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Le carnet de lecture de… lou vernet

Par Carnetdelecture

Les carnets de lecture de... propose à un auteur de nous parler de sa bibliothèque, des livres qui l'ont marqué et de son rapport à la lecture et à l’écriture.

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Aujourd'hui, découvrez le carnet de lecture de Lou Vernet, auteure d'Un arc-en-ciel et des ombres flottantes

Combien de livres compte votre bibliothèque ?

Jamais compté, peut-être mille... mais de tout façon, pas assez ! 

Rigolant

Quels sont vos livres préférés ? Pourquoi ?

C’est une question impossible à trancher. Plutôt des auteurs cultes dont je ne me lasse pas et des livres, qui, à des moments opportuns, ont bouleversé ma vie. Notamment Gilbert Cesbron à 20 ans qui a déterminé mon envie d’écrire.

Quel est votre livre de chevet actuel ?

Jamais un seul mais plusieurs, selon mon envie (humeur ?) du jour. En ce moment : « Le chardonneret » de Donna Tartt en même temps que « Le sourire Etrusque » de José Luis Sampedro et « Un sur deux » de Steve Mosby.  Avec déjà en prévision d’intercaler « Des enfants trop parfaits » de Peter James.

Comment choisissez-vous les livres que vous lisez ? Consultez-vous parfois les blogs littéraires ?

Un article lu, une recommandation faite, un titre accrocheur, un cadeau d’ami, tout est bon pourvu que le geste premier soit la spontanéité. Un livre m’appelle, je ne le cherche jamais.

Avez-vous un lieu de lecture préféré (lit, bain, jardin…) ?

Le lit. Tous les soirs.

À l’heure où les liseuses et les bibliothèques se côtoient, que représente le livre numérique pour vous ?

Une belle opportunité, pour les jeunes auteurs comme moi, de se faire connaitre. Mais j’avoue, plus que tout, aimer tenir un livre entre les mains

Qu’est-ce qui vous a amené à écrire et à laisser vous-même une trace dans la bibliothèque des autres ?

La  prétention de croire que ce que j’ai à raconter puisse changer un petit bout du monde de chacun.

Quelle place occupe l’écriture dans votre vie ?

Toute la place. C’est une passion autant qu’une nécessité. Même comme je n’arrive pas à écrire, à me mettre à table, ma tête écrit en permanence, transforme tout en mots et en images. Je n’ai jamais su quoi faire d’autre.

Parlez-nous de votre premier roman policier Un arc-en-ciel et des ombres flottantes… Comment est-il né ? Où puisez-vous votre inspiration ?

Il est né comme tous mes autres romans. D’un mot sur lequel j’ai rebondi, d’une image qui s’est imposé à moi, d’un événement vécu qu’il me fallait absolument transcender. J’ai posé un mot, puis une phrase et le reste s’est enchaîné. Tous mes écrits me surprennent. Ils naissent d’une impulsion qui ne s’épuise qu’au mot Fin.

Ce roman a été publié aux Editions Bookstory et donc d’abord au format numérique, pourquoi avoir fait ce choix ?

Parce que tous les éditeurs qui m’ont reçus dans leur bureau ont eu à peu près les même mots « Vous avez du style, ne lâchez pas l’affaire, vous réussirez, continuez et revenez-nous voir avec la bonne histoire... là il manque encore un peu de ci ou un peu de ça... vous n’entrez pas dans un public déjà acquis... pas dans la bonne case !...».

Grâce à Bookstory, je montre que ce public existe et qu’il aime. Au début ce n’était que 30 ou 40 personnes, mon entourage, aujourd’hui j’ai dépassé les 200 exemplaires en touchant un réseau d’inconnus. A mon niveau de communication, Bookstory et Facebook, j’ai réussi à faire vivre mon roman. Imaginez si un éditeur y mettait son grain de sel... dans 3 ou 4 romans, il existerait ce public de lecteurs acquis. J’ai dix autres romans en attente 

Rigolant

Lorsque vous entamez l’écriture d’un roman, savez-vous toujours comment il se terminera ?

Jamais. Je suis surprise à chaque chapitre de la même façon que le lecteur découvre l’histoire. J’ai une idée du propos du livre, du message que je veux faire passer mais absolument pas le plan construit. C’est arrivé pour un seul de mes livres et j’avoue que c’est confortable pour l’écriture. On a plus qu’à remplir les mots sous chaque chapitre. Mais c’était un coup d’essai que je n’ai jamais renouvelé. Je fais bien plus confiance à mon inconscient qui sait toujours mieux que moi où je vais !

Vous dites « Je veux partir. Loin. Ailleurs. Partir comme on voyage. » et votre parcours personnel est fait de nombreuses expériences et de voyages à travers le monde. L’écriture est-elle aussi un moyen de voyager ?

Oui. La plus grande. Il y a tant d’inconnus, de possibles. C’est un monde en soi qui dépasse les limites de la compréhension et qui permet autant de rêver que d’apprendre, de s’affirmer que de se remettre en question.  C’est une bulle, un cocon et en même temps une porte ouverte sur le monde. On y entre et on en sort autant de fois qu’on le souhaite. C’est l’endroit où je grandis le mieux. Il me protège de la réalité brute et m’aide à y réfléchir plus sereinement. C’est un voyage intérieur qui permet de mieux appréhender celui qu’on fait tous à l’extérieur, en allant vers l’autre.

Avez-vous d’autres projets d’écriture ?

Oh oui plein... ce ne sont pas les idées qui manquent. Si je n’avais pu faire que ça, écrire, ce n’est pas dix mais vingt ou trente bouquins que j’aurai écrit... mais il faut gagner sa vie et ça c’est déjà une toute autre histoire 

Rigolant
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Où peut-on vous retrouver (site, page Facebook, blog…) ?

Un petit mot pour les lecteurs du blog Carnet de lecture?

Je citerai une de mes devises préférées : "Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée". Henry James 


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