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Histoire et origines des Tsiganes et des gens du voyage

Publié le 19 octobre 2014 par Blanchemanche
#Tsiganes #Gensduvoyage #Roms
Histoire et origines des Tsiganes et des gens du voyage
Elisabeth Clanet Dit Lamanit nous explique les origines des Tsiganes et des Gens du voyage..

Histoire des Tziganes et des gens du voyage : 1h30 d’utilité publique

  • Publié le :
    13/05/2014
Réalisée par Çiva de Gandillac
Vidéo d’Elizabeth Clanet dit Lamanit, chargée de mission pour la formation des gens du voyage et publics itinérants au CNED :  document  extraordinairement instructif, et l’expertise la plus pertinente et cohérente trouvée sur le sujet.
Elle présente les résultats les plus aboutis de ce que la linguistique a pu tirer d’histoire du romani. Elle met en lumière comment l’origine hindi d’une identité romani serait liée, non pas à un mouvement migratoire, mais plutôt à un déplacement brutal et massif de population en hiver 1018, puis comment, de conversion en apostasie, de sédentarisation en expulsion, d’esclavage en affranchissement, elle se répand en Europe et dans le monde.
D’abord, par le pèlerinage de ses affranchis (Gitans, Sinti, Manouches), puis la diaspora des esclaves (Roms), jusqu’aux questions d’une identité linguistique et transnationale en 1971.
Le 5 octobre 2012, ayant été saisi par un forain, le Conseil constitutionnel a abrogé plusieurs dispositions de la loi du 3 janvier 1969 relative aux obligations spécifiques des gens du voyage. A savoir le visa trimestriel du carnet de circulation et les restrictions électorales : Des projets de loi seraient en préparation !
En se penchant sur la décision du Conseil constitutionnel, il apparait qu’il conserve le principe du carnet de circulation, de la commune de rattachement et du visa annuel, et qu’il n’a pas non plus censuré la disposition prévoyant que le nombre de personnes détentrices d’un titre de circulation rattachées à une commune, ne doit pas dépasser 3 % de la population de celle-ci. Il y a, et c’est confirmé, un quota légal de population en France : celui de non-sédentaires/commune ! »

Roms, Tsiganes, Gitans : qui sont-ils vraiment ?


Le peuple "rom" est un peuple hétérogène qui échappe à une unique définition. Roms, Tsiganes, Gitans... Qui sont ils ? Quelles sont leurs origines ? Quelles sont les différences pour ne pas tout mélanger ? Définitions.
Qui sont vraiment les roms ? En réalité, le terme rassemble sous le même nom divers groupes d'individus ayant pour origine commune le nord-ouest de l'Inde et ayant émigré en Europe et sur le continent américain depuis plusieurs siècles. Toutes ces communautés peuvent être regroupées sous le nom de "Tsiganes" (ou "Tziganes"), mais pour la grande majorité des individus concernés, le terme renvoie à une connotation péjorative.
Le nom "rom" a ainsi été choisi par l'Union Romani Internationale en 1971 pour désigner l'ensemble des populations concernées à des fins de simplification. L'Union européenne et le Conseil de l'Europe ont par la suite repris officiellement ce terme. Le terme "rom" est ainsi le terme générique employé par les Roms eux-mêmes et par plusieurs administrations en Europe. Les historiens rappellent toutefois que les populations ainsi désignées - 10 à 12 millions de personnes en Europe, 6 millions en Union Européenne - se distinguent en trois ensembles principaux :
- Les "Roms", originaires de Roumanie, Bulgarie, Grèce, Slovaquie, Serbie, Hongrie : selon l'association Rom Europe, ils représentent 85 % des Tsiganes européens. Leur arrivée en France s'est faite essentiellement en plusieurs vagues migratoires : d'abord au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, puis dans les années 1970 et enfin à partir des années 1990. S'ils viennent de la même région de l'est de l'Europe, ils n'ont pas la même nationalité, ni forcément les mêmes confessions religieuses, ni le même statut administratif. Il y aurait entre 15 000 et 20 000 Roms en France, dont 85 % de ressortissants européens, essentiellement bulgares et roumains.
- Les "Sintés" et les "Manouches", installés en Italie, en France, en Allemagne, ont quant à eux transité par les régions germanophones. Ils représentent 5 % des Tsiganes européens.
- Les "Gitans" ou "Kalés", vivant en Espagne, au Portugal et dans le Sud de la France. Ils représentent 10 % du peuple tsigane européen.
Il faut noter que certains Gitans et Manouches refusent l'appellation de Roms. Quant aux termes "gens du voyage", il s'agit d'une catégorie administrative, créée par la loi du 3 janvier 1969. Le terme désigne les personnes vivant plus de 6 mois par an en "résidence mobile terrestre". Leur nombre est estimé à près de 400 000 personnes selon la Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes. Selon cette association, la quasi-totalité d'entre eux sont de citoyenneté française.
Enfin, le terme de "bohémien" a lui aussi longtemps été utilisé pour désigner les Roms dans leur ensemble. Une référence à la Bohême, région d'Europe centrale que les Roms ont longtemps sillonnée, mais aussi à la "Bohème", école artistique (notamment poétique et littéraire) du XIXe siècle désignant par extension un mode de vie simple et désintéressé, voire insouciant.

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