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À l’Assaut de la Comtesse de Vanessa Kelly

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique réalisée par RoseRose

:star: À l’assaut de la comtesse de Vanessa Kelly

À l'assaut de la comtesse de Vanessa KellyNombre de pages : 528 pages
Éditeur : Milady
Date de sortie : 21 novembre 2014
Collection : Historique
Langue : Français
ISBN-10 : 2811213287
ISBN-13 : 9782811213282
Prix Éditeur : 8,20 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Qu’adviendra-t-il de la patiente anglaise ?

Écrasée par les responsabilités depuis la mort de son époux, la comtesse de Randolph est victime de surmenage. On la confie donc aux bons soins du docteur Blackmore, qui n’est pas insensible au charme de cette ravissante patiente à la langue acérée. Mais Bathsheba ne peut pas se payer le luxe d’une convalescence à la campagne. Elle doit se rendre à Londres pour trouver un bon parti capable de l’aider à rembourser les dettes colossales de son défunt mari. À quoi bon se laisser conter fleurette par ce beau médecin qui n’a sûrement pas de quoi lui assurer un train de vie décent ?

Mon avis :

Quand un médecin rencontre une aristocrate désargentée…

Londres, juin 1817. John Blackmore est médecin, et plus spécialement obstétricien. Contrairement à certains de ses confrères qui préfèrent s’occuper de patientes uniquement issues de l’aristocratie, lui parcourt les bas-fonds de Londres pour aider de jeunes mères en devenir. Mais il arrive que celles-ci décèdent, entraînant souvent dans la mort leur nouveau-né. Et c’est ce qui arrive à Mrs O’Neill, laissant son mari fou de douleur.

Manoir Compton, juillet 1817. Bathsheba Compton, comtesse de Randolph, est en train d’écouter le notaire de famille, Mr Oliver, lui faire le compte-rendu de leurs finances. Un seul mot peut résumer la situation : désastreuse ! En gros, c’est la banqueroute. À ses côtés, Matthew, le nouveau comte de Randolph, cousin de Bathsheba, dont l’attrait pour les livres anciens indépendamment de leur prix n’aide pas vraiment.

Pour réussir à s’en sortir, Sheba ne voit qu’une seule solution : retourner à Londres et trouver un mari fortuné – ce qu’elle était presque parvenue à faire avec lord Trask, avant que ce dernier ne décide d’en épouser une autre. Ne croyez pas pour autant que ce choix n’est guidé que par la vénalité de la jeune femme, car il faut savoir qu’elle a une sœur à charge, Rachel.
Mais avant de repartir pour la capitale, Bathsheba doit à son grand regret assister à un dernier dîner donné par les pontes de la région. Il faut dire que, ne les supportant pas et n’ayant pas la langue dans sa poche, il lui est difficile de passer une soirée avec eux ! Et leur château à la décoration immonde et d’un mauvais goût absolu n’aide pas vraiment non plus…

Revenons au dîner, qui comprend son lot de vieilles filles, quelques notables, le médecin de la région, le docteur Littleton, et l’un de ses amis et ancien élève, venu de Londres, le beau docteur Blackmore…

Un véritable portrait de la médecine au XIXe siècle

C’est là pour moi le gros point fort de cette histoire. On perçoit vraiment le travail de recherches fait par l’auteur, notamment sur l’obstétrique de l’époque. Deux écoles se disputaient alors (représentées par deux personnages de l’histoire) : la première prônait la non-assistance (en gros, on croit au destin, donc on attend de voir si tout se passe bien « naturellement »), l’autre était davantage dans l’aide à la jeune accouchée.

La romance entre Bathsheba et John (le docteur Blackmore) met également en relief le travail bénévole de certains médecins dans les quartiers pauvres des villes ou dans des hôpitaux qui acceptaient d’accueillir des patients sans moyens de paiement.

A contrario, on se rend compte que les membres de l’aristocratie n’étaient pas toujours beaucoup mieux lotis que les autres, malgré leur appartenance aux conseils d’administration desdits hôpitaux, et qu’à l’époque aucune femme n’était assurée de s’en sortir.

En conclusion

Une histoire plutôt prenante, malgré quelques longueurs et une multiplicité d’actions un peu déroutante de temps en temps. Les personnages sont attachants sans être niais, et on passe un très bon moment en leur compagnie !

Très bon

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Chronique réalisée par RoseRose

:star: À l’assaut de la comtesse de Vanessa Kelly

À l'assaut de la comtesse de Vanessa KellyNombre de pages : 528 pages
Éditeur : Milady
Date de sortie : 21 novembre 2014
Collection : Historique
Langue : Français
ISBN-10 : 2811213287
ISBN-13 : 9782811213282
Prix Éditeur : 8,20 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Qu’adviendra-t-il de la patiente anglaise ?

Écrasée par les responsabilités depuis la mort de son époux, la comtesse de Randolph est victime de surmenage. On la confie donc aux bons soins du docteur Blackmore, qui n’est pas insensible au charme de cette ravissante patiente à la langue acérée. Mais Bathsheba ne peut pas se payer le luxe d’une convalescence à la campagne. Elle doit se rendre à Londres pour trouver un bon parti capable de l’aider à rembourser les dettes colossales de son défunt mari. À quoi bon se laisser conter fleurette par ce beau médecin qui n’a sûrement pas de quoi lui assurer un train de vie décent ?

Mon avis :

Quand un médecin rencontre une aristocrate désargentée…

Londres, juin 1817. John Blackmore est médecin, et plus spécialement obstétricien. Contrairement à certains de ses confrères qui préfèrent s’occuper de patientes uniquement issues de l’aristocratie, lui parcourt les bas-fonds de Londres pour aider de jeunes mères en devenir. Mais il arrive que celles-ci décèdent, entraînant souvent dans la mort leur nouveau-né. Et c’est ce qui arrive à Mrs O’Neill, laissant son mari fou de douleur.

Manoir Compton, juillet 1817. Bathsheba Compton, comtesse de Randolph, est en train d’écouter le notaire de famille, Mr Oliver, lui faire le compte-rendu de leurs finances. Un seul mot peut résumer la situation : désastreuse ! En gros, c’est la banqueroute. À ses côtés, Matthew, le nouveau comte de Randolph, cousin de Bathsheba, dont l’attrait pour les livres anciens indépendamment de leur prix n’aide pas vraiment.

Pour réussir à s’en sortir, Sheba ne voit qu’une seule solution : retourner à Londres et trouver un mari fortuné – ce qu’elle était presque parvenue à faire avec lord Trask, avant que ce dernier ne décide d’en épouser une autre. Ne croyez pas pour autant que ce choix n’est guidé que par la vénalité de la jeune femme, car il faut savoir qu’elle a une sœur à charge, Rachel.
Mais avant de repartir pour la capitale, Bathsheba doit à son grand regret assister à un dernier dîner donné par les pontes de la région. Il faut dire que, ne les supportant pas et n’ayant pas la langue dans sa poche, il lui est difficile de passer une soirée avec eux ! Et leur château à la décoration immonde et d’un mauvais goût absolu n’aide pas vraiment non plus…

Revenons au dîner, qui comprend son lot de vieilles filles, quelques notables, le médecin de la région, le docteur Littleton, et l’un de ses amis et ancien élève, venu de Londres, le beau docteur Blackmore…

Un véritable portrait de la médecine au XIXe siècle

C’est là pour moi le gros point fort de cette histoire. On perçoit vraiment le travail de recherches fait par l’auteur, notamment sur l’obstétrique de l’époque. Deux écoles se disputaient alors (représentées par deux personnages de l’histoire) : la première prônait la non-assistance (en gros, on croit au destin, donc on attend de voir si tout se passe bien « naturellement »), l’autre était davantage dans l’aide à la jeune accouchée.

La romance entre Bathsheba et John (le docteur Blackmore) met également en relief le travail bénévole de certains médecins dans les quartiers pauvres des villes ou dans des hôpitaux qui acceptaient d’accueillir des patients sans moyens de paiement.

A contrario, on se rend compte que les membres de l’aristocratie n’étaient pas toujours beaucoup mieux lotis que les autres, malgré leur appartenance aux conseils d’administration desdits hôpitaux, et qu’à l’époque aucune femme n’était assurée de s’en sortir.

En conclusion


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