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Dr. Lamb

Publié le 31 août 2014 par Olivier Walmacq

dr lamb

genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
Durée: 1h30
Année: 1992

Synopsis: L’histoire d’un chauffeur de taxi travaillant de nuit qui massacre les jeunes filles ayant le malheur de le croiser. Après les avoir assassinées, il photographie les corps mutilés. L’assistant qui développe les photos va être horrifié et va avertir la police. Arrété, il va alors passer aux aveux et va raconter son histoire sous forme de flaskbacks.  

La critique d'Alice In Oliver:

On ne présente plus la catégorie 3 sur ce blog. En effet, par le passé, nous avons déjà évoqué plusieurs films, et plus précisément deux grands classiques de ce genre si particulier: The Untold Story et Ebola Syndrome. Derrière ces deux films trash et extrêmes, on trouve un réalisateur de talent, un certain Herman Yau. Toutefois, la catégorie 3 ne compte pas que des bons films.
On trouve aussi de sérieux navets. Hélas, Dr. Lamb, réalisé par Danny Lee et Billy Tang en 1992, est de ceux-là. Pourtant, le film est considéré comme l'un des fleurons de la catégorie 3. Difficile de vous dire pourquoi...

Dans le même genre, on lui préférera d'autres titres, certes moins connus, mais largement supérieurs. Au hasard, nous citerons Daughter Of Darkness, Red To Kill, Run and Kill ou encore Star of David: hunting for beautiful girls. Autant le dire tout de suite: Dr. Lamb est un ratage presque complet.
C'est un peu... pardon... beaucoup... et même énormément une merde ! Désolé d'être aussi grossier. Néanmoins, Dr. Lamb est lui aussi un film vulgaire et profondément putassier, mais j'y reviendrai... Au niveau de la distribution, ce long-métrage hong-kongais réunit Simon Yam, Danny Lee (donc à la fois devant et derrière la caméra) et Kent Cheng.

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Le scénario de Dr. Lamb s'inspire de faits réels et donc de la véritable histoire d'un tueur en série, chauffeur de taxi à ses heures perdues. Evidemment, impossible de ne pas penser à Taxi Driver de Martin Scorsese. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Attention, SPOILERS !
L’histoire d’un chauffeur de taxi travaillant de nuit qui massacre les jeunes filles ayant le malheur de le croiser. Après les avoir assassinées, il photographie les corps mutilés. L’assistant qui développe les photos va être horrifié et va avertir la police. Arrété, il va alors passer aux aveux et va raconter son histoire sous forme de flaskbacks.

Au niveau du scénario, pas de surprise ! Nous sommes bien en présence d'un film de la catégorie 3. Les personnages, quels qu'ils soient, sont tous profondément mauvais et abjects. Même les policiers se révèlent presque aussi barbares et cruels que le serial killer de service.
C'est une thématique que l'on retrouvait déjà dans The Untold Story et Ebola Syndrome. Le seul problème, c'est que l'interprétation est au mieux caricaturale. En l'occurrence, Danny Lee joue un flic redresseur de torts. Ce n'est pas forcément le plus mauvais acteur du film. Pourtant, son interprétation laisse sacrément à désirer. Toutefois, la palme de la médiocrité revient à Simon Yam.

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C'est lui le psychopathe "dézingué du bulbe" (je viens d'inventer l'expression...). Dans ce rôle, Simon Yam copie le jeu d'Anthony Wong, un autre acteur célèbre de la catégorie 3. Malheureusement, son imitation prête surtout à sourire, tant Simon Yam verse dans l'excès et la caricature involontaire.
C'est très simple: il n'est jamais crédible dans la peau de ce tueur en série en proie à des fantasmes morbides. Même le scénario ne présente aucun intérêt puisque le vrai coupable est connu dès les premières minutes du film. La suite ? Le film tente alors de maintenir une certaine tension en multipliant les séquences de boucherie.

Certes, on relève ici et là plusieurs séquences assez gerbantes, il faut bien le reconnaître. Hélas, certaines scènes sont peu crédibles. C'est par exemple le cas lorsque les policiers retrouvent les morceaux de tétons de certaines jeunes femmes sauvagement assassinées par le chauffeur de taxi psychopathe. Sincèrement, impossible de ne pas s'apercevoir qu'il s'agit de prothèses en plastique.
Bien sûr, Dr. Lamb propose également plusieurs séquences de tortures assez gratinées. Le seul problème, c'est que le film sombre sans cesse dans l'hystérie générale afin de masquer ses nombreuses carences, entre autres, son absence totale de scénario et une interprétation complètement "nazebroque". Bref, un film de la catégorie 3 à éviter de toute urgence.

Note: 01/20


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