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le PS vient de déclarer la guerre aux classes populaires : réagissons !

Publié le 28 août 2014 par Mister Gdec
cliquez donc sur l'image, pour voir à quoi ressemble un socialiste réactionnaire, un fauxcialiste orthodoxe dans son jus...

cliquez donc sur l’image, pour voir à quoi ressemble un socialiste réactionnaire, un fauxcialiste orthodoxe dans son jus…

There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning. (Il y a une lutte des classes aux Etats-Unis, évidemment, mais c’est ma classe, la classe des riches qui a mené la lutte. Et nous sommes en train de gagner). (Warren Buffet dans une interview de CNN, le 25 mai 2005)

De toute évidence la classe en question a gagné, y compris le pouvoir, en France, avec l’arrivée au Ministère de l’économie d’un Macron, pour exemple purement fortuit... Ne leur dénions pas cependant une logique idéologique. Ce n’est certainement pas un hasard si ce concept de lutte des classes est réfuté par les fauxcialistes.  Pourtant de gauche (mais cette "vieille lune" aussi est contestée par ces gens là…) l’idée de lutte des classes n’existe pas pour eux pour de très bonnes raisons puisqu’elles sont tout à fait personnelles, à savoir la défense de leurs propres intérêts (Cahuzac, contrairement à ce que l’on a laissé croire, n’était pas un cas isolé…). Il devient en effet évident aux yeux de tous (sauf bien entendu à ceux dont ce positionnement politique sert les intérêts…) que nous sommes gouvernés par des riches, pour des riches, et que la notion d’intérêt collectif, de socialisme dans sa conception historique, c’est à dire de celui qui s’adressait aux classes populaires avec  pour préoccupation d’améliorer leurs conditions de vie, la notion de progrès social donc, est devenue caduque, nulle et non avenue pour le gouvernement. Sa politique économique et les intentions (déjà…) dévoilées de l’à-peine nommé ministre de l’économie en témoigne de manière plutôt brutale :

CaptureSi l’on y ajoute la danse du ventre d’une lascivité écœurante de la part du premier ministre devant un Medef qui jouit tant il n’a plus assez  d’yeux depuis hier  pour sa nouvelle Chimène, et la boucle est bouclée et le crachat sur nos têtes pas seulement symbolique. Et qu’on ne me fasse pas le procès ridicule si ostensiblement opposé à tout gauchiste qui se respecte selon lequel nous haïrions les entreprises. C’est absurde : nous travaillons. Au risque d’en étonner plus d’un, nous avons un cerveau. Nous savons que ce sont les entreprises qui créent des emplois… ou qui devraient. Car rappelons au passage à ces braves gens qui nous prennent pour des billes que dans bien des départements, les plus gros employeurs ne sont pas des entreprises, mais des établissements publics, comme les hôpitaux, par exemple… Grave défaite purement factuelle de la pensée libérale, à moins de transformer tous nos hôpitaux en cliniques privées, ce qui parait en bonne voie, au train si libéral où vont les choses… Mais je m’égare.  Nous ne parlons pas ici de petites entreprises à taille humaine dont le Medef n’est répétons le pas du tout le représentant. J’ai moi-même dirigé une petite entreprise et cela ne fait pas de moi un immonde capitaliste, surtout quand on gère la fonction comme je l’ai fait. Je veux parler de ces entreprises prédatrices, supports de banques sans morale et sans mémoire, dont celle de Gattaz est un condensé illustrateur. Celui qui voulait il y a peu supprimer le smic et se posait en adepte de la modération salariale sauf pour lui-même a en effet un curieux sens du patriotisme fiscal… Et nous abandonnerions le pouvoir et notre futur à ces gens là ? Qui ne sont forts que parce que nous sommes si faibles ? Car ne tournons pas autour du pot : notre lâcheté et notre résignation fait leur force. La preuve : quels résultats concrets ont donné nos mobilisations, fussent-elles d’ampleur, comme celles contre la réforme des retraites ou celles du Front de gauche à la Bastille ? Il devient plus qu’évident que la parole populaire n’est pas très écoutée par ce gouvernement, et qu’elle le sera de moins en moins, bien moins que celle des grands patrons, qui à présent dirigent la France bien plus visiblement et concrètement que les politiques. Aussi, il est grand temps de déclarer la guerre aux patrons et aux banquiers prédateurs, dont Macron et Gattaz ne sont que des prête-noms, les symboles d’un système qui court à sa perte. Et si on la précipitait un peu ?

487523_507384652656018_2028383024_nIl est temps de reprendre avec un minimum d’ambition et de refus du fatalisme la lutte des classes, pour que ce soit nous qui, bientôt, enfin, l’emportions. De manière aussi forte et symbolique que ce qui vient de se passer sous nos yeux ces dernières années, sous Sarkozy comme sous Hollande. Marre de se faire plumer sans réagir…

Comme symbole politique, nommer ainsi ministre de l’Économie un ancien haut responsable de la banque Rothschild après avoir tenu le discours du Bourget, c’est une faute aussi énorme que si, après avoir fait campagne pour le mariage gay, François Hollande avait nommé Christine Boutin ministre de la Famille. (Thomas Guénolé)


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