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Critiques Séries : NCIS New Orleans. Saison 1. Pilot.

Publié le 25 septembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

NCIS : New Orleans // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Lancer un nouveau spin off de NCIS c’est la carte facilité de CBS. Ils n’avaient pas voulu lancer de spin off (de NCIS Los Angeles pour le coup) l’an dernier centré sur la « Red », une équipe qui se rapprochait légèrement de ce que l’on peut déjà voir dans Esprits Criminels. Sauf que cette année, CBS s’est dit que ce serait finalement peut-être bien de faire un nouveau spin off de NCIS (après celui sur Los Angeles) dans une autre ville, complètement différente qui n’est que très rarement exploité : la Nouvelle Orléans. C’est une ville qui est extraordinaire et quiconque l’a déjà visité vous dira la même chose. C’est une ville riche en histoire mais la vision que tente d’en faire NCIS : New Orleans est tout de même plus que douteuse. Car la série est ici résumée à peu de choses et surtout à une mécanique qui a déjà fait ses preuves dans la série mère. Sauf que contrairement à la version Los Angeles, cette version ne cherche pas à renouveler quoi que ce soit. Cela manque cruellement d’action et la sympathie de Scott Bakula ne fait pas son effet. Bien au contraire, c’est tout le contraire. Son rôle de Dwayne Pride, que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer dans le backdoor pilot réalisé dans la série mère, m’avait déjà déplu. Si ici il a abandonné son vieille accent douteux, il n’en reste pas moins médiocre.

Les enquêtes du NCIS dans la Big Easy, une ville de la Nouvelle-Orléans connue pour sa musique, le divertissement et la décadence. Menée par Dwayne Pride, dit "le King", l’équipe se compose de Christopher LaSalle, un agent spécial qui travaille très dur, mais aussi de la charismatique Meredith Brody, transférée depuis peu, et à la recherche d’un nouveau départ. Pour les aider, le Dr Loretta Wade, aussi excentrique qu’intelligente, intervient en tant que médecin légiste. Cette ville haute en couleurs, abrite également un côté sombre …

Ce n’est pas la faute de Scott Bakula mais de son personnage qui manque cruellement d’intérêt. On tente de nous le présenter comme quelqu’un d’intéressant, avec des mystères et une histoire personnelle mais cela ne fonctionne pas du tout. Bien au contraire puisque finalement NCIS : New Orleans ne sait pas trop dans quelle direction aller. Ce premier épisode cherche aussi à nous rappeler que l’on est à la Nouvelle Orléans. C’est donc bourré de clichés, que cela soit dans les bars ou encore dans la façon de mettre en scène l’histoire. Le choix des couleurs, la Louisiane son ambiance, etc. Mais c’est un peu trop. Presque comme si NCIS : New Orleans voulait s’assurer que l’on croit que ce n’est aucune des deux séries que l’on connaît déjà de la franchise. Mais était-ce nécessaire ? Je n’en suis pas certain. Le but de cette série est certainement de nous plonger au coeur d’une nouvelle ville mais il aurait été aussi intelligent de créer une nouvelle mécanique qui ne nous donne pas l’impression d’avoir déjà vu ça des dizaines de fois ailleurs et en mieux. Car ce premier épisode est aussi là pour mettre en place les intrigues de la saison et étant donné qu’il ne se passe presque rien de ce point de vue là… forcément on s’ennuie terriblement.

Car il ne nous reste que la sympathie des personnages et ceux-ci manquent cruellement de force. On a donc l’impression que tous les personnages ont été ramolli par des intrigues qui n’ont pas grande ambition. On retrouve donc des personnages qui tentent de sortir du lot par le non originalité. La seule pourrait être l’accent qu’ils abordent ou encore le fait qu’ils ne sont pas du tout les même que leurs prédécesseurs. Et pourtant, on pourrait croire que le costume de Scott Bakula, scénaristiquement parlant, est taillé dans celui de Mark Harmon. Il est certain que ce spin off a toutes les cartes en main pour réussir à décrocher les étoiles en termes d’audience. Pour ce qui est du téléspectateur que je suis, je vais encore une fois passer la main et ne pas aller plus loin. Car la série joue un peu trop des clichés de la Nouvelle Orléans en plus de nous endormir tout au long de l’épisode (la scène dans le club de jazz était certainement l’une des plus ridicules de ce premier épisode et pourtant, cela aurait clairement pu être l’une des scènes les plus intéressantes. Notamment de par son utilisation de la culture locale. On est bien loin du traitement réaliste et surtout intelligent de Treme (même si je n’ai jamais réussi à accrocher à la série de David Simon).

Note : 3/10. En bref, c’est balisé, cliché et ennuyeux. A zapper.


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