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Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 2. Episodes 2 et 3.

Publié le 10 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 2. Episodes 2 et 3. Mama Drama / The Facts of Bleeping Life.


« Eternal Flame » des Bangles (plus tard repris par les Atomic Kitten). Qu’est-ce que j’ai pu écouter cette chanson et pourtant je ne suis pas des années 80. Je pense sincèrement qu’au delà de ça, The Goldbergs est une belle sitcom. Mais avant tout, je dois avouer que j’ai adoré « The Facts of Bleeping Life ». C’est clairement l’un des meilleurs épisodes de cette comédie et le savoureux mélange fonctionne terriblement bien. Je dois avouer que je ne m’attendais pas nécessairement à ce que la série exploite la musique de la sorte. Ce n’est pas la première fois que la bande son années 80 créée de la nostalgie, mais au fond c’est l’une des premières fois où la musique dans The Goldbergs m’a procuré une certaine émotion. En plus de ça, c’est le grand début des clips musicaux toujours plus surprenants les uns que les autres. On en sait pas forcément où est-ce que ce situe la timeline de The Goldbergs, on sait juste que l’on est dans les années 80 (et puis « Eternal Flame » date de 1989…). Mais peu importe. On a donc Adam et Barry qui font une cover de « We’re Not Gonna Take it » des Twisted Sister (1984) et puis l’on a bien évidemment toutes ces petites références au fait que MTV est en train d’exploser.

Car oui, MTV cela ne date pas d’ailleurs et avant d’être la chaîne de Teen Wolf ou encore de Jersey Shore c’était une chaîne qui diffusait de la musique. Peu importe la façon dont est écrit The Goldbergs dans le temps puisque ce n’est pas le plus important. On a donc quelque chose qui se dessine petit à petit et qui parvient au fil de l’épisode à nous transcender, tout simplement. Je dois avouer que je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela aille dans cette direction là mais je suis tellement surpris et ému. Car à l’issue de l’épisode, je n’ai pas pu m’empêcher d’être réellement touché. Je crois que cela ne m’était pas arrivé depuis la fin de la première saison. Mais The Goldbergs est une série comme ça, elle sait créer des émotions chez ses téléspectateurs et je pense que c’est aussi l’une des raisons qui va faire son grand succès par la suite. Pour le moment, elle s’en sort même très bien entre The Middle et Modern Family, elle parvient même à faire oublier tous les échecs précédents qu’il y avait pu avoir dans cette case. Comme quoi, il y avait donc largement de quoi faire avec The Goldbergs.

Mais l’épisode est aussi très solide. On a l’impression au premier abord que l’on va suivre une histoire où Adam et Barry sont en train de monter un groupe et puis pas du tout. Au contraire, l’épisode introduit ensuite Erica et Lainey dans l’histoire ce qui permet aussi de faire un lien avec l’histoire de Barry et Lainey de la fin de la saison 1. C’est ici la preuve qu’au fond la série a largement de quoi faire et prouve aussi qu’elle peut nous surprendre encore et encore. Je ne sais pas trop où est-ce que la série peut bien aller maintenant, car de toute façon il n’y a pas nécessairement besoin de fil rouge mais c’est suffisamment merveilleux comme ça pour me donner envie de revenir. Et puis Bev au milieu de tout ça a beau ne pas servir à grand chose, elle nous délivre malgré tout quelque chose de touchant, comme elle sait le faire dans son propre rôle de mère. C’est aussi un épisode qui permet de retrouver une vraie cohésion familiale alors que la série a plutôt tendance à dénouer tout le monde dans diverses intrigues qui, sans être mauvaises, ne sont tout simplement pas aussi bonnes tout le temps. Pourtant, « Mama Drama » était lui aussi un très bon épisode de The Goldbergs. Pour tout vous avouer, je me demande si au fond je ne suis pas en train de clairement tomber sous le charme de la série.

Ou même en train de la préférer à Modern Family. C’est vrai, Modern Family a pu faire son temps, elle a déjà su me faire rire de nombreuses fois mais ce que je retrouve avec The Goldbergs ce n’est pas forcément de la comédie pure et dure. Et au fond, cela tombe bien puisque ce n’est pas forcément ce que je viens chercher non plus. Ce que je viens chercher dans cette série c’est du réconfort, quelque chose de légèrement nostalgique d’une époque que je ne connais pas de vue (uniquement de ce qui m’a été raconté). Du coup, cette semaine Adam a envie de participer à la pièce de théâtre du lycée. C’est là que Miss Cinoman (incarnée par l’excellente Ana Gasteyer) dévoile les noms des participants et Adam n’en fait pas partir. Bev va s’en plaindre et va tenter d’organiser la propre production théâtrale de son fils. C’était une brillante idée de la part de Bev. Elle est une vraie mère poule qui fait tout pour gâcher son enfant. Et je trouve ça choupinou mais aussi merveilleux à suivre. Car les aventures d’Adam et de sa mère sont toujours les meilleures dans The Goldbergs. Je n’ai tout simplement pas vu de duo mieux exploité que celui-ci.

Cela me donne aussi parfois légèrement envie de vivre la même chose que ce qui se passe dans The Goldbergs. En plus de ça on a tout de même Stephen Tobolowsky (Glee) qui incarne ici un rôle assez cocasse dans le sens où cela m’a vraiment fait penser à ce qu’il pouvait faire dans Glee, le fait qu’il soit une sorte d’ennemi de Will, qu’il tente de faire son petit truc de son côté, un peu comme il va se retrouver avec Bev dans cet épisode. Mais si cette dernière a voulu aider son fils, elle va surtout se rendre compte que ce qu’elle a fait n’a pas arrangé la situation. Cela n’a fait que l’empirer. Finalement, ces deux épisodes de The Goldbergs étaient excellents avec une petite préférence pour le 1.03 qui était tout simplement l’un des meilleurs épisodes de la série (peut-être même le meilleur mais cela demande réflexion bien évidemment). J’ai hâte de voir la suite de la saison. Et dire que j’avais prévu d’abandonner la série au termes de sa première saison, je regrette vraiment d’avoir dit ça.

Note : 8.5/10 et 10/10. En bref, deux excellents épisodes de The Goldbergs. Peut-être en passe de devenir l’une des meilleures comédies américaines.


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