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Mon Ciné Club #13

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Voici donc les nouvelles « victimes » de mon Ciné Club :

affich_25459_112 Years a Slave (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

C’est encore une fois avec pas mal de retard que je regarde un film multi-récompensé. C’était pourtant pas faute d’avoir envie de le voir. Entre la présence de Steve McQueen derrière la caméra et celle de mon Benedict Cumberbatch chéri de l’autre côté, 12 Years a Slave avait de quoi attirer mon attention. Bref, retard rattrapé puisque je me suis enfin penchée sur ce biopic retraçant la vie de Solomon Northup. Homme noir libre qui est kidnappé et se retrouve obligé de travailler en tant qu’esclave dans les plantations. Son calvaire aura duré 12 ans (comme le titre l’indique) et le cinéaste veille à ne rien nous cacher de ces 12 longues années de calvaire. Solomon aura été obligé de subir, comme de nombreux esclaves, les pires humiliations et traitements. Pourtant, de temps en temps, une petite étincelle d’espoir tant à nous faire penser que de meilleurs lendemains sont possible. Le film demeure assez classique dans sa construction. Il se repose essentiellement sur la prestation des acteurs qui est assez incroyable ainsi que sur des scènes qui nous coupent le souffle / nous font honte… A l’image, de celle où Solomon (Chiwetel Ejiofor) est à demi pendu. Il est clair que le film n’a pas volé ses nominations et récompenses. Si 12 Years a Slave est une adaptation plus que réussie des mémoires de Solomon, je regrette juste qu’il n’ait pas vraiment donné un regard nouveau sur la question de l’esclavage aux Etats-Unis.

American Hustle (cliquez ici pour voir la bande-annonce)affich_25313_1

Voici encore un film largement représenté lors des différentes cérémonies de récompenses du début de l’année que je n’avais toujours pas vu. Pourtant, c’était pas faute d’en avoir entendu le plus grand bien par l’un de mes amis. La première chose qui m’a bien scotché, c’est encore une fois la métamorphose de Christian Bale. Ce mec est un véritable caméléon. Ma cote d’amour concernant David O’Russell ne cesse d’augmenter avec le temps.  Il nous entraîne dès les premières minutes dans cet univers très 70′s et très gangsta que ce soit via les costumes, les décors ou la bande-son. American Hustle est donc un très bon film de gangster avec un casting aux petits oignons. Je pourrais lui reprocher ses multiples intrigues qui a mon avis ne sont pas toutes exploitées comme il le faudrait et du coup plombe un peu le récit. Surtout qu’il dure 2h20 et qu’un petit tri dans celles-ci auraient pu l’alléger et lui donner plus de rythme. A noter que le cinéaste tire vraiment le meilleur du duo Bradley Cooper et Jennifer Lawrence. Après leur prestation dans Happiness Therapy (mon film préféré de O’Russell pour le moment), ils sont encore surprenant et magnifique (même si le personnage de J. Law est sérieusement ravagé) dans ce American Hustle. Un film surprenant qui vaut le coup d’être vu surtout si vous appréciez la touche film d’auteur dans les grosses prod’ hollywoodiennes.

affich_25241_1The Book Thief (cliquez ici pour voir la bande-annonce)

Ce film m’intriguait pas mal même si je n’ai pas lu le roman dont il est adapté. Il faut dire qu’il traite de la lecture et de la Seconde Guerre Mondiale, deux thématiques dont je suis friande. Sans compter qu’en plus Geoffrey Rush joue dedans. Comme toujours l’acteur australien est incroyable dans son rôle. Touchant et très juste, il forme un duo parfait avec la jeune Sophie Nélisse. Brian Percival (cinéaste que je découvre ici) a fait un sans faute quant à la constitution de son casting. Concernant le travail d’adaptation, il m’est difficile d’en parler sans avoir lu le roman. Quoi qu’il en soit, le récit est fluide et le fait de voir l’évolution du nazisme à travers les yeux d’une enfant. Le décor nous immerge vraiment dans ce petit village allemand. On s’attache rapidement aux personnages (j’ai eu un coup de cœur pour le jeune Nico Liersch qui joue Rudy) et on suit le développement de leurs péripéties avec bonheur (et quelques inquiétudes aussi au vu de la situation historique). La qualité du récit n’empêche pas quelques longueurs surtout au niveau de la mise en place de l’action principale, ce qui donne un effet encore plus expéditif à la fin.


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