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Dracula, Bram Stoker

Par Nelcie @celinelcie

Dracula, bien sûr je connaissais. Surtout grâce à Christopher Lee ou encore Gary Oldman. En revanche, je ne connaissais pas la version littéraire originale. Aussi, quand Randall83330 a eu l’idée de proposer cette lecture commune, je m’y suis inscrite.

Dracula, Bram Stoker

Synopsis

Répondant à l’invitation du conte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu’éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l’apesanteur…
Jonathan Harker doit se rendre à la terrifiante évidence : il est prisonnier d’un homme qui n’est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres.

Mon avis

Cette lecture n’a pas été un coup de cœur, néanmoins elle fut très agréable.

Tout d’abord, j’ignorai que ce roman avait été écrit sous forme épistolaire, ou plus exactement, sous forme d’extraits de journaux. En effet, l’auteur alterne les points de vues des personnages au travers de leur journal personnel. Un procédé intéressant qui donne une dynamique au récit en confrontant les ressentis des protagonistes.

J’ai aimé découvrir une Transylvanie où règne un climat glacial, chargé d’un mystérieux pouvoir maléfique. J’ai aimé également découvrir le château du comte Dracula, un endroit rempli d’énigmes, tout autant que l’est son propriétaire.

L’action, qui nous emmène de l’Europe de l’Est à Londres, ne manque pas d’intérêt et de rebondissements. Nous suivons un groupe d’hommes et de femme dans leur acharnement à lutter contre cette puissance diabolique que représenter Dracula. Et si j’ai apprécié de suivre ces personnages, j’ai toutefois trouvé que le récit traînait un peu en longueur, par moments, ce qui avait tendance à rendre la lecture non pas ennuyeuse, mais moins intéressante. D’où le fait que je ne considère pas Dracula comme un coup de cœur.
J’ai également été quelque peu agacée par ces personnages trop lisses à mon goût. Tout le monde est d’accord avec tout le monde et trouve l’autre absolument parfait… il y a des moments où j’ai trouvé que cela sonnait un peu faux, trop bisounours en contradiction avec leur lutte contre le vampire.

Mais le plus surprenant dans ce roman est le fait que, malgré une présence permanente dans le récit, le personnage de Dracula en lui-même apparaît finalement assez peu, surtout dans la deuxième partie du roman. Disons que son esprit prend bien plus du place que le personnage même. Ainsi, on comprend mieux pourquoi le vampire reste une énigme pour les autres personnages, et pour le lecteur également. On comprend pourquoi il est ainsi craint, car un ennemi que l’on connait est toujours plus facile à appréhender, ce qui n’est pas le cas de ce cher Dracula.

En conclusion, Dracula est un livre qui mérite d’être lu, parce que c’est un précurseur de la littérature Vampirique, et parce que s’il déchaîne toujours autant de passions deux siècles après, ce n’est certainement pas un hasard.


Classé dans:Lecture

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