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{Lecture} Mon ado est naze…. mais je l’aime de Silvia Kahn et Laurent Storck.

Par Alittlepieceof @Alittle_piece

{Lecture} Mon ado est naze…. mais je l’aime de Silvia Kahn et Laurent Storck.Quelqu’un, chez vous, collectionne les rouleaux de PQ vides dans les toilettes ? Quelqu’un, chez vous, est pris de convulsions quand vous l’embrassez (et ce n’est pas votre conjoint) ? Quelqu’un, chez vous, fond en larmes même si vous ne dites rien ? N’hésitez pas à jeter un coup d’oeil sur ce livre bourré d’humour au format poche indispensable à toute personne en contact avec des ados.
Si les parents pouvaient éviter la crise de leur ado, ils le feraient. Comme on les comprend : des emmerdements, des angoisses, des engueulades, et tout ça pendant quatre ans ! Rassurez-vous, aujourd’hui vous n’êtes plus seuls. Ce livre, écrit spécialement pour vous, va vous aider à affronter la crise sans (trop de) séquelles. Vous apprendrez à refuser à votre ado un scooter, un rat apprivoisé, une sortie en semaine et bien d’autres demandes totalement incongrues. Vous trouverez également une foule de conseils pratiques pour réveiller et bien nourrir votre ado. Vous découvrirez les sujets qu’il est préférable de ne jamais aborder, ou les révélations à garder secrètes. A tout prix.

Vous avez un ado à la maison ? ce livre est pour vous.
Vous n’avez pas encore d’ado à la maison mais ça va venir, ce livre est pour vous !
Vous voulez faire en enfant (et ne pensez évidemment pas à ce qu’il ou elle sera dans 14 ans) ce livre est pour vous (vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avez pas prévenu !

;)
)
Moi en tout cas, quand j’ai reçu le communiqué de presse de ce livre, je me suis tout de suite sentie plus que concernée.
Mon fils va sur ses 14 ans et depuis 1 an et demi notre petit univers a subit comme un énorme cataclysme.
On a beau avoir vécu sa propre adolescence, on a beau entendre ce que nos parents nous disent sur cette période, se croire préparé, au moment où ça arrive, vraiment, ça fait mal !
L’enfant que vous avez porté, élevé, aimé, chérit, aidé à vomir des nuits entières (ou pire !), celui qui vous câlinait à la moindre occasion, qui vous racontait tout ses petits malheurs, qui mangeait comme 4, qui était fier de vous montrer qu’il avait eu la meilleure note de la classe, qui se marrait de toutes vos blagues, qui aimait passer du temps en votre compagnie… cette personne n’existe plus !
Finit, kaput, disparu !
Et cela, quasiment du jour au lendemain. Je peux vous dire que ça fout une petite claque.
Place aux incompréhensions, aux engueulades (TOUJOURS pour les mêmes sujets !), place aux confrontations, au silence quand on tente un temps soit peu de s’intéresser à lui, aux changements d’humeur aussi soudains qu’imprévisibles, place aux « j’ai pas faim » à tous les repas, au rejet de tout ce que vous pouvez dire/faire/penser, place à une ombre furtive qui à peine son (mini) repas pris s’enfuit s’enfermer dans sa chambre….
Pas facile tous les jours ! Ni pour lui, ni pour moi.
Certes, pour l’ado c’est une période très particulière et délicate et mais qui pense aux parents dans tout ça ? qui ?!!!
Personne ! Et c’est fou ce que l’on se sent seul, seul et perdu face à tout cela.
D’autant que j’ai fais le choix d’avoir mon fils très jeune, un choix pleinement assumé et absolument pas regretté depuis (avoir un enfant aujourd’hui ?! NO WAY !) mais qui forcément m’a toujours isolée.
Lorsque j’avais 20 ans et que j’étais enceinte, évidemment autour de moi, j’étais la seule (mes amies à ce époque ne se posaient même pas encore la question de savoir si oui ou non elle voulait un enfant et je le comprenais), lorsque mon fils est entré à l’école, j’avais 23 ans et les autres parents me regardaient de travers (pensant qu’évidemment c’était un accident cet enfant ou que j’étais incapable de bien m’en occupé), ou me prenaient pour sa baby-sitter. Maintenant qu’il est au collège et que nous sommes en plein dans la « crise » d’adolescence, une fois encore je n’ai personne ou presque vers qui me tourner pour partager mes craintes ou mes doutes (mes amies sont plutôt dans la période couches et biberons à leur tour, elles auront bien assez tôt idée de ce que je vis en ce moment niarf niarf niarf).
Je l’ai choisi, j’assume ! Heureusement il y a les mamans des copains de mon fils mais là encore, chacun gère à sa façon, et puis chaque enfant est différent malgré tout.
Alors ce livre, vraiment, il m’a fait du bien ! Il m’a permis de rire de certaines choses, de me confirmer que non, mon fils est loin d’être un cas exceptionnel et même, qu’il est plutôt pas mal pour un ado !
D’ailleurs, mon fils l’a lu ce livre. Mon fils qui quelques jours auparavant nous disait justement que « faut arrêter avec la crise d’adolescence, arrêter de généraliser les ados ». Il a rit de certaines pages, s’est offusqué d’autres.
Il y a évidemment énormément de clichés sur l’adolescence et ce livre ne fait pas exception mais il y a aussi énormément de choses qui, sans vouloir mettre mon ado dans un moule ou généraliser, sont véridiques ! Cela fait à la fois peur (mais ils sont tous pareil alors ?) et rassure énormément (ouf ils sont tous pareil enfait !)
C’est un livre d’humour, à ne jamais prendre au premier degré.
Aller, c’est juste un mauvais moment à passer….

Mon ado (n’)est (pas) un gros naze… et je l’aime (plus que tout au monde)

:)

Merci aux éditions Jungle/Flammarion


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