que je me suis retrouvée avec de la paille. J’ai maintenant un flacon moitié plein (ou moitié vide, c’est selon), dont je ne sais que faire.

Vous voulez que je vous dise ? Même avec la meilleure volonté du monde, c’est pas gagné.

PS : ah oui => “Je suis timide mais je me soigne”. Ca y est, j’ai attrapé le virus franchouille des vacances, après Le grand blond avec une chaussure noire”, il parait qu’on va se retaper tous les Gendarmes

* et apparemment je ne suis pas la seule à ne pas être convaincue.


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