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The Mothers Of Invention #2-Absolutely Free-1967

Publié le 09 octobre 2014 par Numfar
The Mothers Of Invention #2-Absolutely Free-1967

The Mothers Of Invention #2:

Ray Collins: chant

Frank Zappa: chant, guitare

Roy Estrada: basse

Jimmy Carl Black: batterie

Jim Fielder: guitare

Don Preston: claviers

Billy Mundi: batterie

Bunk Gardner: cuivres

Frank: Mesdames et messieurs, le président des Etats-Unis.

Président: Chers compatriotes! Doo doo doo... doo doo (sur l'air de Louie Louie)

Frank: Il a été très malade.

Président: Doo doo doo... doo doo

En 1967, Frank Zappa épouse Adelaide Gail Sloatman, qui lui donnera quatre enfants: Moon unit, Dweezil, Ahmet Emuukha et Diva Muffin.

Entre 1967 et 1969, les Mothers vont enregistrer toute une série de titres qui feront partie du projet "Uncle Meat", et dont le reliquat paraîtra sur deux compilations d'inédits en 1970.

En mai 1967, paraît le 2e album des Mothers: "Absolutely Free" (#41 US), produit par Frank Zappa et Tom Wilson.

Plastic people

The Duke of prunes

Amnesia vivace

The Duke regains his chops

Call any vegetable

Invocation & ritual dance of the young pumpkin

Soft-cell conclusion

America drinks

Status back baby

Uncle Bernie's farm

Son of Suzy Creamcheese

Brown shoes don't make it

America drinks & goes home

(Frank Zappa)

Musiciens additionnels (non-exhaustif):

Lisa Cohen: la voix de Suzy Creamcheese

Herb Cohen, Terry Gilliam entre autres: voix sur "America drinks & goes home".

Fielder est viré du groupe avant que l'album ne sorte et n'est d'ailleurs pas crédité sur la pochette.

Jim "Motorhead" Sherwood qui est crédité, ne joue pas par contre sur l'album, mais rejoint le groupe à la même époque aux cuivres.

Un album incroyable au succès étonnant (premier album de Zappa à se classer dans le top 50 américain).

Cette satire sociale met en lumière les défauts de la société américaine: consumérisme extrême, compétitions à tous les niveaux, capitalisme effréné et course au pouvoir.

A l'époque, Zappa tient absolument à ce que le texte des chansons paraîssent sur la pochette, mais pour cela, la maison de disque le force à censurer certains mots jugés trop crus.

Si "Freak Out!" était une introduction au monde de Zappa, "Absolutely Free" va beaucoup plus loin, s'éloignant musicalement du style doo wop du groupe et empruntant beaucoup au répertoire classique.

Le succès de l'album surprend tout le monde, mais le public rock se prend d'affection pour ce groupe de tarés et leur leader excentrique.

Sur scène, les Mothers présentent un show incroyable: les musiciens doivent être capable de jouer tous les styles possibles, jouer la comédie, improviser et vocalement, être capable d'harmonies vocales dignes des Byrds ou de Crosby, Stills, Nash & Young.

Et tout ça pour un salaire modique.

Jimmy Carl Black, père à l'époque d'une famille nombreuse, ne cessera de se plaindre à Zappa de ses faibles rentrées d'argent.

Le titre "If we'd all been living in California" sur l'album "Uncle Meat" est un dialogue entre Zappa et Black sur ce sujet.

Le groupe s'installe plusieurs semaines à New York City puis part en tournée en Europe, triomphant à Londres en été 67.

Miss Pamela (Zarubica) les rejoint pour interpréter le personnage de Suzy Creamcheese.

A la même époque, le groupe est rejoint par Ian Underwood (saxo, flute et claviers) premier musicien "sérieux", le seul à savoir lire une partition.

Il va devenir un allié fidèle pour Zappa, surtout lorsque ce dernier passera de la comédie à quelque chose de plus sérieux.

Décidant de tenter leur chances dans les hit parades, Zappa et les Mothers publient un single inédit en automne 1967: "Big leg Emma-Why doncha do me right (Frank Zappa)" sans succès.

Ces deux titres ont depuis été réédités sur les versions CD d'"Absolutely Free".

A l'époque, Ray Collins, ayant définitivement perdu sa place de leader, totalement dépassé par le génie créatif de Zappa, quitte les Mothers.

© Pascal Schlaefli

Urba City

9 octobre 2014

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