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Bad Blood de Bastille

Par Emidreamsup @Emidreamsup

bastille

Bastille a, dès son premier album, gagné une place de choix dans ma cdthéque. Passant en alternance avec les derniers albums de The Fray, OneRepublic ou encore le premier opus d’Imagine Dragons, j’ai eu un véritable coup de cœur pour le groupe londonien. Bad Blood démarre très fort et ne cesse de faire parler de lui.

Le quatuor ouvre en fanfare avec le titre Pompeii (l’un des singles) qui donne le « la » aux 11 titres qui suivront. Ce titre est un hymne (d’ailleurs repris dans Glee comme tel), on se surprend rapidement à entonner en chœur les « hey ho » guerriers qui le rythment. Le groupe semble avoir trouvé la recette pour enchaîner les hits. Things we lost in fire ou encore Overjoyed sont construits sur le même principe et sont tout aussi efficace. La voix de Dan Smith nous transcende, tout spécialement dans These Streets où elle démarre en douceur soutenue uniquement par quelques notes de piano.

Si à l’image de ce dernier titre, nombreux sont construits sous cette forme hypnotique, d’autres sont a contrario beaucoup plus énergiques et entraînants dès le départ comme Flaws ou Weigh of Living, Pt. II. Puis des titres plus intimistes viennent prendre place vers la fin. Daniel in the Den, Laura Palmer et finalement Get home offrent ainsi une conclusion discrète et soulignent une évolution en pente douce pour l’ensemble de ce Bad Blood.

Bastille se fait une place de choix dans le paysage pop rock britannique, voir même mondial. Alors que des vétérans comme Coldplay ou U2 ont parfois du mal à innover et se renouveler sans déclencher la colère de leurs fans, Bastille offre un son unique, se basant pourtant sur de solide base qui ne sont pas étrangères à ces-dits vétérans. Bad Blood est tout simplement épique.


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