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Tiré de l’étagère | Le livre qui console

Publié le 13 novembre 2014 par Generationnelles @generationnelle

Ranger le dernier best-seller à la mode amène souvent à redécouvrir des chefs d’oeuvre cachés bien au chaud dans sa bibliothèque.

Après la fille qui roule et n’amasse pas mec, «  Le Livre qui console  » de Marie Salomé Peyronnel se lance dans le développement personnel, et fait rêver avec des illustrations de Joann Sfar.

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De quoi ça parle? Marie Salomé Peyronnel mène une vie assez banale jusqu’au jour où Sarah, sa soeur jumelle lui annonce son départ à New-York. Une séparation dans les larmes qui pousse la journaliste à comprendre le pourquoi du comment de son émotion, ses pleurs et ses motivations dans son livre qui console.

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Qu’est- ce qu’on en pense? Après le livre coach, voilà le livre réconfort. Mais mieux qu’un tuto anti-larmes, la journaliste propose un ouvrage intime et poétique sur … les larmes. Autant de pages sur un sujet aussi larmoyant ? Justement là, Marie Salomé Peyronnel a l’intelligence de ne pas en faire des tonnes sur sa séparation avec sa soeur ou ses sentiments exacerbés. Avec simplicité, l’auteur raconte son départ américain pour bifurquer petit à petit vers d’autres attitudes. Autre thématique? Non le sujet larmoyant est toujours central mais les moyens d’en parler très différents. Car pleurer, on peut le faire de rage, de tristesse, de stratégie, de circonstance ou de rire. Et dans ces façons si éloignées de s’exprimer , il n’est pas si étonnant de rencontrer David Beckham, Karl Lagerfeld, Molière ou … Barack Obama. Pour preuve que les larmes touchent tout le monde! Et comme guide de choix dans les dédales du théâtre ou de la musique, Pierre Niney ou Eric Serra sont des défricheurs lacrimaux privilégiés.  Mais dans ce traité  léger et souvent drôle, le texte fait un beau duo avec les dessins vaporeux de Joann Sfar. Le coup de crayon aux gouttes d’eau oculaires répond aux listes décalées pour donner envie de poser l’ouvrage sur la table basse pour y venir et y revenir en cas de longues soirées d’hiver… ou de coup de mou.

UNEBIS


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