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AVANT-PREMIERE : Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim, Omar Sy et toute l’équipe de Tokyo Anyway

Publié le 03 octobre 2014 par Misteremma @misteremma

C’est une chronique très cinéma à laquelle je vous convie aujourd’hui car j’ai eu l’occasion de me rendre à deux avant-premières cinéma : Samba de Eric Toledano et Olivier Nackache avec Charlotte Gainsbourg, Omar Sy et Tahar Rahim. Si le nom du film et son casting pourraient faire penser à une comédie et même si l’on y rit, le thème de Samba est bien plus sérieux et d’actualité : l’immigration et le sort des milliers de sans-papiers qui tentent de rejoindre l’Europe pour une vie meilleure.

Samba Cissé (Omar Sy), sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots. Alice (Charlotte Gainsbourg) est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Alors qu’il tente par tous les moyens d’obtenir ses papiers, elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu’au jour où leurs destins se croisent…

La seconde avant-première à laquelle j’ai assisté est celle de Tokyo Anyway, le premier long métrage du réalisateur belge Camille Meynard. Camille s’était déjà illustré dans l’émission Un Grand Moment de Cinemma de ce mercredi. Ici, j’ai le plaisir de retrouver l’équipe du film un an après sa vision au FIFF pour une version remaniée qui est au cinéma depuis ce 2 octobre 2014 en Belgique.

Justine, Armel, Camille et Félix sont quatre trentenaires qui vivent à Bruxelles. Amis depuis des années, ils sont beaux, ils ont une situation, ils sont vivants. Mais à trente ans, même le plus petit des grains de sable peut enrayer la machine. Le même jour, Faustine est remise en cause dans son travail, Camille tombe enceinte, Armel perd son père et Félix est appelé à travailler à Tokyo…

Jean-Louis Sbille (voir la vidéo) que j’ai rencontré au cocktail d’après vision a beaucoup réfléchi au film et m’a envoyé un courriel le lendemain matin :

Ce film est troublant et dérangeant (ce qui est loin d’être négatif) par son côté impuissance « infantile », ses non-dits de trentenaires.
Je m’interroge : étais-je, étions-nous, il y a 35 ans, dans une pareille énergie ?
Bref, ce film ne me laisse pas indifférent, loin de là.


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