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La peur en amour…

Publié le 15 septembre 2014 par Mariedacruz @parlonsmecs

amour et peur

Amour et Peur

Pour être heureux, nous avons envie, bien entendu, d’aimer passionnément, à la folie… mais la peur en amour est souvent présente. Pourquoi donc ?

Notre invité, Philippe Knobloch  du blog http://pensees-et-developpement.com/blog nous livre ses impressions sur l’Amour et la peur qui va avec… Suivons-le.

« Laissons tomber les masques pour vivre une vraie relation d’amour. Cessons d’attendre de l’autre qu’il fasse notre bonheur. La peur est un véritable « tue l’amour ».

Un post un peu particulier aujourd’hui (par rapport au thème général du site) relatif à l’amour dans la relation. Cette idée de post provient d’une récente discussion de comptoir…

L’amour, donc. Vaste thème, et merveilleux. Objet des plus grandes attractions et des rejets les plus violents. L’amour comme seul et unique enseignant de nos existences. L’amour comme révélateur ultime et privilégié de nos peurs et de nos insuffisances.

Trop souvent, nous éprouvons le besoin de trouver « le Partenaire parfait ». C’est presque une obsession culturelle. Cette recherche de l’être parfait qui « arrangera tout pour nous » est l’une de nos plus grandes blessures psychiques et l’une des plus puissantes illusions de l’égo.

Cet être spécial censé nous guérir de tous nos maux et combler le vide…le vide en nous ! Cet être spécial capable d’éloigner de nous toute douleur. Dans ce type de relation, nous accordons beaucoup trop d’importance à l’autre – son comportement, ses choix, l’opinion qu’il a de nous. Nous sommes ici incités à croire que nous avons besoin de quelqu’un d’autre, alors qu’en fait nous sommes entiers et complets tels que nous sommes. Nous avons tout en nous pour être et vivre épanoui.

Au lieu de nous dire : « que puis-je obtenir ? », nous ferions mieux de nous demander « que puis-je donner ? ». Nous cherchons trop souvent à nous servir des autres pour combler ce que nous pensons être nos besoins. Mais lorsque nous tentons d’utiliser une relation pour servir nos objectifs personnels, nous cafouillons parce que nous renforçons l’illusion de nos besoins.

Vivre à deux, c’est accepter l’autre tel qu’il est.

« Vivre à deux, c’est accepter l’autre tel qu’il est ». Rien n’est plus juste. Trop souvent, nous avons peur, dans une relation, de montrer la vraie réalité de soi –ses peurs, ses faiblesses – parce qu’on a peur, si l’autre la voit, qu’il nous quitte. On présume en fait qu’il est aussi apte à juger que nous-mêmes le sommes (le jugement étant, entre autre, un véritable « tue l’amour »). Et l’on n’est pas prêt non plus à vouloir voir les faiblesses de l’autre, parce que nous sommes nerveux à l’idée de penser que nous partageons la vie de quelqu’un qui a ces faiblesses-là. La situation est telle qu’elle combat l’authenticité, et donc la véritable croissance. En fait, nous cherchons désespérément à attirer l’amour en étant ce que nous ne sommes pas.

Dans ce type de relation, nous nous rencontrons dans la peur, masque contre masque au lieu de cœur contre cœur.

Chacun pense ici que l’autre a ce qu’il n’a pas. Nous nous rejoignons pour nous compléter et voler l’autre. Nous resterons ensemble jusqu’au moment malheureusement où nous penserons qu’il ne reste plus rien à voler, puis nous poursuivons notre chemin. Nos corps vivent peut-être sous un même toit, nous vivons dans la même chambre mais un monde nous sépare trop souvent.

La vraie relation serait plutôt celle où nous admettons que nous avons tous des blessures à guérir (certes plus ou moins profondes) et que la guérison est l’objectif de la vie commune. Nous ne cherchons pas ici à dissimuler nos faiblesses. Nous ne cherchons pas ici à agir systématiquement comme l’autre veut que j’agisse. Nous ne nous intéressons pas à l’autre pour ce qu’il peut faire pour nous, nous nous y intéressons, c’est tout. Nous sommes ensemble pour nous aider et nous guérir les uns les autres. Alors oui ce type de relation engendre parfois de l’inconfort dans la mesure où justement, pour croître, nous obligeons l’autre à dépasser son seuil de tolérance… ce qui a souvent le don de le rendre conscient de ses propres névroses ! Dès lors, néanmoins, il peut avancer et progresser (je vous rassure ce n’est pas un processus obligatoire pour vivre heureux même s’il peut souvent accélérer les choses !).

En fait, cela s’apparente un peu à une désintoxication. En effet, pour pouvoir se défaire des choses, il faut qu’elles remontent à la surface. Une relation qui nous permet essentiellement d’éviter les lieux où nous ne sommes pas guéris (nos peurs) est une relation dans laquelle nous nous cachons, et pas une relation qui nous permet de croître.

Je crois que nous aimons purement lorsque nous permettons à l’autre d’être simplement comme il est. Dans la vraie relation, nous ne cherchons pas à changer l’autre, mais à voir à quel point il est beau. Je suis de ceux qui pensent que derrière nos masques, nous sommes tous beaux. La vraie relation doit permettre à chacun de se sentir assez en sécurité pour être soi-même. Il est impossible de parvenir à enlever le masque quand on a toujours peur d’être jugé. Ayant compris cela, nous serons naturellement motivés à croître ensemble…en tant qu’un.

Beaucoup d’amour à Vous.

http://pensees-et-developpement.com/blog

Philippe Knobloch, 38 ans, passionné de développement personnel et plus particulièrement par le pouvoir de l’esprit.

Source : Contenu Gratuit / Bonheur


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