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Giovanni boldini

Publié le 21 novembre 2014 par Aelezig

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Giovanni Boldini, né le 31 décembre 1842 à Ferrare en Italie, et mort le 11 janvier 1931 à Paris, est un artiste peintre et illustrateur italien. Il travaillait principalement à Paris et à Londres. Au début du XXe siècle, il est l'un des portraitistes les plus en vue à Paris.

Giovanni Boldini est le huitième enfant d'une famille de treize. Son père est peintre et restaurateur d'art.

En 1862, portraitiste déjà renommé, Giovanni s'installe à Florence pour compléter ses études, s'inscrit à l'Académie et devient l'élève de Pollastrini, un « figuratif délicat non indifférent à la « nouvelle peinture » et de S. Ussi, qui, malgré de déplorables compositions historiques, put lui donner quelque enseignement en matière de nature et de lumière ».

Il entre alors en contact avec le groupe des Macchiaioli, composé de peintres influencés par les impressionnistes qui rejettent l'académisme et préconisent l'immédiateté et la fraîcheur, en particulier le portraitiste Gordigiani et Cristiano Banti. Il se lie également avec le critique Diego Martelli, qui contribue à populariser en Italie les principes de l'impressionnisme français.

Boldini produit, au début de sa carrière quelques paysages et peint, en 1870, une série de fresques à la Villa La Falconiera près de Pistoia, dont des panneaux muraux dans un boudoir.

En 1867, il va à Paris pour voir l'Exposition universelle et fait la connaissance d'Edgar Degas, Édouard Manet, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, mais son admiration va surtout à Jean-Baptiste Corot.

En 1869, il est invité à Londres, où il étudie les grands portraitistes et les caricaturistes anglais, dont Thomas Gainsborough, exécute de nombreux portraits en petit format, qui lui valent ses premiers succès mondains, obtient de nombreuses commandes et fait de nombreux séjours dans cette ville jusqu'en 1874.

1913 Madame Michelham

1913 - Madame Michelham

En 1872, il s'installe à Paris et prend un atelier près de la place Pigalle et travaille sous contrat d'exclusivité avec le marchand d'art Adolphe Goupil « en s'inspirant de Watteau et de Fragonard dans le genre anecdotique de Meissonnier et Fortuny ». Il commence à portraiturer « le Tout-Paris », expose au Salon.

Boldini exécute pour Goupil des petits tableaux de genre en costumes du XVIIIe siècle, brillamment colorés, qui ont un grand succès, mais on admire surtout ses portraits de femmes de la haute société, brillants et élégants, caractérisés par un coup de pinceau hardi et fluide.

En 1897, il expose à New York et peint les portraits entre autres notabilités, de Cornelius Vanderbilt et de Gertrude Vanderbilt Whitney.

Jusqu'en 1923-1924, Boldini produit nus, natures mortes, paysages de Venise, de Rome, de la province française. Sa vue s'affaiblit et il meurt en 1931. Il était marié à Émilie Cardona.

Vignette en haut à gauche : autoportrait.

D'après Wikipédia


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