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Critiques Séries : Castle. Saison 7. Episode 9. Last Action Hero.

Publié le 03 décembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle // Saison 7. Episode 9. Last Action Hero.


La façon dont Castle dépeint son propre héros me fascine toujours autant. C’est un fan de tout un tas de choses, que cela soit de comics, de polars, d’affaires policières, de science fiction mais aussi de films d’action un peu nanaresque comme on le voit dans cet épisode qui nous donne l’impression de replonger dans l’univers des films d’action des années 80. On sent que les scénaristes ont voulu utiliser le comeback de toutes ces anciennes gloires comme Sylvester Stallone ou encore Arnold Schwarzenegger afin d’en faire un épisode de Castle. Il aurait été intéressant qu’un camée soit fait, même d’un plus petit comme Dolph Lundgren (qui fait partie du casting des Expendables et qui a tourné une très mauvaise série, SAF 3, il y a deux ans). Pour en revenir à cet épisode, c’était bourré de choses amusantes un peu de partout ce qui permet aussi au téléspectateur de sortir un peu de la période légèrement morose du mariage, des conséquences, etc. Cela sort Castle et Beckett du schéma mélodramatique que la série avait installé depuis le début de la saison. Castle est forcément un enfant au milieu d’un magasin de jouet dans cet épisode alors qu’il retrouve l’une de ses stars fétiches du cinéma d’action dans cet épisode.

Tout cela me fascine mais cela me fait penser au film Last Action Hero avec Arnold Schwarzenegger à qui cet épisode du même nom est une vraie référence. Dans le film de John McTiernan (1993), avec un ticket magique, un jeune garçon fan de cinéma se retrouve transporté dans le monde fictionnel de son personnage d’action de cinéma préféré. Et le tout fonctionne terriblement bien.

Castle - « I was raised by a single mother. Hard Kill was how I got my bro time. »
Ryan - « That explains so much. »

En grande partie grâce à cette scène où Castle se retrouve à jouer la vedette au ralenti, comme toute star de film d’action à un moment donné dans un film, explosion à l’appui en arrière plat (même si pour le coup les choses sont différentes dans Castle). Mais la directe référence au film du même nom que l’épisode transpire de partout. En effet, tout au long de l’épisode on voit le fan, comme un enfant, être fasciné par ce qu’il voit. Cela fait probablement à mes yeux de cet épisode l’un de mes épisodes préférés de Castle depuis un sacré bout de temps (et bien plus intéressant que l’épisode du mariage).

Car ici on se concentre sur Castle, purement et simplement. On voit que la série ne se concentre sur rien d’autre car rien d’autre n’a d’importance. Beckett est là mais le personnage est presque secondaire, masqué par la fascination du héros pour son propre héros. La série n’oublie cependant pas de rester fidèle à elle-même avec le fameux cas de la semaine, son humour (notamment grâce à Ryan et Esposito qui vont délivrer parmi les meilleurs répliques de l’épisode), etc. Mais c’est justement le mélange de tout ça qui fait de cet épisode un excellent épisode. Je sais que quand Castle joue à la série ultra référencée c’est souvent un gage de qualité mais ici ce n’est même pas une référence c’est presque une forme de remake d’eu film dans la série. La série avait déjà eu l’occasion de faire ce genre de choses dans la saison 4 par exemple, utilisant notamment Indiana Jones dans ses références, mais rien n’avait été aussi intéressant. Car ici on se concentre vraiment sur un rêve de gosse et j’adore voir à quel point le personnage de Castle se transforme sous nos yeux. Beckett n’est pas fascinée, car elle voit ça comme un cas de la semaine et qu’elle est plus polar de Castle dans son bain. Elle n’est pas films d’action avec femmes aux tenues très échancrées. C’est une certaine forme de jalousie je suppose.

Note : 10/10. En bref, l’un des meilleurs épisodes de Castle depuis très longtemps.


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