Magazine Humeur

The Leftovers, la série dépressive de 2014

Publié le 18 septembre 2014 par Lagrandedepression

Cet été, HBO a programmé une série ultra dépressive. La Grande Dépression vous recommande chaudement la 1ère saison de The Leftovers. 

the leftovers reignwolf

Pitch : Le 14 octobre 2011, 2% de la population mondiale a disparu sans explication. Ce n’est pas énorme, mais c’est assez pour bouleverser en profondeur ceux qui sont restés, the Leftovers.

On pourrait croire qu’on va assister à une énième série post apocalyptique, il n’en est rien. C’est une série sur la souffrance et le désespoir qui n’est pas tant lié aux « disparus » du 14 octobre mais plutôt à la brutalité de cet évènement d’origine inconnue , un peu comme un 11 septembre où les tours du World Trade Center se seraient effondrées sans raison, provoquant un bouleversement spirituel, mystique et moral dans le monde entier. Car, si c’est une chose d’être rappelé « par Dieu », c’en est une autre de ne pas l’être. Doit-on se considérer comme béni ou puni ? que va-t-il advenir de ceux qui sont restés ? Peut-on espérer oublier ce drame et  reprendre une vie normale ?

La série démarre 3 ans après la grande disparition et le monde est tombé en dépression. Les uns tentent difficilement de passer à autre chose. Les autres se tournent vers une des nombreuses sectes qui se sont créées à la suite du cataclysme.

Le héros est Kevin Garvey le chef de la police de Mapleton, impeccablement interprété par Justin Théroux. Il tente de préserver sa ville, sa famille et lui-même de la folie environnante. Sa bête noire ou plutôt blanche ce sont les actions de plus en plus lugubres de la secte des Guilty Remnants, illuminés vêtus de blancs qui ont fait vœu de silence et fument cigarettes sur cigarettes.

leftovers

Coté coulisse, on retrouve à l’écriture Damon Lindelhof le papa de Lost (ça se sent vraiment notamment sur l’épisode n°9 et sa scène d’intro) et à la réalisation, Peter Berg le papa de Friday Night Lights, mais ça je connais moins.

La musique de Max Richter consolide la mélancolie et le désespoir qui imprègnent chacun des 10 épisodes de la saison 1.

Aux Etats – Unis, la série a été un « succès » critique et a rencontré quand même son public mais les déserteurs trouvent la série trop compliqué et n’adhèrent pas du tout au côté dépressif du show. La saison 2 est tout de même en préparation. Merci HBO.

L’incroyable générique de The Leftovers

N’hésitez pas à me dire si vous avez aimé ou détesté dans les commentaires.

 

Tags:


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Lagrandedepression 5980 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte