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Petit guide de la relecture web : on respire !

Publié le 20 novembre 2014 par Loeilaucarre @loeilaucarre

Rédactrice web senior et soucieuse du bien-être de la jeunesse, j’ai identifié quelques clés pour apprendre aux générations futures à bien vivre les relectures d’un contenu web par un tiers, qu’il s’agisse d’un client ou d’un oncle académicien.

Relecture web blog

Persuadé des vertus d’une relecture sérieuse, le rédacteur web n’hésite pas à relire ses propres contenus et à les faire relire. Pour autant, il n’est pas toujours facile de faire face à sa copie relue et annotée, souvenir douloureux d’une joyeuse époque révolue.

Les commentaires sous Word ont remplacé le Bic rouge mais le principe reste le même. Voici donc les bonnes raisons de rester, en toutes circonstances, aussi imperturbable qu’une Mona Lisa.

La relecture, c’est indispensable et c’est utile

Dans notre quotidien de rédacteurs web, nous sommes nos premiers relecteurs. Nous n’hésitons pas à faire appel aux lumières de nos collègues quand nous hésitons entre truculent et pittoresque et nous avons même accueilli dans notre équipe un membre discret mais efficace au doux nom d’Antidote. Nous connaissons également les mille vertus d’une relecture à froid. Les coquilles, on n’aime pas ça dans l’omelette, encore moins dans nos textes.

Parfois, c’est la relecture, couplée à l’expertise de notre client, qui permet de mettre à jour une information quand il reçoit par pigeon voyageur l’annonce de la modification d’un texte de loi, diffusée à seulement dix personnes à travers le monde. Nous savons trouver par nous-mêmes les infos pertinentes et les sources fiables, mais l’expert, c’est notre client !

La relecture, c’est aussi une vraie école de la vie (parfaitement !) et dans certains cas, du stoïcisme. Prenons l’exemple de la relecture multiple : un billet de blog tout frais est relu d’abord en interne puis, le cas échéant, par la personne interviewée pour le billet et enfin par le client car l’article sera publié en son nom.

Naissance et jeunesse d’un billet de blog

Nous avons donc consciencieusement rédigé un beau billet de blog brodé de mots clés efficaces et cousu d’une longue traine aussi utile que subtile. Nous l’avons relu et il est de l’avis de toute l’équipe beau comme un camion et bien roulé dans sa syntaxe parfaite. Nous le glissons donc dans une enveloppe que nous scellons d’un cachet de cire un doc en pièce jointe et l’envoyons pour une relecture externe. Dans cet exemple, la première relecture est donc assurée par la personne que nous avons interviewée.

Quand le billet nous revient, un chiffre a été modifié et un nom ajouté. C’est normal, comme on vient de l’évoquer, mais ces modifications – nécessaires et appréciées –  réclament une nouvelle lecture globale de notre contenu : elles entrainent probablement un besoin de raccrocher les wagons de ces nouvelles infos avec le style inimitable du billet d’origine.

La  fabuleuse aventure pré-publication de notre billet ne se termine pas là, nous l’envoyons maintenant pour une deuxième validation à notre client avec le risque identifié de nouvelles modifications. En matière d’écriture, chacun savoure les mots avec sa propre sensibilité. Et nous ne sommes pas des auteurs face à un public mais des rédacteurs web face à un client (et un lecteur, nous ne l’oublions jamais) : notre objectif est de répondre à ses attentes. Nous reprenons donc le texte et le « lissons » en tenant compte des éventuelles remarques. Et hop, publication !

En définitive, nous estimons que les personnes qui vont assurer la relecture sont légitimes grâce à leur expertise et cette expertise participe à la valeur ajoutée de notre contenu. À l’inverse, quelques mantras zen ne sont pas du luxe quand les modifications concernent un choix de tirets plutôt que de parenthèses. Si ces options sont discutables, elles ne relèvent pas du fond mais de la forme et pour le coup… c’est nous les experts !


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