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Comme promis me revoilà, armée d'anecdotes à gogo et de p...

Par Anaïs N.
Comme promis me revoilà, armée d'anecdotes à gogo et de petits potins à profusion. Sans entrer dans les détails, les pourcentages ou l'analyse statistique, ce qui ne changera en rien les faits actuels d'ailleurs , étant donné que nous ne pouvons être "plus royaliste que le roi". Je me contenterai, donc, d'avancer quelques généralités qui ne sont pas passer à travers mon regard d'experte en la matière.
LE MARIAGE : ATTRAPE-CŒUR OU ATTRAPE-NIGAUD ?
Qu’on le veuille ou non, le pourcentage de célibataires, et de divorces y compris, augmente, et ce, de façon surprenante. Mais qu’est ce qui pousse ces jeunes trentenaires à opter pour une vie de célibat et à bannir de leur avenir le mariage ? Contrainte sociale ou stress émotif ?Nos grands-parents vous le diront surement, le ménage tunisien a bien évolué depuis ces dernières décennies. L’émancipation de la femme a permit à celle-ci de participer aux dépenses du couple, de s’épanouir et de faire des études poussées. Mettant fin à l’appellation de « sexe faible » et afin de contribuer à l’intérêt "socio-économique, psychologique et culturel", la femme à prouver ses compétences en faisant ses preuves.Quand à l’homme, libéré des contraintes de certaines tâches ménagères et de l’éducation des enfants, pour la plupart, son travail prône la première place au rang du devoir conjugal. Subvenir aux besoins financiers de toute la « smala », fait de lui un pilier fondamental au bon déroulement de la famille.Malgré cela, ce subterfuge, ne parait pas convaincre pour autant certains de nos concitoyens et concitoyennes à franchir le pas et à se passer « la bague au doigt »ou devrais-je dire « la corde au cou ».Trois siècle plus tôt, Voltaire tourné en dérision la célèbre formulation de Nietzsche dans son œuvre « Candide »: « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles », faisant, ainsi, du mythe « du parfait » un optimisme ironique.Dans les années cinquante, l’Amérique dresse une nouvelle image de la famille idéale à travers la promotion du « the american way of live » faisant du modèle américain un héritage culturel hors frontière. Mais le rêve américain ne serait-il pas qu’un funeste endoctrinement afin d’éviter la débauche dans une Amérique puritaine et conservatrice ? Rêve ou réalité ?L’influence occidentale a son mot à dire dans le changement de nos mœurs, puisque la nouvelle jeunesse tunisienne avide de liberté semble résolue à renier les lois sacrées du mariage et à vénérer l’union libre, sans attaches ni comptes à rendre.Plus de Dom Juan qui courent les rues ni de princesse qui attend son prince charmant. Les salons de thé, les boites de nuits et les bords de plage se retrouvent bondés d’une génération vivante à l’esprit, au physique et au mode de vie occidentale. « Pour vivre heureux, vivons caché » n’est plus « in » et personne ne s’en plaint.Les trentenaires ne semblent pas affecté par l’absence de la chaleur du foyer conjugal et chacun y trouve son compte dans les bras experts de la « mama », qui se sacrifie à garder l’image de la famille patriarcale, modèle en rupture de stock.

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