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Catherine Major au Théâtre Petit Champlain

Publié le 23 mai 2008 par Epicure

Quelle soirée! L’adrénaline, que j’ai encore dans le tapis, me pousse plutôt vers le clavier que vers mon lit. J’arrive du Théâtre Petit Champlain où j’ai assisté au combo idéal pour contrer ce maudit crachin qui nous tombe dessus depuis hier : Alexandre Désilets et Catherine Major.

En entrée de jeu comme première partie, Alexandre Désilets était un excellent choix avec son style planant. Je ne le connaissais pas vraiment n’ayant entendu qu’une pièce ou deux à la radio, mais après 10 minutes j’avais déjà l’intention d’acheter l’album à l’entracte. Manque de chance il n’y en avait pas de disponibles, sauf que grâce à la beauté de la technologie (Merci iTunes!) c’est maintenant chose faite et pour un mince 7,92$ à part de ça. Yeah!

Même si Alexandre nous a fait passer un bon moment, cette soirée était celle de Catherine Major. C’était l’une des premières sinon LA première fois qu’elle interprétait sur scène les pièces de son magnifique album Rose Sang sorti l’hiver dernier. Je ne l’avais jamais vu sur scène et elle m’a carrément bouleversée. J’adorais déjà la majorité des pièces de l’album, mais les entendre et les voir interpréter avec une telle passion leur donnent une toute autre dimension. Il faut dire que Catherine Major a une relation quasi-fusionnelle avec son piano. Elle en joue parfois avec une fougue qui l’empêche de rester assise, alors qu’à d’autres moments ses doigts glissent sur les notes avec une sensualité presque troublante.

Le piano ivre, que j’adore, a parti le bal et j’ai vécu quelques autres épisodes de chair de poule. La valse en mi bémol et La voix humaine, pour ne nommer que celles-là, ont été les moments forts de ce concert. Particulièrement La voix humaine, avec la participation d’Alexandre Désilets, qui a donné droit à des harmonies vocales magnifiques dont une finale toute en finesse grâce aux voix des 3 musiciens de Catherine qui se sont jointes à celle d’Alexandre. Le public était en délire!

Certes, la dame était un peu nerveuse en début de spectacle et ça transparaissait dans ses quelques interventions, mais nous étions là pour l’entendre chanter et elle l’a fait avec brio. À ne pas manquer à son retour à l’automne, quoique dans une salle pas mal moins intimiste, au Grand Théâtre, et d’ici là faites-vous le plaisir de vous procurer son album.

Je me relis et me trouve particulièrement enthousiaste mais je m’assume à 100% ! :-)


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