Magazine Voyages

Mon top 10 les coupoles: N°6: la coupole de la mosquée bleue (Istanbul, Turquie)

Publié le 21 septembre 2014 par Romain Delannoy

En terre d'islam, les coupoles ont trouvé un terreau fertile pour essaimer. Si les coupoles sont apparues assez tard dans les édifices religieux quand est arrivé la folie baroque, les Musulmans ont très tôt pris à bras le corps la construction toujours délicate de ces dômes. Mais plus qu'en terre arabe, c'est dans l'Empire ottoman chez les Turcs qu'elles ont poussé comme des champignons. Et dans l'ancienne Constantinople, le modèle des architectes, c'est la basilique Sainte Sophie.

P8230568

Rivaliser avec Sainte Sophie

Pourquoi dans le top 10?

A côté de la basilique Sainte Sophie et de la mosquée de Soliman, c'est la mosquée bleue qui a été créée. Si on associe les plus belles mosquées au sultan Soliman le Magnifique et son architecte emblématique Sinan, la mosquée bleue n'est pas issue de ce siècle magnifique qui est le seizième. C'est au début du siècle suivant que le sultan Ahmet en a fait la commande. D'ailleurs, la mosquée bleue se nomme la mosquée d'Ahmet en Turquie. Je ne vais pas détailler cette mosquée dans ses moindres recoins tant il y en a à dire. C'est sur sa coupole, entourée pendant longtemps de six minarets, sur qui je vais m'épancher. Elle est portée et poussée par quatre colonnes aux allures de patte de mastodontes. Cela vous indique à quel point la coupole a des dimensions impressionnantes. Le but est simple: s'approcher de la basilique Sainte Sophie sans oublier que l'ombre de Sinan plane toujours sous les plans des architectes. Pourtant, à l'intérieur, les choses sont bien différentes. Ici, point de mosaïques à la byzantine ou de sobriété comme la mosquée de Soliman. Ce sont ici de multiples fenêtres qui innondent de lumière l'édifice religieux placées sous un dôme peint. Mais n'oublions pas que nous sommes dans une mosquée et que le Coran y a sa place. La peinture n'est pas le seul art qui a pris logis ici. La calligraphie s'est aussi répandue ici sur les murs déversants les écritures du livre sacré. Le tout est entouré de faïences d'Iznik d'un bleu éclatant. C'est l'une des merveilles d'Istanbul et peu importe si elle n'a pas atteint son but: 23,5 mètres de diamètre contre 31 mètres de celle de Sainte Sophie. Et je peux vous l'avouer: pendant deux jours, je l'avais prise pour son modèle.

P8230580

L'art musulman dans toute sa splendeur


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Romain Delannoy 358 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine