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Urotsukidoji 2: L'Enfant Errant

Publié le 13 septembre 2014 par Olivier Walmacq

Urotsukidoji II POSTER

genre: animation, gore, n'importe "nawak" (interdit aux - 18 ans)
année: 1991
durée: 1h30

l'histoire: Alors qu'Amano continue à chercher le Chojin, le démon dont le destin est de réunir le monde des humains, des hommes-bêtes (les Makais) et des démons (les Jiyujinkais), le jeune Nagumo reste fortement troublé par ses récentes expériences. Mais ce timide adolescent est-il réellement le Chojin ? Son cousin Takeaki agit curieusement depuis une transfusion de sang et intéresse de très près Myunhi Hausen Jr, un dangereux mégalo, fils d'un ancien dignitaire nazi. Amano réussira-t-il à terminer sa quête ? Les trois mondes seront-ils enfin réunis ? 

la critique d'Alice In Oliver:

Comme l'indique son titre, Urotsukidoji 2: L'enfant Errant, réalisé par Maeda Toshio en 1991, est évidemment la suite du premier Urotsukidoji. Le premier film animé a rencontré un immense succès en Asie et même en dehors de ses frontières. Le premier épisode a réussi à s'exporter en Europe et à conquérir le coeur de nombreux fans.
A l'époque, donc entre la fin des années 1980 et le début des années 1990, on peut vraiment parler d'un phénomène Urotsukidoji. En effet, ce dessin animé est une véritable bombe et mélange trash, gore, science fiction et des séquences à caractère pornographique. 

Le premier Urotsukidoji constitue donc une véritable révolution et une petite claque au moment de sa sortie. Il donc logique de donner plusieurs suites à ce premier volet. Une véritable saga voit le jour. A ma connaissance, quatre nouveaux épisodes seront réalisés.
Toutefois, les suites (soi-disant) logiques ne sont pas toujours très claires, puisque chaque nouveau volet sera constitué de deux épisodes animés de 45 minutes réunis pour un seul film. C'est par exemple le cas de Urotsukidoji 2. Contre toute attente, au niveau de son scénario, Urotsukidoji 2 n'est pas la suite directe du premier volet. 

images

Inutile de préciser qu'elle décevra les fans du premier chapitre. Au moins, avec ce second opus, les ambitions des producteurs sont claires. Le but est tout simplement d'exploiter les délires gores et sexuels du premier. Ici, on se fout royalement du scénario et des divers personnages qui l'entourent. Attention, SPOILERS ! Alors qu'Amano continue à chercher le Chojin, le démon dont le destin est de réunir le monde des humains, des hommes-bêtes (les Makais) et des démons (les Jiyujinkais), le jeune Nagumo reste fortement troublé par ses récentes expériences.
Mais ce timide adolescent est-il réellement le Chojin ?

Son cousin Takeaki agit curieusement depuis une transfusion de sang et intéresse de très près Myunhi Hausen Jr, un dangereux mégalo, fils d'un ancien dignitaire nazi. Amano réussira-t-il à terminer sa quête ? Les trois mondes seront-ils enfin réunis ?
Certes, on note ici et là quelques liens assez étroits avec le premier épisode. Mais pour le reste, le scénario est évidemment le gros point faible de cette suite. Rassurez-vous, ce sera la même chose pour les deux épisodes suivants. Bien sûr, les amateurs de gore, de sexe et de grosses scènes d'action frisant souvent le grand n'importe "nawak" devraient logiquement s'y retrouver et peut-être apprécier cette suite.

Toutefois, l'intérêt reste vraiment limité. Clairement, Urotsukidoji 2 n'est rien d'autre qu'un très gros navet. Les séquences sexuelles sont ici totalement gratuites et franchement dégueulasses. Ceci dit, c'était déjà le cas du premier. Néanmoins, Urotsukidoji 2 se montre totalement incapable de renouveler l'univers de son modèle. Surtout, il n'apporte strictement rien si ce n'est (encore une fois) une succession de séquences gores et pornographiques.
On en vient presque à douter de la bonne santé mentale des producteurs de cette nouvelle franchise animée. Enfin, même l'animation est loin d'être irréprochable. Dans certaines séquences d'action, l'animation est parfois saccadée, voire même illisible. Car oui, Urotsukidoji 2 est visuellement très moche. Bref, pas grand chose à retenir de cet étron flotteur.

note: 02/20
note naveteuse: 16/20


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