Magazine Cinéma

Zombie Strippers – Jenna Jameson et les zombies…

Par Bebealien

Parfois, chroniquer des films est un exercice difficile. Surtout lorsqu’on doit se taper une heure et demi de film avec Jenna Jameson dans un rôle de strip-teaseuse. Trop dure ma vie ! Comme vous l’aurez compris au titre du film, aujourd’hui c’est série Z qui tâche, actrices pornos sur le retour, et surtout beaucoup d’humour bien gras et bien con comme je l’aime. Zombie Strippers c’est con, mais c’est bon !

Zombie Strippers – LE film où Jenna lit du Nietzsche

Le futur. Alors que George W Bush et son vice-président Arnold Schwarzenegger rempilent une fois de plus, que les USA mènent une guerre en Irak, en Iran, au Turkménistan, en Arabie Saoudite, en Palestine,… bref dans tous les pays du Moyen-Orient, un scientifique décide d’aider la science en créant un virus permettant aux morts de continuer à se battre. Malheureusement le virus se répand et c’est l’hécatombe. Un escadron est envoyé sur place pour faire le ménage mais un de ses membres est infecté. Fuyant, il trouve refuge dans un club de strip-tease et attaque une danseuse. Zombifiée après avoir été mordue, celle-ci devient la principale attraction du club. Jalouses de son succès, les autres danseuses décident de faire la même chose afin de lui voler la vedette.

L’affiche avec une très belle accroche : They’ll dance for u for a fee, but devour your for free

Ce pitch est beau. Même l’invasion des Kamikazes Zombies Ninja de la seconde guerre mondiale suggérée par Edmond Tourriol fait petit à côté. Le film commence par dix minutes de franche rigolade antirépublicaine, fustigeant la politique de l’administration Bush. C’est con et caricatural mais franchement marrant. Basé sur des faux reportages et une présentation que Fox News n’aurait pas reniée, on apprend comment les Zétatzunis tombent dans le grand n’importe quoi. Ne serait-ce que ces dix premières minutes valent le coup. La suite aussi, mais on change pas mal de registre.

Le concept du film est simple. Les strip-teaseuses devenues zombies vont se déclarer la guerre, tout en continuant à bouffer régulièrement des clients pour tenir la forme. Et le grand gagnant de l’histoire est le patron du club, trop content de s’en mettre plein les fouilles, et juste obligé d’entasser les clients zombifiés à la cave. Sans compter que son homme de ménage mexicain doit à chaque fois nettoyer le foutoir.

Roxy Saint n’est plus toute frâiche mais mangerai bien Robert Englund…

Casting haut de gamme, avec Jenna Jameson (actrice spécialisée parait-il dans les films turco-suédois contemplatifs d’auteurs… ou alors on m’aurait menti) en meneuse de revue lisant du Nietzsche entre deux danses et Robert Englund (Freddy) en patron de bar. Jolie cohorte de danseuses également (à noter, une jolie inconnue chanteuse/actrice : Roxy Saint, à suivre !), donnant un très large quota de plans nichons gratuits.

Quelques zombies du film, bien arrosés de coulis de fraise

Ce qui est bon dans ce film, c’est qu’il va jusqu’au bout de son délire. Que ce soit la tornade crée par une danseuse zombifiée tournant super vite autour de sa barre de pole dance, une autre expulsant à toute vitesse des boules de billard après les avoir introduit dans une de ses cavités, l’homme de ménage mexicain qui meurt après avoir embrassé son âne, mis son chapeau et nommé chaque balle de son six coup avec le nom d’une figure de la culture hispanique, une bataille entre deux danseuses qui dégénère sauvagement, un zombie n’arrivant plus à mordre car s’étant fait exploser la mâchoire, le patron du club ayant une réserve d’armes car la constitution l’y autorise mais ne sachant pas s’en servir… ce film est con, mais franchement fun.

LA phrase culte, dont je parle juste en-dessous

Tourné dans un décor quasi-unique, généreux en gore qui tâche, en fun et en nanas en petites tenues, Zombie Strippers est aussi prometteur que sa bande-annonce le laissait penser. Surtout avec cet échange culte :
« - What we gonna do ? They are zombies!
- No, they are strippers!
- No, they are Zombie Strippers! »
Bref du dialogue qui sent sous les bras, mais c’est comme çà qu’on l’aime. Malheureusement ce chef d’œuvre du cinéma intelligent n’a pour l’instant pas de date de sortie en France. Il faudra se contenter d’un import en DVD. Et puis merde, ce n’est pas tous les jours qu’on voit Jenna lire de la philosophie !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bebealien 53 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines