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Un Mois de Minimalisme

Publié le 31 octobre 2014 par Thegreenwasher

2014_10_31#1Répondant à l’invitation de Clémentine, je me suis intéressée au minimalisme et à la réduction des déchets ce mois d’octobre. Je suis allée chez Sephora comme me le suggérait Johnnie Beetroot, où une réclame en vitrine proposait une réduction de 20% pour la recharge de parfum. Pas moyen de retrouver une illustration de la chose, mes excuses. J’ai donc dû rapidement me détourner de la publicité pour répondre au challenge minimalisme, sinon j’aurais été un peu court…

Ma revue de presse a elle été très fructueuse. Lingettes lavables, repas de midi sans déchets, réception sans déchets, et sans compter une tonne d’idées sur Pinterest. J’ai fondu devant les recettes tendance vegan de Julie, Ophélie et Hélène avant que je les commande à ma cuisinière préférée. Fruits et légumes de saison, simplicité et goût. Tout n’est toutefois pas rose dans ce tour du web – le reportage photo de Mauro Pagnano sur la pollution de la terre des feux de détritus dans la région de Naples donne froid dans le dos tant les conséquences de la combustion incontrôlée sont dramatiques pour la santé des habitants et les sols sont marqués pour des décennies.

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Et puis au quotidien, j’ai été très attentive à tout ce que j’ai jeté. Sopalin, mouchoirs, plastiques divers et couches du fiston. Mes poubelles, pourtant réduites par le tri sélectif et le compost au bas de mon immeuble, sont sorties tous les 2 jours. Et si je faisais disparaître le rouleau d’essuie-tout pour utiliser en priorité torchons et chiffons ? Et si je ressortais les mouchoirs en tissu qui m’attendent dans le placard de la salle de bain ? Et si je passais entièrement aux couches lavables pour à la naissance du n°2 ?

Ce mois passé, je repense aux moments où Mme Aluminium m’a agaçée en utilisant un plat jetable plutôt qu’un bon vieux plat en terre cuite. Où M. Sopalin utilisait systématiquement du papier essuie-tout plutôt qu’une éponge. Où j’ai vu partir quelques dizaines de kilos de vaisselle jetable au travail parce qu’il manque encore un service de location de vaisselle auquel on ait le réflexe de recourir. Ce constat fait, l’essentiel est de passer d’une logique de Schtroumpf Grognon (ces gens ne se rendent pas compte qu’ils alimentent l’incinérateur qu’ils critiquent de toutes leurs forces) à une logique constructive où chacun fait ce qu’il peut, chacun fait sa part.

Dans les prochains jours, retour vers la com et focus sur les Prix Pinocchio. Bonne fin de semaine !

Images : Pinterest Shabnam



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