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Pink Floyd : The endless river - La chronique - 2014

Par Obiwanagain

Le nouveau Pink Floyd est arrivé, enfin, après l’annonce de Miss Samson cet été.

20 ans après « Division Bell », Gilmour et compagnie ressortent les sessions d’enregistrements de 1993 1994, beaucoup de celles-ci sont des morceaux composés par feu Mr Wright décédé en 2008 d’un cancer.
N’en déplaise à certains qui nous disent : « le groupe est mort au départ de Waters », cet album retrace 40 ans de carrière et d’influences musicales du groupe, quand même ! Et n’oublions pas que les albums solos de Waters sont d’une absolue médiocrité…..

Non, les Floyd ont évolué vers une musique plus mélodique et plus ambient après le départ de Roger, ce qui lui a permis de trouver un autre public et de perdre celui qui n’avait pas envie de prendre l’itinéraire bis.

Dès la première écoute, il est indéniable de dire que du très bon boulot a été fait sur les arrangements. Les ambiances de l’époque Division Bell ont été respectés tout en travaillant les sonorités pour les rendre, juste ce qu’il faut, de plus actuelle. Certes l’opus n’est pas inventif mais va-t-on reprocher à Gilmour du faire du Pink Floyd 2e génération, son identité depuis 1987 ? Non !

4 parties distinctes nous sont proposées :

1e partie :

  • Things left unsaid : Ambiant à forte consonance Division Belle mais quelques sonorités, mélodies et guitares nous font repenser à l’album Wish you were here. C’est très mélodique et planant. Effet garanti
  • It’s what we do : les premières notes de guitare et de claviers….. influence : Shine on your crazy diamonds, hommage à Syd Barrett. Morceau réussi. La Stratocaster de Gilmour faisant le reste du boulot, encore une belle mélodie. Plus loin dans le morceau on est même à se dire j’écoute la base de « Cluster one » de « Division Bell ». Aucune voix et on se dit qu ' ils ont tout à fait raison, on laisse parler la musique, pas besoin d’en rajouter
  • Ebb and flow : Petite fin va-t-on dire à it’s what we do

2e partie :

  • Sum : un grand moment de Rock Floydien je dirais un Wright et un Mason qui se répondent par instru et arrive ensuite la guitare de David. L’intro n’est pas loin d’une influence The Wall tout comme quelques passages du morceau, non sans nous faire rappeler une ambiance d’un autre titre de « A momentary lapse of reason ». La composition est juste, tout se tient, du bon Pop rock.
  • Skins : Encore des claviers et une batterie qui se rendent coup pour coup. C’est inspiré et l’intro est plus un hommage à Time de « Dark side of the Moon »
  • Unsung : On démarre sur une ambiance « Division Bell Wish you were here » en une minute pour annoncer la suite
  • Anisina : marque en intro les premières notes de clavier façon piano de Wright. Calme, tranquillité, volupté, une dose de Saxo que Gilmour adore depuis quelques années maintenant. On se laisse porter simplement

3e partie :

  • The lost of conversation : Légère influence bluesy sous fond d’ambiant piano
  • On Noodle street : Ce morceau me laisse sur ma faim, je n’arrive pas trop à le decortiquer, peut-être à cause de son aspect un peu jazzy
  • Night Light : un titre qui aurait eu sa place sur Division Bell, on y retrouve du Marooned.
  • Allons-y 1 : riff de guitare à la « The Wall » Run like hell, mais traité façon Gilmour
  • Autumn 68 : De l’orgue ! Excellent idée pour débuter ce titre. La mélodie va terriblement avec ! Pour les connaisseurs, on est en droit de se poser la question : es-ce une réponse à Summer 68 de « Atom heart mother ». Sûrement ce n’est pas un hasard. Un très beau morceau mais trop court pour moi, il aurait mérité une fin en apothéose !
  • Allons-y 2 : Tout bêtement la suite du premier en conclusion….. J
  • Talkin’ Hawkin : Ambiance tendue. Très proche du Keep talking de « Divison Bell » tant au niveau du titre que du son. Petit bémol : pourquoi des chœurs ? La musique avait si bien parlé, jusque-là….

4e partie :

  • Calling : A fond dans l’ambiant… Un mélange Tangerine dream-Vangelis je dirais, un clin d’œil on va dire….
  • Eyes to pearls : limite si je ne me suis pas mis à crier : « Welcome to the machine ». A la limite de la copie ! Souvenirs…..
  • Surfacing : du Division Bell pure souche, très influence « What do you want from me » je trouve
  • Louder than words : ça n’allait pas car les premières notes de synthé de l’intro m’ont fait pensé à Robert Miles J (après ça va j’ai eu peur !!!). Ce titre est une déception. Seule chanson de l’album, ça manque d’inspiration mélodique, et ça ne clôture pas l’album comme l’avait fait High Hopes il y a 20 ans.
    On pouvait dire Pink Floyd a terminé sa carrière sur un morceau chef d’œuvre qui casse tout : « High Hopes » ! Et là, Louder…… est très loin derrière.

Un mauvais jeu de mot : il est lourd d’ailleurs (Louder). Oui c’est nul tout comme ce final d’album.

En conclusion, un très bon album bourré de diverses références de la carrière du groupe, très abordable et mélodique et des arrangements à la hauteur qui ne dénature en rien les sessions. Il réconciliera sûrement certains anciens puristes du groupe des années 70 mais seulement une petite partie je pense.

Pink Floyd : The endless river - La chronique - 2014

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