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suivez le guide

Publié le 04 novembre 2014 par Pjjp44
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"Plantez systématiquement des chrysanthèmes dans votre jardin. A cela deux avantages : s'habituer à l'inévitable cimetière, apprendre l'orthographe d'un mot difficile."

-Denis Langlois-
  
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".../...Quand j'ai expliqué à Mouna qu'Alice avait refait sa vie, elle a beaucoup rigolé.
- C'est l'expression la plus idiote que j'ai entendue. On ne refait pas sa vie. On continue son chemin.
-Mouna, on ne dit pas continuer son chemin, on dit bien refaire sa vie.
Ma grand-mère en est convaincue, ça ne sert à rien de nier le passé. Les enfants détestent les négationnistes et ils ont raison. L'histoire est simple, elle a beau se répéter des centaines de fois chaque jour autour de nous, on ne retient jamais la leçon et on entame le même refrain.
Refrain : Papa et Maman vivent ensemble, puis Papa ou Maman s'en va , du coup papa ou Maman est super triste et commence à détester l'autre, à regretter de l'avoir rencontré, d'avoir fait des enfants avec, à remonter le film, à oublier les scènes, à brûler la pellicule, à mentir, à cracher, à dire des mots blessants, à faire l'amour pour se venger, à blasphémer, à renier, à faire marche arrière, à écrabouiller, à déchirer les photos, à pleurer son estomac par les yeux, à vider sa mémoire, à déplacer les murs, à traîner dans les bars, à boire trop, à emprunter du pognon, à sortir jusqu'à l'aube, à vivre la nuit, à dormir le jour, à souhaiter en finir, à rejouer la scène, à vivre à côté de la vie, à mettre le feu à son âme, à se laisser aller, à vieillir davantage, à ramollir, à s'ouvrir les veines, à regretter d'être né, à se rouler par terre dans le caniveau, à imaginer l'autre faire l'amour à un autre, à s'arracher les cheveux, à perdre ses cheveux, à prendre du ventre, à se laisser tomber, à parler tout seul,  à fatiguer tout le monde, à rencontrer sa grand-mère, à lui balancer son chagrin, à radoter, à devenir con, à se prendre pour le centre du monde, à espionner son ex sur internet.
-A la fin d'une histoire, on devrait toujours partir en se disant merci pour les bons moments. C'est la moindre des choses.
Mouna et ses beaux discours...Dans le fond je suis d'accord avec elle et pourtant je suis incapable d'appliquer quoi que ce soit.
Ne pas se tuer, mais vivre et rendre hommage au bon temps, au temps délicieux que l'on a passé avec elle, avec lui, à faire connaissance, à s'aimer, à baiser et à sombrer avant de couler bouche ouverte sans qu'aucune réanimation puisse sauver le cadavre de l'amour.
Le pigeon mort est la métamorphose des tourtereaux.
Il faut respecter la nature. Ne pas se battre contre elle, et ne pas s'en vouloir, ne pas se déchirer parce que l'un ou l'autre a décidé que l'un ou l'autre n'avait plus le droit de lui prendre la main, de l'encercler dans son sommeil, de l'embrasser au réveil, de le pénétrer régulièrement, de former avec lui un cercle.
-Un cercle brisé n'éclate pas mais redevient naturellement une ligne droite.
Je me demande parfois où Mouna va chercher toutes ses phrases à tiroirs. Et si ma grand-mère ne goûte pas dans mon dos aux plaisirs de la gérontoxicomanie.
Devenir vieux, c'est devenir bon perdant
.../..."
Xavier de Moulins -extrait de "Ce parfait ciel bleu" Editions Au diable vauvert-
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suivez le guide "Les dessous de la Fabrique"
Les filles de Chantelle racontent leurs corps de femmes, de travailleuses de militantes
-WEB-DOCUMENTAIRE-
  
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".../...
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence :
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance. 

.../..."
extrait de "On avance" Alain Souchon-
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"Le soleil accepte bien de passer par de petites fenêtres"
-Frederik van Eeden-
"I saw some people starving
There was murder, there was rape
Their villages were burning
They were trying to escape
I couldn’t meet their glances
I was staring at my shoes
It was acid, it was tragic
It was almost like the blues
It was almost like the blues
I have to die a little
between each murderous plot
and when I’m finished thinking
I have to die a lot
There’s torture, and there’s killing
and there’s all my bad reviews
The war, the children missing, lord
It’s almost like the blues
It’s almost like the blues
Though I let my heart get frozen
to keep away the rot
my father says I’m chosen
my mother says I’m not
I listened to their story
of the gypsies and the Jews
It was good, it wasn’t boring
It was almost like the blues
It was almost like the blues
There is no G-d in heaven
There is no hell below
So says the great professor
of all there is to know
But I’ve had the invitation
that a sinner can’t refuse
It’s almost like salvation
It’s almost like the blues
It’s almost like the blues "

-Léonard Cohen-
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