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Sébillon

Par Vava22 @delicesdevaness
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Vieille institution de 1914, la maison Sébillon est connue pour être le temple du gigot d’agneau.

Cette brasserie typiquement parisienne, située à deux pas de la Porte Maillot, cultive l’art de bien recevoir depuis un siècle.

On y retrouve tous les codes de la brasserie : les tables nappées, les grosses banquettes moelleuses, les serveurs en noir et blanc dont on admire la dextérité lors de la découpe en salle.

L’immense salle est intelligemment découpée en plusieurs petits salons, on se croirait presque dans une vieille maison de famille bourgeoise avec lustres, petites lampes diffusant une lumière orangée, moulures au plafond, statues. Le genre d’endroit où l’on se sent bien, d’emblée.

Sur la carte, du classique de brasserie bien sûr : escargots, os à moëlle, foie gras, langue de veau, puis rognons, boeuf et sole meunière se partagent la carte des plats.

Sur le banc d’écailler, des langoustines, des praires, des palourdes mais surtout des huîtres provenant des belles maisons Pascal Magné et Joël Dupuch (mais si vous le connaissez, c’est l’ostréiculteur aux cheveux grisonnants dans le film Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet).

Je laisse de côté les asperges définitivement plus de saison (petit bémol) pour me concentrer sur un bel os à moëlle grillé. Les toasts de pain de mie ne le mettent pas en valeur, je leur préfère la bonne baguette de campagne présente sur la table depuis l’apéritif avec rillettes de poisson et beurre salé.

La valse des serveurs est rythmée, pas moins de 3 s’occuperont de notre table. On s’y sent choyés. L’art du bien recevoir, ils l’honorent chez Sébillon.

Quotidiennement, une entrée et un plat du jour. La semaine dernière une délicieuse soupe de potiron (voilà on est pleinement dans la saison, bon point !) accompagnée de fourme d’Ambert à faire fondre dedans, un mix parfait qui apporte le sel au côté douceâtre du légume d’automne.

La sole cuisinée meunière m’est présentée avant de partir se faire préparer en filets. Le poisson est beau, la chair parfaitement cuite et la purée dévoile des accords d’huile d’olive.

LA spécialité de la maison : le gigot d’agneau Allaiton de l’Aveyron, servi à discrétion et accompagné de lingots. Belle cuisson encore une fois, ail bien présent, lingots fondants. On est ravis d’avoir goûté l’ambassadeur de la maison.

Enfin, du grand classique de brasserie en dessert : crumble, profiteroles préparées minute, crème brûlée ou île flottante aux pralines croquantes clôturent le repas.

Sébillon. 20 avenue Charles de Gaulle. Neuilly. Tél : 01 46 24 71 31. Métro Porte Maillot. Carte 30 €. Ouvert tous les jours.

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Catégorie : Banlieue proche, Coups de coeur parisiens, Français Mots-clés : agneau de lait Allaiton, île flottante aux pralines, Joël Dupuch, os à moëlle, Pascal Magné, Sébillon, Sébillon Neuilly, sole meunière, soupe de potiron

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