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Via Francigena nel sud, étape 2, le long des cratères...

Publié le 27 novembre 2014 par Sylvainbazin
Lorsque je me suis réveillé ce matin, j'ai pu admirer depuis la fenêtre de mon hôtel trop cher (j'ai bien discuté avec le patron hier, qui semblait très intéressé par mon histoire de Via Francigena nel sud, mais ce n'est pas pour ça qu'il m'a fait un prix!) le beau lac de Castel Gandolfo. Le temps de me remettre sur pied et de m'habiller, je suis remonté au village pour prendre un petit déjeuner en terrasse, malgré la fraîcheur- relative- du matin. Le soleil d'hier a disparu d'ailleurs, il ne fait plus aussi beau.
Mais mon parcours commence bien: le chemin, qui suit un instant la route, bifurque vite sur un beau chemin qui domine le lac et suit exactement la forme du cratère qui l'a jadis créeé. Quelques beaux panoramas, un sentier aux senteurs d'automne, l'odeur de la terre humide, des feuilles mortes, de la boue. Ca me rappelle certains cross que je courais à pareil époque, sur des chemins souvent moins beaux mais qui sentaient pareil, la sueur des coureurs en plus.
Je marche ainsi jusqu'à retrouver la route, près du beau village perché de . Je ne pense presque pas à grand chose d'autre qu'au chemin ce matin. Ou sinon mes pensées sont plutôt optimistes. Je vois l'avenir d'un bon oeil, je ne saurai dire pourquoi. Je n'ai presque plus de sous et n'en gagne pas assez? Je peux faire en sorte que cela change. Je suis seul et en manque d'amour? J'ai bon espoir que ça change! Ce genre de choses.
Le paysage est toujours beau, mais le balisage que j'ai trouvé ce matin avec plaisir et surprise se fait bien aléatoire. Hors avec mon guide plus qu'imprécis dans ses indications et sa cartographie et les traces GPX du site qui ne sont pas lisibles ( là aussi je ne saurai dire pourquoi), j'ai bien du mal à me dépétrer du réseau de chemins forestiers qui doivent me mener à Vellestri. J'ère un peu avant de retrouver la bonne route.
Le ciel s'est vraiment couvert, il pleut même un peu. Un sandwich plus loin et je peste carrément sur mes moyens de navigation. Le bon chemin me semble vraiment difficile à trouver et cet après-midi je devrais me contenter de faire ma trace moi-même; après avoir un peu tergivercé, je préfère prendre la route la plus sûre. Les indications du guide vont parfois carrément dans un sens qui parait contradictoire, les très rares balisages que je recroisent se perdent vite. Comme je n'ai pas envie de devoir chercher la trace de nuit, je file vers Cori en longeant un peu trop la route un peu trop empruntée. Comme il fait en prime tout gris, c'est vrai, la fin de l'étape est moins belle.
Mais c'est ainsi, la VF nel Sud est encore peu connue et mal signalée (surtout dans ce sens, qui est pourtant le sens logique présenté sur mon guide ou sur le site Internet; je croise plus de balisage en sens inverse, mais pas toujours facile à lire du coup) et il va falloir m'y faire. Cela dit au regard des étapes suivantes, le chemin sera sans doute plus facile à suivre.
Je trouve en revanche sans trop de problème mon hébergement dans le joli bourg médiéval de Cori. Un Band B où je suis bien accueilli après ces quelques 46 kilomètres de marche tout de même.
Un peu plus tard, j'ai la chance de tomber, dans la tratoria où je dîne, sur une joyeuse tablée de producteurs de vin locaux. Outre le fait qu'ils m'offrent quelques verres de leur cru, j'ai déjà bu quelques verres pour mon dîner donc ce n'est pas bien raisonnable, ils me dégottent, en téléphonant, un hébergement pour demain, ce qui ne semblait pas évident. Je me félicite d'avoir suffisamment progresser en italien pour engager et soutenir à peu près une conversation. Dans de tels cas, ça aide bien, même si cet accueil italien est encore une fois bien agréable! Je vais pouvoir repartir dans le bon sens demain! 

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