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RIP Robin Williams

Par Bigreblog

Bonjour mes ptits Bigronautes!

Oui, il fallait bien que j’y passe aussi. Après l’annonce de la mort de l’un de mes acteurs préférés hier, il fallait que je lui rende un hommage, si petit soit-il, sur le blog. Mais je voulais attendre que la tristesse laisse place au deuil, pour que j’évite de m’épancher un peu trop comme je sais si bien le faire…

Robin Williams faisait partie de ces acteurs de mon enfance que je pensais immortels, comme Bob Hoskins d’ailleurs, qui nous a quittés il y a quelques mois. Cette perte de deux de mes héros en si peu de temps m’a rendue très triste, notamment au vu des circonstances de leur mort.

Mais ne nous enfonçons pas dans les mauvais sentiments et les larmes. A la place, rendons hommage à Mister Williams en parlant de son travail si merveilleux…

Alors, cliquez donc!

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En 1987, Robin Williams apparait dans le premier film qui lui vaut d’être récompensé aux Golden Globes: Good Morning Vietnam, dont on ne peut que se souvenir du mythique cri matinal éponyme.

En 1989, il bouleverse la planète entière dans The Dead Poets Society (Le Cercle des Poètes Disparus en VF) dans lequel il interprète John Keating, professeur de poésie si inventif, sensible et artiste dans l’âme.

En 1992, il voice Genie dans Aladdin, et gagne même un Saturn Award pour sa performance qui, il est vrai, est l’une des plus comiques des Disney réunis.

En 1995, il est Alan Parrish, petit garçon perdu dans un jeu et devenu grand dans le classique Jumanji, le film qui aura marqué et fait peur à plusieurs générations, la mienne incluse.

En 1997, il gagne un Oscar pour sa prestation dans Good Will Hunting, où son personnage, ironiquement, porte le nom de Sean Maguire…le Robin Hood de OUAT. So what?

La même année, il sort Flubber, le film de Disney le plus méconnu et le plus barré des années 90. Robin y est Philip Brainard, un savant un peu fou qui a conçu le flubber, une substance visqueuse au grand sens de l’humour. Et qui n’a jamais pleuré quand Wibo meurt se prend une raclée.

En 1998, c’est Dr Patch, le docteur des enfants avec son nez de clown, un film émouvant et qui fait verser plus d’une larme dans son sillage…

En 2002, il change totalement de registre avec Insomnia de Christopher Nolan, un thriller vraiment dérangeant qui m’aura empêché de dormir quelques nuits…

Récemment, on l’aura vu dans les franchises de La Nuit au Musée (où il incarne Théodore Roosevelt) et de Happy Feet (Lovelace, le pingouin superstar et supercon). Et dans The Butler, il incarne le Président Eisenhower.

(Afin de lui rendre un hommage posthume, je place la bande-annonce de Night at the Museum 3 qui sortira fin de cette année…)

Mais il y a trois rôles qui m’ont particulièrement marquée en tant qu’enfant et toujours aujourd’hui, en tant que grande enfant…

Mrs Doubtfire tout d’abord. Qui n’a pas rit aux larmes et pleuré des barriques devant ce film est soit un menteur, soit un alien, soit les deux. On peut dire sans se tromper que Williams y est au sommet de son art comique. Et la danse de l’aspirateur est resté un moment mythique et inégalé dans l’Histoire du cinéma.

L’Homme Bicentenaire ensuite. Ce film m’a particulièrement marquée parce qu’il n’est finalement pas si loin de ce que l’on peut "espérer" dans les années futures: des robots de plus en plus sophistiqués qui, un jour peut-être, seront finalement devenus humains. Ce film m’a fait pleurer plus que je ne peux l’avouer, et je suis toujours heureuse de le revoir malgré les larmes.

Mais mon préféré incontesté, c’est Hook. Sorti l’année de ma naissance (en 1991), ce film rassemble trois de mes acteurs fétiches sous un seul toit: Robin Williams donc en Peter Pan qui a grandi mais qui garde son âme d’enfant malgré tout (comme nous tous); Bob Hoskins en Monsieur Mouche (‘pauvre de Mouche…mais, c’est moi Mouche! pauvre de moi!’); et Dustin Hoffman qui incarne le meilleur Captain Hook de l’Histoire…sérieusement.

Bref, voilà… On pourrait parler de ce génie comique pendant des mois et des années dans en avoir faire le tour. Mais ce que l’on peut faire, nous, depuis notre chez-nous, c’est lui rendre hommage en regardant ses films et toujours, en riant aux éclats…



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