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J’ai teste l’AQUABIKING!

Publié le 01 octobre 2014 par Thepinkrunner @thepinkrunner

J’ai testé…

Comme toute jeune fille de bonne famille qui se respecte, je suis abonnée à Running Pour Elles. Comment ça tu ne connais pas ? Tu passes à côte d’une chose essentielle à coup sûr. Et tu sais quoi ? Même mon beau-père (qui court depuis 41 ans le lit à chaque fois qu’il vient chez moi et me réclame les derniers numéros qu’il a loupés).

Dans le dernier RPE (n°24), la page 98 est dédiée aux « 11 autres disciplines à tester. Ou pas. »

Et bien j’ai testé la première activité indiquée en haut de la page :

l’AQUABIKING.

Et voilà… je te vois te faire des films avec des images toutes plus bizarres les unes que les autres.

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Non non… c’est nettement plus sympa que tout ce que ton système imaginatif vient de fabriquer.

Tout d’abord, la tenue réglementaire est un maillot de bain et des chaussons aquatiques pour éviter toute douleur au niveau des pieds.

Puis le matériel : il s’agit d’un vélo conçu spécialement pour pédaler dans l’eau sans se déplacer (donc aucun souci si ton corps n’est pas un adepte de l’équilibre ou si tu n’aimes pas ou ne sais pas faire du vélo) où le corps est immergé au minimum jusqu’aux hanches. A noter que plus le niveau de l’eau est haut, plus le porté de l’eau facilite la séance.

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J’explique les deux possibilités les plus courantes.

Tout d’abord, il y a les cours de groupe dans une piscine de 10 à 20 personnes jonchées chacune sur un vélo, le coach sur un vélo face au troupeau et c’est partie pour 45 minutes de pédalage en musique rythmée. Mais ce n’est pas une rando ! Je te raconte tout ça.

Il faut savoir que j’ai eu la chance de pratiquer l’aquabiking à la piscine de Genève-Plage qui est ouverte pendant l’été uniquement et qui offre une jolie vue peut importe le sens dans lequel on pédale. Et quand le soleil est de la partie, c’est le pied.

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Pendant les cinq premières minutes, c’est l’échauffement. Alors on en profite pour régler le vélo. Bien calée sur ma selle, j’appuie sur la pédale en mettant le talon vers le bas et ma jambe doit être presque tendue (à peine pliée) en laissant un peu de marge. Contrairement au vélo traditionnel, les talons sont plantés vers le fond pour activer un maximum les muscles de l’arrière de la jambe (fessiers inclus).

C’est bon, tout est en place et c’est là que les choses se corsent.

Important : suivre scrupuleusement les indications du coach pour un meilleur rendu. Alors j’obéis bêtement.

Je garde le rythme imposé et je sens mes cuisses qui chauffent, qui brûlent.

La coach : « on va reposer un peu les cuisses et on passe à la phase cardio ».

Pendant la phase cardio, je sens effectivement que mes cuisses hurlent moins. Seulement moins. Mais elles ne se reposent pas. Mais je continue à me soumettre aux ordres du chef de meute.

Et oui, le terme « troupeau » que j’ai employé précédemment prend tout son sens car on souffle tous comme des bœufs.

Tout à coup, les cuissots et le cardio font course commune. Hein ?! Quoi ? 30 secondes de sprint puis 30 secondes en force puis 30 secondes de sprint avant une phase de récup de 30 secondes.

Je ne te fais pas tout le cours mais tu imagines facilement la suite.

Je me suis donnée à fond pendant les 45 minutes. Je sors de l’eau et une fois les deux pieds sur le sol ferme, j’ai l’impression que j’ai fait une journée entière de VTT. Mes jambes se sentent toute chose les pauvres.

J’ai adoré, j’ai hâte de recommencer.

Et puis pour les personnes plutôt pudiques il existe des cabines individuelles. C’est comme une baignoire avec un vélo dedans. Arrête de toujours partir sur des idées farfelues.

Les cabines individuelles sont souvent comme sur les photos ci-dessous.

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Le reproche que je ferai à ce type de travail individuel, c’est qu’on ne va pas se pousser au-delà de nos limites. Il n’y a pas cette cohésion de groupe, ce coach qui te pousse pour aller plus loin, pour aller chercher la brûlure dans la cuisse, pour aller chercher davantage ton cardio, pour pousser la machine à bloc (je parle de ton superbe corps musclé et athlétique).

Les plus de l’aquabiking :

Le top avec l’aquabiking (ou aussi appelé aquabike) c’est que tu n’as pas de courbature. Rien, nada, que dalle !

J’ai donc demandé : « pourquoi en se tapant dedans à bloc et avec les cuisses qui chauffent autant je n’ai pas eu de courbature ? Pas la moindre douleur ? »

Ceci est simplement dû au mouvement perpétuel de l’eau qui va masser les muscles tout au long de l’effort. De plus, il s’agit d’un sport porté qui ne fait subir aucun choc aux muscles et articulations.

De plus, comme il s’agit d’un sport « statique » (on ne fait pas de longueurs de piscine ni de tours de terrain) c’est à la portée de tous, peu importe le niveau sportif car chacun fait en fonction de ses capacités. Donc pour les non-sportifs ou peu sportifs, c’est un bon moyen de faire de l’exercice sans avoir de courbature ni se faire mal aux articulations et pour les sportifs les plus aguerris, il y a vraiment moyen de se taper monstrueusement dedans.

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Je vais être honnête, j’ai pas mal glandé cet été. Mais pas tant que ça. Je n’ai pas fait de sortie montagne hebdomadaire, je n’ai pas couru 3 séances par semaine intercalées de musculation et d’étirements. Non, rien de tout ça. Mais j’ai pédalé !

De ce fait, quand j’ai rechaussé les runnings à la fin du mois d’août, j’ai de suite pensé « tu vas morfler ma vieille ».

C’est avec un grand plaisir que je crie haut et fort que je n’ai pas souffert le moins du monde. Mes jambes étaient tranquilles et mon cardio facile.

Fais toi-même ta conclusion, teste donc l’aquabiking. Il y a souvent plus de femmes que d’hommes mais les hommes qui viennent sont ravis de leurs séances.

A bientôt pour un autre test du même genre.


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