Un Eléphant Sur Les Bras

genre: comédie 
Durée: 1h30
Année: 1996

l'histoire: Bien qu'orateur hors pair, Jack Corcoran ne connait que des galères. Cela a commencé avant sa naissance, quand son père est mort en sauvant un enfant de la noyade. Alors qu'il s'apprête à convoler en justes noces et à rencontrer enfin la célébrité, un télégramme lui apprend que son père vient en fait tout juste de mourir et qu'il est son unique héritier. Clown dans un cirque, la fortune du papa consiste en une éléphante de quatre tonnes répondant au doux nom de Vera.    

La critique d'Alice In Oliver:

L'air de rien, le métier d'acteur est un métier difficile. Bill Murray en sait quelque chose. Certes, l'acteur a joué dans de nombreux films connus qui ont fait leurs preuves sur la durée: S.O.S. Fantômes, Tootsie, Un Jour Sans Fin, Ed Wood ou encore Broken Flowers, pour ne citer que ces exemples.
Mais Bill Murray a aussi a accumulé les films en mode cabotinage, donc des gros nanars quoi ! Au hasard, nous citerons Arrête de ramer, t'es sur le sable, Space Jam, Sex Crimes, Charlie et ses drôles de dames ou encore Max la Menace. Vient également s'ajouter Un Elephant sur les bras, réalisé par Howard Franklin en 1996.

Déjà, il y a ce titre, donc Un Eléphant sur les bras. Evidemment, avec un titre pareil, on ne s'attend pas à découvrir le nouveau Citizen Kane. En même temps, ce n'est pas forcément ce que l'on attend de ce genre de comédie. Ensuite, il y a cette affiche sur laquelle on voit Bill Murray à côté d'un éléphant et assis sur une valise. Enfin, il y a le slogan du film: "Elle s'appelle Vera. Elle pèse 3 tonnes. Léger problème !". Vous noterez le jeu de mots subtil !
En dehors de Bill Murray, cette comédie réunit également Jeremy Piven, Janeane Garofalo, Pat Hingle, Linda Fiorentino, Matthew McConaughey et Keith David.

Dans les années 1990, les films animaliers sont à la mode. C'est ainsi que de nombreux nanars aux titres évocateurs sortent au cinéma ou directement en vidéo. C'est par exemple le cas d'Air Bud, Paulie le perroquet qui parlait trop ou encore André mon meilleur copain.
Donc au programme des chiens, des perroquets et même des otaries ! Jusque-là, personne n'avait osé nous refourguer un éléphant ! Rassurez-vous, c'est désormais chose faite ! Bienvenue dans Un éléphant sur les bras ! Attention, SPOILERS ! Jack Corcoran s’est toujours cru orphelin. Le jour de ses fiançailles, pourtant, il apprend la mort de son père et découvre l’étrange héritage que lui a laissé le défunt, un éléphant dressé pour le cirque.

Perplexe, Jack décide de se rendre en Californie avec le pachyderme, prénommé Vera, et de le vendre à des organisateurs de spectacles. Son voyage est assez agité. En train, puis au volant d’un camion qu’il maîtrise mal, et enfin à pied, Jack affronte toutes sortes de situations.
Peu à peu, il finit par s’attacher à Vera et commence à regretter ses premières intentions. L’éléphant, qui sait se montrer docile et charmeur, a tôt fait d’émouvoir son nouveau propriétraire. Vous l'avez donc compris: le scénario brille surtout par sa bêtise et son manque total de surprises. En gros, suite à un héritage qui ressemble à une mauvaise blague, Jack Corcoran se retrouve avec un éléphant sur... les bras !

Il suffit de lire le titre du film... Dans un premier temps, Jack cherche évidemment à s'en débarrasser. Mais au fur et à mesure de son périple, il finit par s'attacher à l'animal. Surprenant n'est-ce pas ? En gros, comment posséder un concept débile (mais plutôt amusant) et l'exploiter avec autant de paresse. Telle est la formule éculée d'Un Elephant sur les bras.
Bien sûr, le réalisateur, Howard Franklin, tente bien quelques gags mais ne parvient jamais à provoquer le moindre rictus imbécile. Quant à Bill Murray, il se fait voler la vedette par le parchyderme de service. En mode cabotinage, l'acteur est visiblement ici pour payer ses impôts. On aurait presque pitié pour lui. A quand Bill Murray dans un film animalier qui s'intitulerait "Je torche le cul du clébard" ??? Mais ne donnons pas de mauvaises idées aux producteurs d'Hollywood...

Note: pas envie de noter ça