Led Zeppelin #2:
Robert Plant: chant
Jimmy Page: guitare
John Paul Jones: basse, claviers
... Oui ils ont osé!
Reformer le groupe sans Bonzo.
Pourquoi mon Dieu?
A-t'on besoin de voir ou d'entendre une bande de soixantenaires jouer le matériel qui les a rendu célèbres lorsqu'ils en avaient vingt?
Après les superbes "How the west was won" et "BBC Live" sans compter sur le superbe DVD "Led Zeppelin", vous avez vraiment besoin de posséder un live de ces types quarante ans après?
Kevin, fan de Led Zep-Oui mais tu comprend, c'est en hommage à Mohammed Airtégoune!
Moi-Non, désolé, je marche plus. On me l'a déjà fait le coup de l'hommage à Ahmet Erthegun, patron adoré d'Atlantic. Ils s'étaient déjà reformé en 1988 pour ça, on n'a pas eu droit à un live pour autant.
Kevin-Oui mais enfin, tu comprend pas: c'est un concert lé-gen-daire, le dernier concert de Led Zeppelin, tu te rend pas compte.
Moi-Le dernier jusqu'au prochain, c'est sûr. Ils vont bien trouver une astuce, un hommage à Joe le clodo, le célèbre roadie qui les a accompagné durant dix ans et qui est mort dans la rue sans un sou.
Ah ça, s'ils sortent un live en hommage à ce bon vieux Joe, ils vont encore se faire des couilles en or.
Kevin-Pff t'es trop nul. T'as pas de coeur, t'aimes rien.
Moi-Si j'aime trop Led Zep justement, pour regarder trois veillards en déambulateur rejouer leurs vieux classiques, en se demandant lequel va casser sa pipe sur scène.
Kevin-T'as quoi contre les vieux?
Moi-Rien, j'en suis un moi aussi, mais tu me verras jamais sur scène en train d'interpréter "lollipop lollipop lolli lolli pop" devant un public de jeunes filles prépubères, ça c'est sûr.
Non mais...
Retour à la chronique.
Le 10 décembre 2007, Led Zeppelin donne un nouveau dernier concert à l'O2 de Londres.
Le 19 novembre 2012, parait le live "Celebration Day" (#4 UK-#9 US), produit par Jimmy Page.
Good times bad times (Page-Jones-Bonham)
Ramble on (R.Plant-J.Page)
Black dog (Plant-Page-Jones)
In my time of dying (Plant-Page-Jones-Bonham)
For your life (R.Plant-J.Page)
Trampled under foot (Plant-Page-Jones)
Nobody's fault but mine (R.Plant-J.Page)
No quarter (Plant-Page-Jones)
Since I've been loving you (Plant-Page-Jones)
Dazed and confused (Jimmy Page)
Stairway to heaven (R. Plant-J.Page)
The song remains the same (R.Plant-J.Page)
Misty mountain hop (Plant-Page-Jones)
Kashmir (Plant-Page-Bonham)
Whole lotta love (Plant-Page-Jones-Bonham)
Rock and roll (Plant-Page-Jones-Bonham)
Musicien additionnel:
Jason Bonham: batterie
D'abord les points positifs:
Jimmy Page réussit à sortir des trucs incroyables du bout de ses pognes. C'est l'une des seules raisons pour laquelle cet album vaut le coup d'oreille.
Quand même.
Ensuite, le son: superbe, sublime, les guitares dans ta face, la batterie qui pète, désolé pour le langage technique, vous me connaissez, c'est mon défaut. En bref, bravo la régie pour le travail de remixage en studio! Chapeau! Ça c'est des ingénieurs du son, j'espère qu'ils sont bien payés.
Et quand je parle de batterie qui pète, il faut saluer le talent du fiston Bonham, que l'on ne présente plus.
Maintenant LE point négatif.
Il n'y en a qu'un mais il est de taille:
Robert Plant.
Depuis la fin des années 70, Robert Plant ne peut plus monter dans les aigus et peine à interpréter le matériel avec la même intensité que par le passé.
Jon Anderson, David Coverdale, même Ian Gillan, ont réussi à conserver leurs voix malgré les années et les longues tournées.
Robert Plant, et on s'en est aperçu très tôt, dès la première reformation à Live Aid en 1985, ne peut plus chanter du Led Zeppelin.
Sa voix convient tout à fait à ses disques solos, mais échoue lamentablement dès qu'il veut reprendre ses anciens titres.
Je regrette d'ailleurs, parfois, que Jimmy Page n'ait pas plus collaboré avec Coverdale, car leur duo possédait plus de punch et de magie que celui avec Plant.
Encore une fois, ce n'est pas de sa faute, il cartonne en ce moment avec sa carrière solo et c'est largement mérité.
Mais pour cette raison, on ne peut pas parler de bon album live.
Réécoutez "How the west was won" plutôt.
Petite note de fin:
Dans la dernière chronique j'ai été très méchant avec John Paul Jones et je m'en excuse.
Désolé John Paul.
En 2009, soit deux ans après ce concert, il a collaboré avec les deux génies du métal ricain: Josh Homme (Kyuss, Queens Of The Stone Age) et Dave Grohl (Scream, Nirvana, Foo Fighters, Queens Of The Stone Age) pour un groupe nommé Them Crooked Vultures et un album du même nom.
Quoi un album? Un chef d'oeuvre vous voulez dire!
Jones a su amener un esprit typiquement british à un rock américain rentre dedans, on cogne d'abord, on parlera plus tard, amenant un doigt de subtilité dans un univers de brutes.
Billy le métalleux tout gras et tout poilu-Tu sais où tu peux te le mettre ton doigt de subtilité?
Moi-Ne soit pas vulgaire Billy! Il y a peut-être des enfants qui nous lisent.
"Them Crooked Vultures" est un pur chef d'oeuvre, celui d'un power trio digne des power trios d'antan (Cream, Jimi Hendrix Experience, Annie Cordy Group, Nirvana etc...)
J'en parlerais bientôt, dans des chroniques (superbes et émouvantes) sur l'incroyable génie de Josh Homme et Dave Grohl, sans oublier Kurt Cobain.
© Pascal Schlaefli
En attendant "Tribute Live For Joe Ze Clodo" à venir.
Whole Lotta Urba City
11 Décembre 2014
Partager : J'aime
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble