The Goon #1: Rien que la misère

Coon and friends

Le Goon travaille en duo avec Frankie, son ami d’enfance. Les deux hommes parcourent les rues de leur ville sans nom pour retrouver les créanciers de Labrazio: Mafieux numéro 1 régnant sur la ville. S’il se veut aussi cruel que les légendes le racontent, Labrazio n’a pas donné signes de vie depuis plus de 20 ans. Le seul moyen pour le contacter, passer par le Goon.

Depuis peu la ville s’est trouvée un nouveau gang, tentant de s’emparer de la ville ; les zombies. Dirigés par le prêtre zombie, ce dernier est capable de réanimer les morts et leur offrir la vie éternelle.
Offre alléchante vu que la ville offre de nombreuses occasions de passer l’arme à gauche.

Entre loup-garous, rats géants, calmar ou autres êtres totalement délurés, le Goon et Frankie auront fort à faire.

Si la postulat de départ peut donner lieu à des aventures à la narration sombre et sérieuse il n’en est rien. Dès les premières pages notre duo semble tout droit sorti des années 1920, faisant écho à un certain duo: Laurel et Hardy.

Les gags pleuvent et l’humour, quelque fois noir, ne vous lâchera pas. Tout est parfaitement dosé pour vous arracher quelques rires.

Les illustrations se veulent volontairement rétros. Couleurs vives, absence de décors et onomatopées intrusifs seront de mises.

The Goon surprend. Attendu pour des histoires sérieuses, tel un ersatz d’Hellboy,il n’en est rien. Le duo et les situations se veulent drôles à souhait. Attention tout de même, l’humour peut ne pas plaire à tout le monde. Personnellement, j’en redemande.

Critique réalisée avec l'édition:
The Goon #1: Rien que la misère, 2005 chez Delcourt