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Bienvenue A Zombieland

Publié le 24 octobre 2014 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, comédie horrifique
année: 2009
durée: 1h20

l'histoire: Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d'un fusil d'assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre. Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre
La critique d'Alice In Oliver:

Dans les années 2000, le film Shaun of the Dead d'Edgar Wright permet de donner un nouveau souffle à l'univers des zombies. Contre toute attente, ce long-métrage horrifique sans prétention remporte un très gros succès et influence de nombreux ersartz.
Désormais, les morts vivants peuvent être filmés sous l'angle de la comédie et de l'autodérision. Après Shaun of the Dead, un autre film va profiter du buzz sur la Toile. Son nom ? Bienvenue à Zombieland, réalisé par Ruben Fleischer en 2009. Succès surprise au moment de sa sortie, Bienvenue à Zombieland rencontrera également des critiques favorables.

Mieux encore, très vite, Bienvenue à Zombieland se taille la réputation d'un film culte en devenir. Reste à savoir si le film mérite ou non sa réputation. Personnellement, je penche clairement pour la seconde solution mais j'y reviendrai. Au niveau de la distribution, le long-métrage réunit Woody Harrelson, Jesse Eisenstein, Amber Heard, Abigal Breslin, Emma Stone, Mike White et Bill Murray.
Au niveau du scénario, peu ou prou de surprises. Clairement, Bienvenue à Zombieland n'a pas spécialement pour but d'innover le monde des zombies. Attention, SPOILERS ! Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre.

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Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d'un fusil d'assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre. Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre.
Certes, Bienvenue à Zombieland n'est pas un blockbuster et n'a pas du tout les mêmes prétentions budgétaires.

Pourtant, nous sommes bel et bien devant une production hollywoodienne avec tout ce que cela engendre comme défauts. Dans les années 1960, le genre zombie pouvait s'appuyer sur La Nuit des Morts Vivants de George A. Romero. Dans les années 70, c'est Zombie (toujours du même Romero) qui marque les esprits. Quant aux années 1980, elles sont marquées par de nombreuses références: Le Jour des Morts Vivants (encore Romero) et L'Enfer des Zombies pour ne citer que ces exemples.
Bref, tous ces films d'horreur marquent également un état d'esprit: c'est aussi le cinéma bis mais aussi un cinéma engagé qui refuse le formatage et se montre assez radical et violent dans sa forme.

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En résumé, voilà les principaux ingrédients qui manquent terriblement au film de Ruben Fleischer. Certes, on s'amuse parfois des péripéties et des aventures de nos quatre aventuriers. Oui, on relève quelques moments sympathiques. A ce sujet, comment ne pas évoquer toute la séquence se déroulant dans la demeure de Bill Murray ? Mais en gros, retirez cette dernière scène et il ne reste plus grand-chose à retenir de Bienvenue à Zombieland.
Dans l'ensemble, cette comédie horrifique est beaucoup trop gentillette et standardisée pour susciter l'intérêt. Bien sûr, elle plaira probablement aux adolescents boutonneux à la recherche perpétuelle du buzz ou d'une séquence hilarante destinée à marquer les esprits.
Mais pour les fans de zombies et de productions crades, gores et insolentes, Bienvenue à Zombieland risque probablement d'atterrir dans la case "aussitôt vu, aussitôt oublié". Finalement, il y a une séquence qui reflète parfaitement cette production hollywoodienne, à savoir la conclusion finale qui se déroule dans un parc d'attraction. Certes, en soi, cette scène n'est pas forcément médiocre mais elle reste terriblement mal exploitée. En résumé, tout cela manque de fraîcheur, de sang, de gore, de toute critique sociale ou d'un quelconque message qui pourrait faire la différence.
Enfin, en dehors du personnage interprété par Woody Harrelson, les autres protagonistes ne présentent presque aucun intérêt. Bref, en quelques mots: une comédie horrifique regardable et consommable. Encore une fois, c'est ce qui définit le mieux Bienvenue à Zombieland, à savoir un produit de consommation, probablement destiné à connaître un jour ou l'autre un remake, un reboot, un préquel ou encore une suite.

Note: 09/20


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